feuille paroissiale du 31 décembre 2021

31 décembre 2021

LETTRE D’INFORMATIONS DU 31 DÉCEMBRE 2021

Eloge de la fragilité

Peut-être l’avez-vous reçu en cadeau pour cette fête de Noël ? Paru il y a 3 ans, un petit livre a été réédité cet automne. Il a pour titre : « éloge de la fragilité ».

Il regroupe les réflexions partagées par des personnes aux profils fort différents : la philosophe Cynthia Fleury, le biologiste Gilles Bœuf, le généticien Axel Kahn, le prêtre et chef d’entreprise Bernard Devert, connu pour être le fondateur d’Habitat et Humanisme ou encore l’administrateur de multinationales Bertrand Collomb.

Que disent-ils ? Loin d’être une faiblesse à éradiquer coûte que coûte, la fragilité représente un merveilleux trésor à reconnaître, à protéger et à valoriser d’urgence.

Pourquoi ? Parce la fragilité fait partie intégrante de notre condition humaine et ce que nous vivons – dans la durée depuis 2 ans - nous le rappelle. Se reconnaître fragile, c’est affirmer que nous avons besoin des autres et que seuls des relations véritables et des rapports réciproques, respectueux de l’autre et de nous-mêmes, peuvent nous conduire à la concorde dans nos vies conjugales, familiales, associatives, communautaires, nationales et internationales.

Un enfant nous est né, un fils nous est donné ! cf. Isaïe chapitre 9
Qu’y a-t-il de plus fragile qu’un enfant ? Tous les jours des enfants naissent, tous les jours des parents sont bouleversés, des grands parents sont attendris ! Voyez Jésus nouveau-né, regardez-le dans la crèche ! et constatez qu’il est cet enfant sur la paille endormi comme nous le chantons dans le cantique Douce nuit.
Depuis plusieurs jours, je me questionne sur cette étable où Jésus, le Fils de Dieu fait homme, naît de la Vierge Marie pour être déposé dans une mangeoire, elle-même pleine de paille pour la nourriture des animaux. Y-a-t-il plus fragile qu’un enfant nouveau-né ? Oui ! Mais qui donc ? Le plus fragile, c’est Jésus, l’enfant-Dieu, nouveau-né sur la paille !

Accueillons donc ce soir la toute première leçon que Dieu, Celui qui est Parfait et Tout-Puissant, nous donne en cadeau. C’est la leçon et le cadeau de la faiblesse. Le grand Dieu s’est fait petit ; le Dieu fort s’est fait fragile ; le Dieu immortel s’est fait l’un de nous, mortel… dans le but d’assumer et d’embrasser – à bras le corps – notre faiblesse.

Pendant toute son enfance, comme chacun de nous, Jésus, le Fils de Dieu devenu homme, a eu besoin – pour sa fragilité – des soins de ses parents. Il a reçu d’eux nourriture, vêtement, maison, éducation, amour et affection, … en retour, Jésus a permis à Marie et à Joseph d’avancer sur leur chemin de vie, sa venue leur a permis de devenir père et mère, les difficultés de sa naissance et de son enfance les ont poussé à la confiance, sa mission de Messie les a conduits à s’interroger quand ils ne comprenaient pas… mais toujours Jésus a respecté ses parents et il a pris soin d’eux.

Et lorsque Jésus inaugurera sa mission, il sera attentif aux personnes qu’il rencontrera, il prendra soin de leurs fragilités, leur apportera réconfort ou guérison, leur donnera le pardon de leurs péchés… Il se laissera même toucher et émouvoir par ceux dont il complimentera la foi, la confiance ou l’audace. Et pour que sa mission continue à travers les siècles, Jésus a institué son Eglise et Il nous a donné l’Esprit Saint pour que, au sein de la maison-Eglise et au-delà, nous sachions nous aimer les uns les autres, c’est-à-dire nous aider mutuellement, parce que nous avons reconnu – sous le regard de Dieu – que tous nous sommes fragiles et que tous, nous avons besoin d’être aidés et sauvés un jour ou l’autre.

Frères et sœurs, la fête de Noël célèbre le mystère du Dieu tout puissant qui vient à nous, dans notre fragilité, pour que nous n’ayons pas peur de Lui. Au contraire, nous sommes invités ce soir à prendre Jésus dans nos bras pour le bercer et nous émerveiller sur cette proximité de Dieu avec nous. N’ayons pas peur ! Aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur nous est né… et l’ange nous indique que c’est au signe de sa faiblesse – emmailloté et couché dans une crèche – que nous reconnaissons Dieu parmi nous. Oui, Dieu vient jusqu’à nous comme Sauveur !
Quel pas ferons-nous ce soir, quelle avancée intérieure ferons-nous pour lui présenter nos faiblesses, notre fragilité, ce qui nous pèse et même nos péchés, le mal que nous avons fait… afin qu’Il nous pardonne, qu’Il nous aide et nous fortifie dans l’espérance que nos vies ont du prix aux yeux de Dieu et que nous pouvons avancer dans la confiance, même quand les circonstances sont difficiles ou confuses.

A l’Apôtre Saint Paul qui avait tenté le chemin de la force et de la dureté, à l’Apôtre Saint Paul qui constatait – et s’en décourageait – sa fragilité et sa faiblesse, Jésus a dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure è dans la faiblesse. » Avec Saint Paul, nous pouvons donc répondre et dire : « c’est très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Cor 12, 9 – 10

Père Michel BERGER, curé

ACTUALITÉS

Message du Pape François pour la journée mondiale de la paix

Dans son message pour la 55e Journée mondiale de la paix du 1er janvier 2022, qui vient d’être publié, le Pape François explore trois voies de paix ou de « développement intégral » à promouvoir : le dialogue intergénérationnel, l’éducation et le travail.

Dans son traditionnel message, le Souverain pontife a commencé par déplorer que le chemin de la paix dans le monde reste encore éloigné de la réalité de beaucoup d’hommes et de femmes et, par conséquent, « de la famille humaine, désormais complètement interconnectée ».

Le Saint-Père propose donc cette année trois voies pour construire une paix durable :

le dialogue entre les générations comme base pour la réalisation de projets communs ;

l’éducation en tant que facteur de liberté, de responsabilité et de développement ;

le travail pour une pleine réalisation de la dignité humaine.

Dialogue entre générations, éducation et travail : des outils pour construire une paix durable

 

1. « Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager qui annonce la paix » (Is 52, 7)

Ces paroles du prophète Isaïe expriment la consolation, le soupir de soulagement d’un peuple exilé, épuisé par la violence et les sévices, exposé à l’indignité et à la mort. Le prophète Baruch s’interrogeait : « Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère, souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ? » (3, 10-11). Pour ces gens, l’avènement du messager de paix signifiait l’espérance d’une renaissance sur les décombres de l’histoire, le début d’un avenir radieux.

Aujourd’hui encore, le chemin de la paix, que saint Paul VI a appelé du nouveau nom de développement intégral,[1] reste malheureusement éloigné de la réalité de beaucoup d’hommes et de femmes et, par conséquent, de la famille humaine, désormais complètement interconnectée. Malgré les multiples efforts visant à un dialogue constructif entre les nations, le bruit assourdissant des guerres et des conflits s’amplifie, tandis que des maladies aux proportions pandémiques progressent, que les effets du changement climatique et de la dégradation de l’environnement augmentent, que le drame de la faim et de la soif s’aggrave et qu’un modèle économique basé sur l’individualisme plutôt que sur le partage solidaire continue de dominer. Aujourd’hui encore, comme au temps des anciens prophètes, la clameur des pauvres et de la terre[2] ne cesse de s’élever pour implorer justice et paix.

À chaque époque, la paix est à la fois un don du ciel et le fruit d’un engagement commun. Il y a, en effet, une “architecture” de la paix, dans laquelle interviennent les différentes institutions de la société, et il y a un “artisanat” de la paix qui implique chacun de nous personnellement.[3] Chacun peut collaborer à la construction d’un monde plus pacifique : à partir de son propre cœur et des relations au sein de la famille, dans la société et avec l’environnement, jusqu’aux relations entre les peuples et entre les États.

Je voudrais proposer ici trois voies pour construire une paix durable. Tout d’abord, le dialogue entre les générations comme base pour la réalisation de projets communs. Deuxièmement, l’éducation en tant que facteur de liberté, de responsabilité et de développement. Enfin, le travail pour une pleine réalisation de la dignité humaine. Ces trois éléments sont essentiels pour « l’élaboration d’un pacte social »,[4] sans lequel tout projet de paix est inconsistant.

2. Dialoguer entre les générations pour construire la paix

Dans un monde toujours en proie à la pandémie qui a causé tant de maux, « certains essaient de fuir la réalité en se réfugiant dans leurs mondes à eux, d’autres l’affrontent en se servant de la violence destructrice. Cependant, entre l’indifférence égoïste et la protestation violente, une option est toujours possible : le dialogue. Le dialogue entre les générations ».[5]

Tout dialogue sincère, même s’il n’est pas dépourvu d’une dialectique juste et positive, requiert toujours une confiance fondamentale entre les interlocuteurs. Nous devons retrouver cette confiance mutuelle ! La crise sanitaire actuelle a accru pour tout le monde le sentiment de solitude et de repli sur soi. La solitude des personnes âgées s’accompagne chez les jeunes d’un sentiment d’impuissance et de l’absence d’une idée commune de l’avenir. Cette crise est certainement douloureuse. Mais c’est aussi une crise qui peut faire ressortir le meilleur des personnes. En effet, pendant la pandémie, nous avons vu de généreux témoignages de compassion, de partage et de solidarité dans le monde entier.

Le dialogue consiste à s’écouter, discuter, se mettre d’accord et cheminer ensemble. Favoriser tout cela entre les générations signifie labourer le sol dur et stérile du conflit et du rejet pour cultiver les semences d’une paix durable et partagée.

Alors que le développement technologique et économique a souvent divisé les générations, les crises contemporaines révèlent l’urgence de leur alliance. D’une part les jeunes ont besoin de l’expérience existentielle, sapientielle et spirituelle des personnes âgées ; d’autre part les personnes âgées ont besoin du soutien, de l’affection, de la créativité et du dynamisme des jeunes.

Les grands défis sociaux et les processus de pacification ne peuvent se passer du dialogue entre les gardiens de la mémoire - les personnes âgées - et ceux qui font avancer l’histoire - les jeunes - ; pas plus que de la disponibilité de chacun pour faire place à l’autre, pour ne pas prétendre occuper toute la scène en poursuivant des intérêts immédiats comme s’il n’y avait ni passé ni avenir. La crise mondiale que nous vivons nous montre que la rencontre et le dialogue entre les générations sont le moteur d’une politique saine qui ne se contente pas de gérer le présent « avec des rapiècements ou des solutions rapides »[6], mais qui se propose comme une forme éminente d’amour de l’autre,[7] dans la recherche de projets communs et durables.

Si, face aux difficultés, nous savons pratiquer ce dialogue intergénérationnel, « nous pourrons être bien enracinés dans le présent, et, de là, fréquenter le passé et l’avenir : fréquenter le passé, pour apprendre de l’histoire et pour guérir les blessures qui parfois nous conditionnent ; fréquenter l’avenir pour nourrir l’enthousiasme, faire germer des rêves, susciter des prophéties, faire fleurir des espérances. De cette manière, nous pourrons, unis, apprendre les uns des autres ».[8] Sans racines, comment les arbres pourraient-ils pousser et porter des fruits ?

Il suffit de penser à la question du soin de notre maison commune. L’environnement, en effet,est « un prêt que chaque génération reçoit et doit transmettre à la génération suivante ».[9] Nous devons donc apprécier et encourager les nombreux jeunes qui s’engagent pour un monde plus juste et attentif à la sauvegarde de la création confiée à nos soins. Ils le font avec préoccupation et enthousiasme, et surtout avec un sens des responsabilités face à l’urgent changement de direction[10] que nous imposent les difficultés nées de la crise éthique et socio-environnementale actuelle.[11]

Par ailleurs, la possibilité de construire ensemble des chemins de paix ne peut être séparée de l’éducation et du travail qui sont des lieux et des contextes privilégiés pour le dialogue intergénérationnel. C’est l’éducation qui fournit la grammaire du dialogue entre les générations, et c’est dans l’expérience du travail que des hommes et des femmes de différentes générations se retrouvent à collaborer, à échanger des connaissances, des expériences et des compétences en vue du bien commun.

3. L’instruction et l’éducation comme moteurs de la paix

Ces dernières années, le budget consacré à l’éducation et à l’instruction, considérées comme des dépenses au lieu d’investissements, a été sensiblement réduit dans le monde entier. Et pourtant, elles sont les premiers vecteurs d’un développement humain intégral : elles rendent la personne plus libre et responsable et sont indispensables pour la défense et la promotion de la paix. En d’autres termes, instruction et éducation sont les fondements d’une société unie, civilisée, capable de créer l’espérance, la richesse et le progrès.

Les dépenses militaires, en revanche, ont augmenté, dépassant le niveau enregistré à la fin de la “guerre froide”, et elles semblent devoir croître de manière exorbitante.[12]

Il est donc opportun et urgent que tous ceux qui ont une responsabilité de gouvernement élaborent des politiques économiques qui prévoient une inversion du rapport entre les investissements publics dans l’éducation et les fonds destinés aux armements. D’ailleurs, la poursuite d’un réel processus de désarmement international ne peut qu’entraîner de grands bénéfices pour le développement des peuples et des nations en libérant des ressources financières à employer de manière plus appropriée pour la santé, l’école, les infrastructures, le soin du territoire, et ainsi de suite.

J’ai l’espoir que l’investissement dans l’éducation s’accompagne d’un engagement plus grand pour promouvoir la culture du soin.[13] Celle-ci, face aux fractures de la société et à l’inertie des institutions peut devenir le langage commun qui abatte les barrières et construise des ponts. « Un pays grandit quand dialoguent de façon constructive ses diverses richesses culturelles : la culture populaire, la culture universitaire, la culture des jeunes, la culture artistique et technologique, la culture économique et la culture de la famille, et la culture des médias ».[14] Il est donc nécessaire de forger un nouveau paradigme culturel à travers « un pacte éducatif global pour et avec les jeunes générations, qui engage les familles, les communautés, les écoles et les universités, les institutions, les religions, les gouvernants, l’humanité entière, dans la formation de personnes matures ».[15] Un pacte qui promeuve l’éducation à l’écologie intégrale selon un modèle culturel de paix, de développement et de durabilité, axé sur la fraternité et sur l’alliance entre l’être humain et l’environnement.[16]

Investir dans l’instruction et l’éducation des jeunes générations est la route principale qui les conduit, à travers une préparation spécifique, à occuper avec profit une juste place dans le monde du travail.[17]

4. Promouvoir et garantir le travail construit la paix

Le travail est un facteur indispensable pour construire et préserver la paix. Il est expression de soi et de ses propres dons, mais aussi effort, fatigue, collaboration avec les autres, puisqu’on travaille toujours avec ou pour quelqu’un. Dans cette perspective fortement sociale, le travail est le lieu où nous apprenons à donner notre contribution pour un monde plus vivable et plus beau.

La pandémie de Covid-19 a aggravé la situation du monde du travail, qui affrontait déjà de multiples défis. Des millions d’activités économiques ont fait faillite ; les travailleurs précaires sont de plus en plus exposés ; beaucoup de ceux qui assurent des services essentiels sont davantage ignorés de la conscience publique et politique ; l’instruction à distance a causé, dans de nombreux cas, une régression de l’apprentissage et des parcours scolaires. Les jeunes qui entrent sur le marché du travail et les adultes victimes du chômage font face aujourd’hui à des perspectives dramatiques.

En particulier, l’impact de la crise sur l’économie informelle, qui souvent concerne des travailleurs migrants, a été dévastateur. Beaucoup d’entre eux ne sont pas reconnus par les lois nationales, comme s’ils n’existaient pas. Ils vivent dans des conditions très précaires, eux et leurs familles, exposés à diverses formes de servitudes et sans système de welfare qui les couvre. S’y ajoute le fait qu’actuellement seul un tiers de la population mondiale en âge de travailler jouit d’un système de protection sociale, ou peut en profiter de manière limitée. Dans de nombreux pays la violence et la criminalité organisée progressent, étouffant la liberté et la dignité des personnes, empoisonnant l’économie et empêchant au bien commun de se développer. La réponse à ces situations ne peut passer qu’à travers un élargissement des possibilités de travail digne.

Le travail, en effet, est la base sur laquelle se construisent la justice et la solidarité dans toute communauté. C’est pourquoi « on ne doit pas chercher à ce que le progrès technologique remplace de plus en plus le travail humain, car l’humanité se dégraderait elle-même. Le travail est une nécessité, il fait partie du sens de la vie sur cette terre, chemin de maturation, de développement humain et de réalisation personnelle ».[18] Nous devons rassembler les idées et les efforts pour créer les conditions et trouver des solutions afin que tout être humain en âge de travailler ait la possibilité, par son travail, de contribuer à la vie de sa famille et de la société.

Il est plus que jamais urgent de promouvoir dans le monde entier des conditions de travail décentes et dignes, orientées vers le bien commun et la sauvegarde de la création. Il faut assurer et soutenir la liberté d’initiative des entreprises et, en même temps, développer une responsabilité sociale renouvelée pour que le profit ne soit pas l’unique critère-guide.

Dans cette perspective, doivent être stimulées, accueillies et soutenues les initiatives qui, à tous les niveaux, motivent les entreprises au respect des droits humains fondamentaux des travailleuses et des travailleurs, en sensibilisant non seulement les institutions mais aussi les consommateurs, la société civile et les entreprises. Plus ces dernières sont conscientes de leur rôle social, plus elles deviennent des lieux où s’exerce la dignité humaine, participant ainsi à la construction de la paix. Sur ce sujet, la politique est appelée à jouer un rôle actif en promouvant un juste équilibre entre liberté économique et justice sociale. Tous ceux qui œuvrent en ce domaine, en commençant par les travailleurs et les entrepreneurs catholiques, peuvent trouver des orientations sûres dans la Doctrine sociale de l’Église.

Chers frères et sœurs, alors que nous cherchons à unir nos efforts pour sortir de la pandémie, je voudrais renouveler ma gratitude à tous ceux qui sont engagés, et qui continuent à se dévouer avec générosité et responsabilité, pour garantir l’instruction, la sécurité et la protection des droits, pour donner les soins médicaux, pour faciliter la rencontre entre familles et malades, pour garantir un soutien économique aux personnes pauvres ou qui ont perdu leur travail. Et j’assure de ma prière toutes les victimes et de leurs familles.

Aux gouvernants et à tous ceux qui ont des responsabilités politiques et sociales, aux pasteurs et aux animateurs des communautés ecclésiales, ainsi qu’à tous les hommes et femmes de bonne volonté, je lance un appel pour que nous marchions ensemble dans ces trois voies : le dialogue entre les générations, l’éducation et le travail ; avec courage et créativité. Et que soient de plus en plus nombreux ceux qui, sans faire de bruit, avec humilité et ténacité, se font jour après jour des artisans de paix. Et que la Bénédiction du Dieu de la paix les précède et les accompagne toujours.

Du Vatican, le 8 décembre 2021

FRANÇOIS

Denier de l’Eglise

Le denier de l’Église est la contribution volontaire des fidèles aux besoins matériels de l’Eglise. Alors que la quête subvient aux besoins pour les charges courantes de la paroisse, votre don au Denier permet au diocèse de donner un traitement mensuel aux prêtres.

MERCI à ceux qui ont déjà donné cette année, donateurs fidèles ou personnes qui ont donné pour la première fois en cette année 2020.
Votre don au Denier est important. Il permet au diocèse de donner un traitement aux prêtres et de leur assurer couverture sociale : maladie et retraite. Les besoins s’élèvent à 15000 Euros par prêtre et par an.
Et les prêtres qui vous servent peuvent, grâce à votre aide, mettre en oeuvre la visée et le projet pastoral fixé et suivi par le curé avec le conseil pastoral.

Merci à ceux qui n’ont pas encore donné cette année ou n’ont jamais participé au Denier de l’église de s’y intéresser.
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement », dit Jésus.
Que chacun donné selon son coeur et selon ses possibilités.
Dieu aime celui qui donne avec joie.

Des dépliants vous seront proposés à la sortie de l’église.

je donne

Denier

Groupe de prière « Soif de Dieu »

Dimanche 9 janvier 2022 de 17h00 à 18h00
Chapelle de la Nativité - 5 Rue Henri Capty - Orange

« Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière ! » Psaume 129,2

Animé par les soeurs Carmélites Messagères de l’Esprit Saint, le groupe de prière a lieu à la chapelle de la Nativité, 5, rue Capty le dimanche de 17h à 18h les

dimanche 12 septembre

dimanche 26 septembre

dimanche 10 octobre

dimanche 7 novembre

dimanche 28 novembre

dimanche 12 décembre

dimanche 9 janvier 2022

dimanche 23 janvier 2022

https://www.orange.paroisse84.fr/Fraternite-seculiere-des-soeurs-carmelites-28.html

 

Vivre le Synode à Orange – Mode d’emploi

A la demande du pape François, avec toute l’Eglise universelle, notre Eglise d’Avignon est entrée dans une démarche synodale le 17 octobre dernier. Le synode est un moyen de faire halte, comme dans un gîte d’étape vers Compostelle pour repenser au chemin parcouru dans notre Eglise particulière. Il nous est proposé

1) de nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et de l’Esprit Saint, seul et en groupe pour « entendre ce que l’Esprit dit aux Eglises ». 

2) de partir de nos expériences concrètes en paroisse, en mouvement, en aumônerie, en mission d’évangélisation, en famille, dans tous les domaines où l’Eglise est présente, pour répondre à deux questions :

Comment marchons-nous ensemble à la suite du Christ ?

Quels pas de plus pourrions-nous faire ?

A Orange, toutes les personnes intéressées par le synode sont invitées à 3 soirées des mardis de la paroisse à la Nativité : les 14 décembre, 11 et 25 janvier. Nous constituerons des petits groupes pour échanger avec un animateur. 3 thèmes sont proposés par le diocèse :

1) écoute, dialogue et mission ;

2) coresponsabilité et écoute de l’Esprit-Saint ;

3) écouter la Parole de Dieu, méditer et célébrer.

Il est important de prévoir de participer à l’ensemble de ces 3 soirées. N’ayons pas peur de cette démarche, accueillons-la comme une opportunité pour échanger sur l’Eglise et tout ce que nous avons la chance de vivre ici à Orange. Croyons que Dieu a quelque chose à nous dire ‘ici et maintenant’. Nos échanges en petits groupes fortifieront notre élan missionnaire.

Rendez-vous

le mardi soir à la Nativité

ou dans vos groupes habituels…

ou dans un groupe que vous pouvez librement constituer. Dans ce dernier cas, merci d’avertir Christine Seurat 06 41 69 72 44

Pour en savoir plus,

consulter le site du diocèse spécialement dédié au synode.

relire l’éditorial du Père Baptiste Vanel

Fiche travail synode 1er Thème

Fiche travail synode 2e Thème

Fiche travail synode 3e Thème

Communion - Participation - Mission

 

AGENDA DE LA SEMAINE

Vendredi 31 décembre - 7e jour dans l’octave de Noël
S. Sylvestre Ier, pape

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

Samedi 1er janvier - Sainte Marie, Mère de Dieu
Solennité

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

17h00 Confessions - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

18h00 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 2 janvier - L’Épiphanie du Seigneur
Solennité

09h00 Messe dominicale - chapelle de l’Hôtel Dieu

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

10h30 Messe dominicale - chapelle du Grès

10h30 Messe dominicale - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

11h00 Messe dominicale - Église de Caderousse ( Saint Michel)

18h00 Messe dominicale - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

Lundi 3 janvier - Lundi après l’Epiphanie
Le Saint Nom de Jésus

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

16h30 Chapelet - Église St Michel - 12 Rue Puits des Voûtes - Caderousse

20h00 - 21h45 Parcours Alpha - Grande salle du presbytère - Boulevard E. Daladier - Orange

Mardi 4 janvier - Mardi après l’Epiphanie

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

18h00 Messe de semaine - Église de Caderousse ( Saint Michel)

20h30 - 22h00 Mardis de la paroisse : La doctrine sociale de l’Eglise (3/3) avec le Père Pierre Coulange - Chapelle de la Nativité - Rue Henri Capty - Orange

Mercredi 5 janvier - Mercredi après l’Épiphanie

07h00 Messe de semaine - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 23h00 Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

16h30 Messe de semaine - chapelle Maison médicalisée du Sacré Cœur

17h30 Confessions - Cathédrale Notre-Dame de Nazareth et de tous les saints - Place Georges Clémenceau - Orange

Jeudi 6 janvier - Jeudi après l’Épiphanie

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 24h00 du jeudi 9h00 au vendredi 22h00 - Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

18h00 Messe de semaine - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

Vendredi 7 janvier - Vendredi après l’Épiphanie
S. Raymond de Penyafort, évêque

00h00 - 22h00 du jeudi 9h00 au vendredi 22h00 - Adoration continue - Oratoire de l’Eglise saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

18h00 - 21h30 Reprise de l’aumônerie des collégiens et des lycéens - Salle paroissiale de la Nativité - 5 rue Henri Capty - ORANGE

Samedi 8 janvier - Samedi après l’Épiphanie

11h00 Messe de semaine - Maison de Retraite Jeanne de Baroncelli

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

17h00 Confessions - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

18h00 Messe dominicale - Église Saint Florent

Paroisse d’Orange

https://www.orange.paroisse84.fr

Presbytère 18 Rue du Renoyer
84100 Orange
04 90 51 86 13
du lundi au samedi de 10 h à 11h45 sauf jours fériés