Le Petit Caderoussier Juin 1923

14 mai 2018

1re année Juin 1923 N°6

LE PETIT CADEROUSSIER

 
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3 Fr. par an
Lisez et faites lire ---------- Conservez chaque numéro

SOCIETE DE LA BONNE PRESSE DI MIDI
A VAISON (Vaucluse)
Les Catholiques et la Question Sociale

 Qui a fondé la première Coopérative de production  ? Un catholique, Buchez, en 1831.
 Qui a fondé les premières Sociétés de Secours mutuels, pour remplacer les anciennes confréries détruites par la Révolution  ? Des catholiques, ainsi qu’en témoignent les noms des saints données à la plupart d’entre elles.
 Quel est l’industriel qui, des premiers, a organisé son usine corporativement, avec conseil d’usine, salaire familial, retraite, etc  ?... Un catholique, M. Harmel, au Val-des-Bois.
 A qui est due la création de la plupart des syndicats agricoles  ? A des catholiques. Lisez la liste des fondateurs, MM. De Gailhard-Bancel, Milcent, etc…
 Quel est le premier promoteur, en France, des Caisses Rurales de Crédit  ? Un catholique, M. Durand, de Lyon.
 Qui a érigé la première Caisse Rurale  ? Un prêtre, M. l’abbé Ragu.
 Qui a Constitué la première Banque de Crédit agricole  ? Un catholique, M. Milcent, à Poligny, en 1890.
 Qui a organisé les premières Caisses de Retraites agricoles pour la vieillesse  ? Des catholiques, MM. De Laurent-Castelet et Duport.
 Qui ont été les promoteurs des Assurances agricoles contre l’incendie  ? Des catholiques, MM. Pelud et des Essarts.
 Qui a pris l’initiative des caisses pour assurer une dot aux jeunes filles  ? Un prêtre, l’abbé Secheroux, de Pithiviers.
 Qui a organisé en France les premiers Jardins Ouvriers  ? Des catholiques, Mme Hervieux, à Sédan  ; le P. Volpette, à Saint-Etienne  ; le docteur Lancry et surtout l’abbé Lemire.
 Qui a fondé en Fance la Ligue de la protection de la jeune fille  ? Une catholique, Mme de Raynold.
 Qui a fondé les Syndicats féminins lyonnais  ? Une catholique, Mlle Rochebillard.
 Qui a proposé le premier projet de loi sur les Syndicats  ? Un catholique, M. de Mun.
 Qui a déposé un des premiers projets de loi en faveur des Retraites Ouvrières  ? Un évêque-député, Mgr Freppel.
 La plupart des mesures prises par le Parlement en faveur de la classe ouvrière l’ont été sous la poussée des congrès catholiques.
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 Ce n’est pas la première fois que nous présentons ce tableau des initiatives catholiques  ; mais il est bon de le publier de temps à autre pour suppléer à des détaillances fâcheuses de mémoire chez certains politiciens.

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LE PETIT CADEROUSSIER
3 Francs par an. --- Chèque-Postal N° 101-16, Marseille

 PREMIERE COMMUNION

 Cette fête de famille, célébrée le 20 mai, coïncidait cette année avec la solennité de la Pentecôte.
 Préparés par une retraite de trois jours, nos premiers communiants et nos renouvelants ont fait, par leur piété et la suavité de leurs chants, l’édification de la Paroisse entière.
 Monsieur le Curé était seul prêtre pour accomplir une tâche aussi complexe que délicate, et il n’aurait certainement pas pu s’en acquitter convenablement si nos dévouées catéchistes n’étaient venues à son secours. Nous tenons à les remercier ici du fond du cœur. Grâce à leurs soins empressés, les enfants ont vu leurs exercices de la retraite entrecoupés par des récréations et même des promenades, et j’en connais plusieurs qui auraient bien voulu que la retraite durât huit jours.
 Ce sont elles aussi qui ont donné les signaux et organisé les cérémonies le jour de la fête, et c’était merveille de voir tous les enfants (garçons avec leurs couronnes d’épines, jeunes filles avec leurs couronnes de roses blanches) s’avancer de la sainte Table dans un ordre parfait.
 Les chants traditionnels, accompagnés par nos deux organistes (Mlles Yvonne Roche et Marie Jeanne Martin) ont été exécutés par les enfants  ; on a surtout remarqué deux cantiques nouveaux en l’honneur de la Ste Vierge par les premières communiantes. Les demoiselles du chœur ont complété toutes ces harmonies par de beaux cantiques à plusieurs voix.
 L’assistance, particulièrement aux Vêpres, a été si nombreuse que les derniers arrivés ont dû se tenir debout pendant toute la cérémonie. M. le Curé a vivement engagé les parents à assurer la persévérance de leurs enfants et à prendre de plus en plus conscience de leurs responsabilités à ce point de vue. Nos divers Patronage paroissiaux leur viendront en aide.
 Voici le nom de nos premiers communiants et de nos premières communiantes :
 Garçons.- Albert Gromelle, Gaston Gromelle, Justin Gromelle et Julien Roche.
 Filles. – Paulette Auffan, Auguste Bruguier, Madeleine Constance, Augusta Cappeau, Paulia Dortindeguez, Paulette Durand, Léona Doux, Marie-Louise Gueillen, Odette Girard et Jeanne Paget.
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Statistique Religieuse
 (Du 16 avril au 23 mai)

BAPTEMES. – Raymond Lucien Pécoul,
 Clovis Maurice Félicien Millet.
 Simone Marie-Louise Raynaud.
 Régis Albert Clément Raymond.
 Paule Léonie Virginie Noguier

 MARIAGE.- Le 28 avril, François Xavier Bonnefoy a épousé Rosalie Marguerite Florence Divol congréganiste de la Ste Vierge. Les nouveaux époux ont reçu le sacrement de mariage et la bénédiction nuptiale dans la chapelle de la Congrégation pendant que les Enfants de Marie faisaient entendre des chants de circonstance.
 Ils habitent la grange Bonnefoy, quartier de la Bassine.
 Le Petit Caderoussier, dont ils sont les amis et les lecteurs assidus, leur adresse ses meilleurs souhaits de bonheur.
 DECES. — Le 10 mai, rue Pied-Gaillard, est décédée Madeleine Paule Reynaud, âgée de 20 mois, fille de Marius Reynaud, boucher et de Marie Rose Guillaume. — Un ange au ciel.
 
 NOS MORTS D’IL Y A UN AN (juin 1922) :
 Louis Casimir Aubert, décédé le 15, à l’âge de 68 ans.
 Jean Baptiste Redon, décédé le 28, à l’âge de 88 ans.
 Prions pour eux. Invoquons dans nos prières le petit Albert Noël Joseph Martin, envolé au ciel, le 27 juin, à l’âge de 5

A travers champs

Qant la figuièro estènd sa pauto,
Paisan, estènd ta gauto  !
 Le figuier a bien étendu sa ‘pauto’ depuis plusieurs semaines, mais le dicton oublie sûrement que c’est en ce moment-ci, à la campagne, l’époque de l’année où le cultivateur songe de moins au ‘far-niente’ et se démène au contraire pour se dépétrer de l’ouvrage qui l’environne de toute part.
 Comme travaux primordiaux nous avons foins et millets. Les faucheuses marchent activement et abattent une coupe superbe. Jusqu’à maintenant, des ondées fréquentes ont nui au bon apprêt du fourrage et compliqué la main d’œuvre. Nous ne pouvons que désirer une série de beaux jours qui contentera tout le monde.
 Eclaircissement et labour des millets. Cette culture toujours si importante à Caderousse est encore amplifiée cette année-ci par le prix de vente très élevé atteint par la récolte 1922. L’aspect des semis est satisfaisant quoiqu’en certains endroits la ‘vermine’ fasse quelques dégâts en rongeant les racines des jeunes plantes.
 Les vignes ont reçu un second sulfatage. Une tardive gelée blanche survenue au milieu de mai a causé quelques dégâts. Bonne récolte en perspective, car les raisins apparaissent déjà nombreux sur la souche.
 Bel aspect des blés, pommes de terre, betteraves, etc…
 Le Vauclusien.
 
Echos et Nouvelles

 - Nous apprenons avec plaisir que notre jeune compatriote Jacques Mary a fait sa première communion solennelle à Nice, le 17 mai.
 - Le capitaine Vivet, si avantageusement connu parmi nous, quitte Draguignan pour venir habiter Toulon.
 - La fabrication des balais subit en ce moment une crise plus forte encore que celle d’il y a deux ans. Bon nombre d’ouvriers ont dû cesser le travail. Espérons qu’ils pourront le reprendre bientôt.
 - Notre fête de la Ste Enfance, célébrée cette année en retard à cause de l’accident arrivé à M. le Curé, a été fort brillante. Ces enfants ont recueilli la ville et la campagne, la somme de 120 francs qui ont été adressés à la direction de l’œuvre à Avignon. Presque tous les enfants de notre Paroisse sont enrôlés dans cette œuvre charitable. Merci à eux et à leurs généreux souscripteurs.
 - Notre mois de Marie se célèbre régulièrement chaque soir avec assistance bien convenable ce qui nous permet d’y donner la bénédiction du S. Sacrement.
 - Un Comité d’initiative pour la visite de nos monuments historiques et des curiosités naturelles de notre région s’est fondé à Orange. Nous félicitons M. le Maire d’avoir bien voulu en faire partie.
 - Place de la mairie, une ampoule de plus a été placée ces jours derniers. En route, toujours vers plus de lumière  !
 - M. Aimé Lurion est nommé agent pour Caderousse de la Séquanaise, société d’assurance facilitant l’épargne et procurant à ses clients de nombreux avantages.
 - M. Roux a trouvé dans l’île de la Piboulette un superbe lévrier russe qu’il s’est empressé de restituer à son légitime propriétaire.

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Sports Féminins
 Du Semeur de Seine-et-Oise, cette page amusante, mais pleine de bon sens, à propos des exercices sportifs dont on essaie de lancer la mode chez les jeunes filles.
 «  Il est beaucoup de femmes auxquelles le sport masculin ne convient jamais. A aucune il ne convient toujours. Même lorsqu’il convient, il doit être pratiqué par les femmes d’une façon modérée.
 «  Pour remédier à beaucoup d’inconvénients, pour éviter de réel dangers, il est venu à idée de plusieurs hygiénistes de réhabiliter, parmi les femmes et les jeunes filles, un certain nombre d’ancien sports dont l’abus n’est pas à craindre et qui assurent à celles qui les pratiquent : santé, fraîcheur, longévité.
 «  Balaying. – Ce sport se pratique à l’aide d’un instrument en forme de T dont la traverse est munie de longs poils. On frotte énergiquement de parquet avec cette partie velue, jusqu’à ce que la poussière qui s’y trouvait s’envole sur les meubles, cheminées et corniches.
 «  Pluming.— On prend alors un autre instrument fait d’un manche et d’un bouquet de plumes, que l’on promène sur les meubles et les saillies de murailles pour faire retomber la poussière sur le sol.
 «  Ciring. – Les précédents mouvements ont exercé les bras. On exerce les jambes en exécutant énergiquement à travers la chambre les mouvements du patinage, les pieds munis de fortes brosses, jusqu’à ce que le parquet ait acquis beau poli. Cet exercice a l’avantage de développer tous les muscles des membres inférieurs.
 «  Laving. – Après avoir trempé dans l’eau et assoupli avec de la mousse de savon de linge de la maison, on le frappe vigoureusement avec une sorte de raquette en bois plein.
 Quand le linge est rincé et bien tordu, la gracieuse sportive, en levant bien les bras, l’étend sur des cordes.
 Ce mouvement a l’avantage de développer les muscles des membres supérieurs.
 «  Cuising. – Après s’être exercée à ces différents sports, pour éviter tout refroidissement elle fera bien de s’assoir auprès du feu et, pour s’occuper, d’éplucher quelques légumes en écoutant grésiller côtelettes ou gazouiller le pot-au-feu.
 «  Avis. – Ces sports peuvent être rémunérateurs. Ils sont, en tout cas, économiques.
 «  Aucun costume spécial n’est requis  ; le moins coûteux est le meilleur  ».
 Il n’est pas nécessaire, pour les pratiquer, de se grouper en équipes.
 Beaucoup de nos lectrices se chargeraient d’initier, sans frais, les aspirantes.
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 LES PROCESSIONS

 Quelle est la raison d’être des processions  ?
 De toutes les formes de la prière liturgique, l’une des plus solennelles est la procession, marche religieuse, suppliante ou triomphale, instituée par l’Eglise pour proclamer que la présence de Dieu ne se borne point aux temples où il daigne habiter corporellement sous les voiles eucharistiques  ; pour reconnaître le souverain domaine du Très-Ha ut sur la nature entière, implorer les grâce ou la miséricorde du Seigneur, le remercier de ses bienfaits, célébrer ses grandeurs et ses victoires, ou exalter l’incomparable Mystère de l’Eucharistie.
 Quelle fut l’origine des processions  ?
 Chercher l’origine de ce rite serait remonter à l’origine même de l’humanité  ; car il est expression naturelle, on pourrait dire spontanée, des émotions profondes d’une société religieuse, et il n’est guère de culte qui n’ait eu, qui n’ait encore ces manifestation des sentiments intimes d’adoration, de désir ou de crainte, de joie ou de gratitude, qui, à certains événements, à certains anniversaires, remuent tout un peuple.
 L’Eglise du Christ a trop l’intelligence des aspirations du cœur humain pour qu’elle néglige cette forme de la prière publique. Elle eut, dès ses premiers temps, ses émouvants cortèges, à la fumeuse clarté des torches, dans les étroits dédales des Catacombes où elle déposait les corps de ses martyrs. Elle eut, dans la suite, ses translations des reliques de ses glorieux enfants, ses supplications du 25 avril et des Rotations, ses processions de la chandeleur et des Rameaux… ses pompes grandioses de la ‘Fête-Dieu’…
 Que signifient ces processions  ?
 Toutes les processions, aux jours de fête comme aux jours d’affliction, sont ouvertes par la croix  ; car l’Eglise à soin de le faire chanter à ses ministres, c’est ‘au nom du Christ’ que le peuple chrétien se rassemble  ; c’est Jésus qu’il lui faut suivre sur ‘la voie royale de la Croix’, et c’est à ses mérites que nous devons de pouvoir tout espérer de son Père.
 On porte aux procession les bannières de la Sainte Vierge, des patrons de la paroisse et des confréries, souvent aussi les chasses ou les statues des Saints, pour nous rappeler que, dans la rude montée que nous a frayée le Rédempteur, nous pouvons compter sur l’assistance et le secours de notre Mère du Ciel et de nos frères aînés, les heureux citoyens de la commune Patrie. Nous ranger sous leurs étendards, en cette publique démonstration, c’est affirmer notre confiance en leur intercession…c’est surtout – ne le méconnaissons point – nous engager à faire comme ils ont fait.
 A la procession de la Fête-Dieu, on porte triomphalement, sous un dais d’honneur, dans un riche ostensoir, la Sainte-Hostie, puisque c’est en l’honneur du Mystère de l’Eucharistie, que cette procession solennelle a été instituée, voici tantôt sept cents ans. Cette Hostie que le prêtre a consacrée, et qui contient, sous les apparences du pain, le corps, le sang, l’âme, la divinité de l’Homme-Dieu, doit être, rappelons-le nous, notre aliment, par la sainte Communion, durant notre passage ici-bas.
 La procession sort de l’église, comme la créature est sortie de Dieu, et, après un itinéraire qui figure la vie d’ici-bas, elle revient au saint lieu, comme l’homme au terme de son épreuve, rentrera dans le ‘sein d’Abraham’, en cette Jérusalem céleste dont les splendeurs de nos somptueuses basiliques ne sont même point un pâle reflet.
 Ainsi, les processions nous remettent en mémoire cette grande et essentielle vérité que nous oublions trop : nous sommes des voyageurs sur la terre, et notre pèlerinage, guidé par les leçons et les exemples du Sauveur, doit tendre vers le Ciel.

LOU GROS CHAGRIN DE JAN PLOUVINO

 Quau trop tiro fai dous bout  ! Sabiéu bèn qu’acô poudié pas dura.
 Après dina, Jan plouvino enramo si pese groumand toucant sa grangeto e repasso dins sa tèsto li garrouio de soun meinage. Oh  !segur que li premié jour èro tout de melico  !Rapèlo-te, Jan, aquéu bèu vouiage en Avignoun  ! Sus la plaço Sant-Deidié, Tetino s’eis embrouncado i calada pounchu  ! N’en fuguè ‘v’ un d’afaire  ! – Moun Diéu, te siés facho mau, Tetino  ? – Noun, Jan, rèn de tout  ! – Lou vos pas dire, mai vese bèn que toun pèd te fai mau  ! – Quand te dise que noun, Jan, ei segur  ! – Ah  ! vai, sabe ço que dise  ; anen intra vers M. Frutus, lou farmacian, te ié metra un pau d’arnica. – Ié penses pas, Jan, n’ai pas besoun d’aco  ! – Ah  !, vai siés vengudo touto palo  ; e, vène dins quéu cafè, ié béuras un degout sus ‘n’ moucèu de sucre  !
 Ah  ! vo  ! èrotout de melico  ; mai, aro, a chanja d’èr, Claret  ! Reno d’eici, reno d’eila  !... Dou tèms de ma paure maire, tout èro à l’etiqueto  ;… dôu tèms de ma pauro maire… e Jan Plouvino broco si verguello emé coulèro, e subran un grand crid part de la bastido. – ‘Jan, Jan, au secours  !’Ei Tetino que se despoutènto. ‘Que i’a mai  ? fai Jan – ai barrula dis escalié  ! – Ei pèr acô que brames coumo uno saumo  ? – Me siéu esclapa li costo  ! – Tant que n’ei pas la tèsto i’a pas pèr tant gula. – Jan, Jan, vène lèu m’ajuda  !’
 Jan, coume un vou de courpatas, la coulèro l’agarris, e noun pas secouri sa femo qu’èro soun devé, arrapo l’eissado, viro l’esquino e lou vaqui parti a grand pas ves soun plantié.
 Au grand èr dôu campèstre, pamens, sa testo se refresco, lou vounvoun dis alo negro s’esvalis, e carculo mai, noste mesquin  ! Dins un cantoun de soun pitre, uno voues espelis, amistouso e douço, que ié fai foundre sa voulère : Dou tems de ta maire, moun bèl amiaviés après la carita di bouco de la santo femo. Elo t’avié baia l’eisèmple en tintourlajant d’un bèu sourire ti pichot chagrin. L’as visto, bressa de si man tremoulanto l’angoni de toun paure paire, que de sa mort, pièi, elo n’en faguè pas soun proun. Jan, moun brave drole, li laisses pas passi, li vertu crestiano que ta maire a fa flouri dins toun amo d’enfant  !
 E touto la jouncho aquelo voues caressè sa grand peno e pausè soun baume sus soun sus soun paurez cor. Mai quand, pièi, à la niue, Jan se recatè, aguè bèu crida Tetino en tout caire de sa grangeto, — Tetino s’èro entournado vers si gènt.
 G. BOUQUEIRAN.

 L’Actualité Diocésaine
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 I - UN LIVRE NOUVEAU
 Saluons, avec la Semaine Religieuse, apparition d’un livre nouveau, dû à la plume de Mgr l’Archevêque et intitulé :
 Les Vertus Morales et les Vices du Siècle
 C’est un recueil de neuf Instructions Pastorales qui embrassent près d’un quart de siècle. A la lumière des enseignements de l’Eglise, et de la doctrine de St Thomas d’Aquin en particulier, Sa Grandeur y étudie successivement les quatre vertus cardinales : La Tempérance, La Justice, La Force et la Prudence.
 Une vue d’ensemble sur les erreurs et les vices de notre état social actuel fait objet de ‘trois grandes et magnifiques instructions qui sont, peut-être, les plus belles, les plus frappantes et les plus fortes de tout le recueil’.
 Nous croyons être en mesure, dès notre prochain numéro, d’en donner régulièrement quelque extrait avec commentaire pour le plus grand profit de nos lecteurs.

 II – L’ÉGLISE VOTIVE DU SACRÉ-CŒUR À AVIGNON

 A l’heure où paraissent ces lignes, Monseigneur aura béni solennellement la première pierre de cette nouvelle église, dont les fondations sont terminées, le jeudi 31mai, à 6 h. du soir.

 IIIREUNION INTERCERCLES À CARPENTRAS

 La jeunesse Catholique de Vaucluse ne veut pas rester en retard sur celle de nos grandes écoles nationales. Elle prouve son activité et son désir d’organisation par des réunions de plus en plus fréquentes.
 Il y a un mois environ, 250 jeunes de la région de Carpentras se sont réunis à appel de M. le Chanoine Clément, curé de N.D. de l’Observance. Ils ont applaudi la parole chaude et vibrante de plusieurs d’entre eux, et ont pris la résolution de se montrer dorénavant, partout et toujours, chrétiens sans peur et sans reproches.

 IVCONGRES REGIONAL DE LA 
 JEUNESSE CATHOLIQUE À AVIGNON

 Le Lundi de la Pentecôte, Les jeunes Catholiques se sont réunis, au nombre de 800, sous la présidence de M. l’Archevêque.
 Un temps admirable les a favorisés et ils ont eu la bonne fortune d’entendre M. Ch. Flory, de Paris, Président général de l’A.C.J.F.
 Puis, drapeaux en tête, superbe défilé sur la Place de l’Horloge. Remarqué surtout la Société de Gymnastique : l’Intrépide Orangeoise et nos divers groupes de jeunesse.
 Et vous, jeunes retardataires, qu’attendez-vous pour les rejoindre  ? L’heure est trouble, l’avenir incertain, plus que jamais la patrie a besoin que de nouvelles générations soient fortes et vigoureuses :
 Dans l’affreux orage où nous sommes,
 Il faut de plus mâles sauveurs.
 Nous avons trop de rêveurs,
 D’arlequins et de jouisseurs,
 Soyez des hommes  !

 POUR SAUVER LA FRANCE

 L’ ‘Union sacrée’  ? – Moyen superficiel et précaire. Pas de vrai relèvement national, ‘si nous n’avons d’abord relevé et raffermi la foi en Dieu et à l’Evangile de Jésus –Christ’.
 (Mgr Latty)
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 Le mois du Sacré-Cœur

 Comme le mois de mai est le mois Marie, le mois de juin est le mois du Sacré-Cœur de Jésus.
 La dévotion au Sacré-Cœur a pour objet d’honorer, dans le cœur de Jésus, son amour pour les hommes : ‘Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé  !’
 Notre Seigneur Jésus-Christ nous a révélé lui-même par la Bienheureuse Marguerite-Marie combien cette dévotion lui serait agréable, et il y a attaché les faveurs les plus précieuses.
 Ne citons que la dernière de toutes, que l’on a appelée avec raison la grande promesse :
 ‘Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neufs mois de suit, la grâce de la Pénitence finale  ; qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et qu’il se rendra leur asile assuré à cette heure dernière.

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 ADVENIAT REGNUM TUUM

 Le soleil, en ce mois, d’une chaleur intense,
 D’un éclat plus ardent va blanchir la moisson  ;
 Il est vraiment le roi de la belle saison,
 Le charme séducteur de la chère Provence.

 Si le soleil répand vie et fécondité,
 Jésus  ! N’êtes-vous pas le soleil de nos âmes,
 Vous dont le cœur un jour apparut dans les flammes,
 Foyer ardent de la divine Charité  ?

 Seigneur  ! Qu’en cette vie, où l’heure fugitive
 Nous mène sans arrêt de l’une à l’autre rive,
 Votre amour soit pour nous l’Idéal convoité  ;
 Qu’à l’emprise du Bien sans retour, il nous rive  ;
 Unissez en un seul bercail l’Humanité,
 Jésus, dans tous les cœurs Que votre règne arrive  !
 C. FELIX.
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Réponses du bon Chanoine

 I – FEUX DE JOIE

-Pourquoi fait-on des feux de joie pour célébrer la nativité de St Jean-Baptiste  ? (Berthe de d’Ouvèze)
 ‘C’est, nous répond notre catéchisme à la page 143, pour rappeler la parole de l’ange Gabriel annonçant qu’on se réjouirait à sa naissance’.
 Et pourquoi doit-on réjouir  ?
 Parce que St Jean devait être le précurseur du Messie si longtemps attendu. Sa naissance annonçait donc la Nativité de notre divin Sauveur, comme l’aurore annonce l’apparition du soleil. Remarquons, en outre, que si St Jean fut conçu avec le péché originel, il en fut purifié dès le sein de sa mère, le jour de la Visitation. Et voilà pourquoi, il a à ce magnifique privilège que sa naissance est une des trois seules en l’honneur desquelles l’Eglise ait institué une fête spéciale : La Nativité de notre-Seigneur (25 décembre), la Nativité de la T. Ste Vierge (8 septembre) et la Nativité de St Jean-Baptiste (le 24 juin, 6 mois avant Noël)

IILE PÉCHÉ MORTEL

- Oui ou non, le péché mortel donne-t-il la mort à notre âme  ? S’il lui donne la mort, alors notre âme n’est pas immortelle  ; et s’il ne lui donne pas la mort, on a tort de l’appeler mortel. (J. R. Pertuis)
 Réponse : Notre âme a deux genres de vie : la vie naturelle et la vie surnaturelle.
 La vie naturelle ne peut lui être enlevée  ! Une âme humaine, une fois crée par Dieu ne sera jamais anéantie, elle existera toujour, et c’est en ce sens qu’elle est immortelle.
 La vie surnaturelle, au contraire, que nous avons reçue au baptême, peut être perdue par le péché mortel. C’est, en ce sens seulement que le péché mortel tue notre âme : il lui enlève la vie surnaturelle. – Notre catéchisme d’Avignon exprime très bien cette vérité en nous disant : ‘Le péché mortel est celui qui donne la mort à notre âme en lui ôtant la vie de la grâce’.
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 ENTRE COMMÈRES

 - Bonjour, Tétine, d’où viens-tu comme ça  ?
 - Je viens du marché d’Orange, de vendre mes lapins.
 - Ah  ! Et combien tu en avais  ?
 - Sept.
 - Tu dis  ?
 - Je dis : sept.
 - Dix-sept  ?
 - Non  ! sans dix  ; sept.
 - Cent dix-sept  ?
 - Mais non  ! sept  ! sans dix  !
 - Sept cent dix  ?
 - Mais non  ! sept  ! sans dix  !
 - Sept cent dix  ?
 - Oh  ! i’ ai, ai  ! Je dis : sept  ! sans dix  ; sept  !
 - Dix sept cent dix sept  ?
 - Flûte  !!

Page d’Evangile
 (Evangile du 3° dimanche après la Pentecôte. St Luc XV).

 I – LA BREBIS ÉGARÉE
 En ce temps-là, les publicains et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’écouter, Les Pharisiens et les Docteurs de la loi en murmuraient et disaient : Quoi  ! Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux  ?
 Jésus, la miséricorde infinie, entre en contact avec les pécheurs pour les convertir. Les orgueilleux Pharisiens, au contraire, les évitaient avec ostentation.
 Les Publicains étaient les employés des contributions  ; ils étaient chargés de recueillir les impôts (au même titre que les Percepteurs de nos jours), et ils abusaient souvent de leur situation pour pressurer le pauvre contribuable.
 Les Pharisiens étaient une espèce de société ou de confrérie qui s’estimaient eux-mêmes et méprisaient les autres
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 Jésus leur proposa cette parabole :
 Quel est celui d’entre vous qui ayant cent brebis, et en ayant perdu une, ne laisse pas les quatre vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour s’en aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée  ?
 Pourquoi ce souci du bon pasteur  ? Parce que la brebis égarée court un très grand danger. Elle peut être victime d’un accident, tombé dans un précipice, le loup peut la dévorer. Il y a une centaine d’années à peine, les troupeaux de notre département, beaucoup plus nombreux, éveillaient les mêmes craintes chez nos pâtres du Ventoux et de Lubéron, car les loups n’étaient pas rares dans ces montagnes.
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 Et quand il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules  ; et, de retour à sa maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, parce que j’ai retrouvé ma brebis qui était perdu’.
 Remarquons-le : pas de coups, pas de reproches même, à la brebis retrouvée. Le berger la recueille avec douceur et, pour lui épargner les fatigues du retour, il la met sur ses épaules. Belle image de la miséricorde de Dieu qui traite l’âme pècheresse avec une bonté infinie  !
 Le Pasteur ne peut contenir sa joie débordant, et il rassemble ses voisins pour qu’ils se réjouissent avec lui  !
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 Je vous dis de même qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir.
 Plus une joie est récente et inespérée, plus elle est sensible et douce. Ainsi une mère reçoit plus de consolation de la guérison d’un de ses enfants que de la santé du reste de la famille.
 Pour mieux faire comprendre cette vérité, Notre-Seigneur propose une deuxième parabole :

 IILA DRACHME PERDUE

 Quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, et, en ayant perdu une, n’allume la lampe, ne balaye sa maison, et ne cherche avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve  ?
 Une drachme équivalait à une pièce de vingt sous.
 Chez les juifs, les maisons des pauvres n’avaient qu’une seule ouverture : la porte. Pour balayer la drachme que j’avais r avec soin il fallait donc allumer la lampe  ; c’était une lampe de fer semblable à celle que nous appelons en provençal lou calèu ou lume à cro.
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 Et après qu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, parce que j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue’.
 Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie parmi les Anges de Dieu pour un seul pécheur qui fait pénitence.
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 LA VERTU DE DOUCEUR
 On prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent tonneaux de vinaigre.
 (St François de Sales)

 Le mois de Juin et les Sports
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 I - AVIS AUX PARENTS
 Voici venir l’été et les longs jours : les sociétés de musique de sports multiplient les sorties.
 Les parents chrétiens soucieux de l’avenir religieux et moral de leurs enfants ne les laisseront pas quitter la maison familiale tout un dimanche sans s’être assurés d’abord qu’ils pourront remplir leurs devoirs envers Dieu et assister au moins à la messe.
 Sur ce point, ils leur donneront l’exemple.
 Ils ne leur permettront pas non plus de s’agréger sans précaution à n’importe quelle association et les feront inscrire de préférence à celles qui sont catholiques.
 Ils contrôleront aussi leurs relations et leurs fréquentations, ne leur voulant voir rencontrer que de bonnes compagnies. C’est à l’heur de l’adolescence que jeunes gens et jeunes filles manifestent des tendances à l’indépendance qu’il faut savoir comprendre, mais en même temps surveiller. Il y a un apprentissage à faire à l’usage de sa liberté.
 La famille elle-même profitera de la saison pour que ses membres se divertissent ensemble, et elle évitera soigneusement de se disjoindre.
 (D’après l’Almanach Catholique).

 IIUNE REVISION QUI S’IMPOSE 
 Dans une lettre au Président des Jeunes Catholiques de Provence, Monseigneur l’Archevêque d’Avignon propose comme objet d’études : ‘Une révision de ce qu’on appelle le sport, sa langue, ses exercices, son temps’.
 Il est bien certain que la langue sportive est une langue barbare  ; les exercices pratiqués sont parfois trop de violents et risquent de détraquer les membres qu’ils devraient seulement assouplir et fortifier  ; le temps consacré à ces exercices est souvent excessif et coïncide trop souvent avec les exercices religieux. De là un vrai dommage pour la formation physique, intellectuelle et morale de la jeunesse. Le sport, ainsi compris, constitue non un moyen de formation, mais un moyen de déformation. On fait fausse route.
 
 IIIPELERINAGE DE COURTHEZON ET DE PERNES 
 
 Le meilleur, le plus naturel et le plus ancien de tous les sports est assurément la marche : ‘Comme l’usage des repas, disait M. Prudhomme, il remonte à la plus haute antiquité  !’ Et quant la marche ou l’excursion a un but noble et pieux, comme, par exemple, la visite d’un sanctuaire, on peur dire qu’il réalise le sport parfait.
 Tel le pèlerinage du Patronage Jeanne d’Arc de Courthézon, le lundi 14 mai, au monastère de St Michel de Frigolet dans la Montagnette de Tarascon. Quarante neuf jeunes filles de 15 à 25 ans dont seize étaient restées à jeun pour faire la Ste Communion au vénéré sanctuaire (exercice d’endurance, soit dit en passant, qui au simple point de vue sportif en vaut beaucoup d’autres).
 Ces demoiselles ont été parfaites durant toute la journée : rien à reprendre ni dans les paroles, ni dans les toilettes, ni dans les procédé. Elles ont respiré le grand air  ; elles ont chanté pieusement (c’est beaucoup mieux que de se cogner à coups de points les uper-cut (?) sur les mâchoires  !)  ; elles ont mis en pratique le vieil adage : Mens sana in corpore sano, une âme vigoureuse dans un corps vigoureux.
 Le lundi précédent, les enfants de Pernes en avaient fait autant au vénéré sanctuaire de St Gens. Après avoir galopé dans les rochers de la Val Sainte, ils avaient chanté à pleine voix et à plein cœur un joli et naïf cantique compose la veille exprès pour eux :
 Pour rester toujours innocent
 Et pour être toujours fidèles,
 Prions-le, sous les bras puissants,
 D’abriter nos petites ailes.
 Refrain
 Saint Gens est l’ami des enfants,
 Des enfants il est le modèle,
 Saint Gens est l’ami des enfants,
 Cél2brons Saint Gens dans nos chants  !

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 VOCATION

 (Prière d’une Enfant de Marie dans la petite chapelle de sa Congrégation)

 Oui, je vous porterai des lis, ô Vierge pure,
 De grands beaux lis aux étamines d’or tremblant,
 Et vers vous montera de leurs fleurs sans souillure,
 Chaste et pacifié, le cantique du blanc.

 Pour écouter mon cœur quand parfofis je me penche,
 J’entends un mot, un mot sans cesse répété,
 Qui me ravit, ô bonne Vierge, douce et blanche,
 Ce mot, c’est presque un nom, le vôtre : ‘Pureté’.
 
 O Vierge, j’ai rêvé d’être un vrai lis moi-même,
 Lis pur, immaculé, de candeur éclatant  ;
 O Verge, j’ai rêvé d’écrire un blanc poème,
 Et de mourir, à vos genoux, en le chantant.
 (D’après J. DISSARD)

 AVIS – L’abondance des matières nous oblige, au dernier moment, à supprimer le Récit Biblique et plusieurs autres articles très intéressant que nous publierons dans notre prochain numéro.

Le Coin Des Chercheurs

 I – Solution des Jeux d’Esprit du Mois de Mai.

 N° 1. Charade : Platane (Plat-Ane).
 N° 2. Qu’èis aco  ? : Li passeroun e li pese  !
 N° 3. Enigme : Les deux villages du canton de Pertuis sans dir et sans eau (sans R et sans O), sont évidemment Sannes et Peypin-d’Aigues.
 N° 4. Devinaio : Lis dès det e dès artèu  !

 II. – A trouver :

 N° 5. Qu’èis aco  ?
 Long coumo Pilato,
 Prim, coumo de pato,
 Dous coumo de mèu,
 Amarcoumo de fèu.
 (Dodo de Maret)
 N° 6. Charade :
 Mon premier est un métal précieux,
 Mon second, un habitant des Cieux, 
 Et mon tout, un fruit délicieux.
 (Jeannette d’Althen)
 N° 7. Devinaio : 
 Se siéu soulet, pode pas rèn  ;
 Sarian dès, vint, trento, emai cènt,
 Qu’uno fournigo nous arèsto.
 Mai, qu’un serjant, un capourau,
 Un ouficié, un generau,
 Vèngue se metre à nosto tèsto,
 Chascun n’en vou, emai de rèsto,
 Milo, cent milo, un milioun,
 Sian uno armado de lioun  !
 ( Loui Caderousso). 

- Il parait que nos ‘Jeux d’esprit’ ont fait la joie de bien des enfants (petits et grands) : nous les continuerons donc très volontiers. Nos félicitations aux jeunes filles du Pensionnat du Sacré-Cœur de Violès dont les solutions ont toutes été parfaitement juste.
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 Le Gérant : N. Macabet Imp. Bonne Presse du midi, Vaison
 FIN