feuille paroissiale du 27 juin 2020

28 juin 2020
LETTRE D’INFORMATIONS DU 27 JUIN 2020

L’Eucharistie et la dignité du politique

1. Parole de Dieu et choix politiques.

 La politique a toujours été un art difficile. Cet art oscille entre la bénédiction - on peut toujours trouver une phrase de l’Ecriture qui permette de tout bénir - et la dénonciation qui autorise parfois à confondre vérité prophétique et crise de foi. Cela voudrait dire que l’Ecriture nous est abandonnée. On pourrait toujours fonder une analyse politique sur un florilège de citations scripturaires cautionnant et servant de miroir à des positions préalablement établies.

 Au cours de l’histoire, on a tiré de l’Ecriture ce dont on avait besoin, ou, plus exactement, ce que l’on avait intérêt à trouver. Faut-il pour autant revenir à un scepticisme éclairé ou y a-t-il dans l’histoire de notre Eglise un « discriminant » permettant une utilisation de l’Ecriture qui ne soit pas laissée aux aléas de nos choix politiques ? Oui, il y en a un, c’est l’Eucharistie.

2. L’Eucharistie : clef de lecture de l’Ecriture.

 L’Eucharistie, c’est l’acte par lequel Jésus-Christ a vérifié et rendu véridiques les paroles qu’il a prononcées. C’est un acte qui s’impose en tant que Sacrement fondateur à l’Eglise elle-même. La Parole ne peut pas être source de la prise de position de l’Eglise. Il faut la Parole plus le Sacrement ou, si l’on veut, la Parole plus l’action car le Christianisme n’est pas seulement discours, il est Vie. La Parole est Verbe.

 L’espérance d’une résurrection.

 L’Eucharistie, c’est d’abord la démonstration de ce que l’homme peut faire à l’homme. Rappelez-vous la scène prophétique aux yeux de St Jean où le Christ est revêtu d’une tunique de même couleur que celle des empereurs, mais c’est le vêtement des fous. Il est couronné, mais sa couronne est d’épines. On lui remet entre les mains un sceptre, mais il est fait de roseau. On le salue par des génuflexions, mais c’est dans un geste de dérision. Alors Pilate présente Jésus en disant : « Voici l’homme ».

Ne nous fermons pas les yeux l’homme a la capacité de devenir un loup pour l’homme. Mais c’est dans cet état, état où il est « librement entré » comme le dit la prière eucharistique, celui de l’homme défiguré par l’homme, que Jésus a voulu se placer pour montrer qu’il y avait une résurrection possible pour l’homme. L’Eucharistie est à la fois cet endroit où nous célébrons l’événement unique de la mort et de la résurrection du Christ et où nous faisons, en même temps, commémoration de toutes les morts humaines et de la résurrection possible pour chacun d’entre nous.

De là naît un espoir radicalement plus fort que nos possibilités. Regarder le monde avec des yeux eucharistiques, c’est porter les larmes de ce monde pour lui apporter une espérance qui est celle de Dieu.

La conciliation eucharistique.

 La messe est aussi cet endroit étonnant où nous vivons ce que nous ne vivons pas. Je veux dire ceci : des gens qui ne se parlent pas entendent la même Parole ; des gens qui ne partagent pas la même table reçoivent le même repas ; des gens qui ne se connaissent pas sont connus de Dieu. Par conséquent, la communion eucharistique n’est pas fondée sur la conciliation de nos intérêts, de nos marchandages ou de nos bonnes humeurs ; la conciliation eucharistique est l’endroit où Dieu adresse la même vocation, le même appel à toute personne qui passe. Voilà pourquoi, au banquet eucharistique, il n’y a pas d’exclus. Même si les premiers invités ne viennent pas, préférant s’occuper de leurs femmes, de leurs champs ou de leurs maisons, il y a toujours des boiteux, des estropiés, des aveugles, des sans-logis, dont nous faisons partie puisque nous sommes le peuple eucharistique.

Le bien commun donné.

 En nous rassemblant, l’Eucharistie nous renvoie à notre propre activité ; elle nous dénude parce que, quels que soient nos titres ou nos fonctions dans l’Eglise, nous sommes d’abord de pauvres hommes. Nous devenons frères, non pas par nos richesses, mais parce que Dieu se donne à nous, révélant le besoin que nous avons de Lui.

La communion eucharistique qui est notre bien commun est le cadeau que Dieu nous fait. Sans doute, la recherche du bien commun suppose-t-elle des concessions, des marchandages, âpres parfois ; mais, au fond, le bien commun dont l’Eglise doit parler est plus grand que les parties en présence. L’Eucharistie nous rappellera toujours que le pain commun que nous recevons, même si nous en offrons les grains et les prémices, c’est un Autre qui nous le donne.

 La dignité du politique.

 Ainsi doit-on reconnaître qu’il y a dans la vie politique une part qui nous dépasse. Elle est l’incarnation de cette communion que Dieu veut pour l’humanité et qu’il confie à ces pauvres mains humaines chargées de travailler à son avenir. Il est bien porté aujourd’hui de se moquer de la dignité du monde politique, mais cette dignité appartient à la dignité de l’homme telle que le Ressuscité nous la donne à vivre dans l’Eucharistie. Voilà pourquoi, dans l’Eucharistie, Dieu nous traite au dessus de ce que nous sommes. Il nous donne une réalité, il nous donne un Royaume, il nous donne une dignité à laquelle nous n’accédons pas dans la vie de tous les jours. L’Eucharistie est le lieu où nous pouvons convertir notre lecture de la réalité, relancer notre espérance, notre courage et notre dévouement, sachant que ce courage et ce dévouement peuvent aller jusqu’au don de soi, goutte à goutte, jour après jour, mais complet.

3. Conséquences pour aujourd’hui.

 Si donc l’Eucharistie nous donne une clef de lecture de la Parole de Dieu, puisque le Christ a vécu ce qu’il a dit et fait comprendre sa Parole à partir de sa vie, alors un certain nombre de conséquences, rapidement évoquées, me paraissent en découler.

Qui mesure l’homme ?

 Rappelez-vous ce slogan repris dans l’Assemblée Episcopale de Lourdes en 1972 « Tout est politique ». Le Pasteur Dumas, évoquant les positions de John Rawls a cité sa triade : « Liberté - Inégalité - Fraternité ». Le deuxième terme, c’est l’inégalité. Notre triade républicaine est une triade pleine : Liberté, Egalité, Fraternité. Aujourd’hui, il faut avoir un œil critique par rapport à ce langage, parce qu’il n’y a pas de fraternité s’il n’y a pas de père ; il n’y a pas d’égalité si la mesure de l’homme, c’est son voisin qui la donne. Qui mesure l’homme ? Peut-il y avoir liberté s’il n’y a pas un infini de la vocation de Dieu devant cet homme ? Autrement dit, cette triade peut être notre piège. Elle a sa grandeur ; elle correspond sans aucun doute à ce que la culture chrétienne, en un temps, a pu dire de l’homme, mais elle est aussi un enfermement de l’homme ; car pour qu’il y ait un homme, il faut qu’il y ait un espace, qu’il y ait un vide ; il faut qu’il y ait un creux, il faut qu’il y ait un désir.

 N’est-ce pas précisément ce qu’opère l’Eucharistie ? N’est-elle pas la critique de nos totalités quand, d’un seul coup dans cet acte que nous posons - et ce n’est pas pour rien que nous l’oublions si souvent - peut nous être donné un cœur percé par la lance, des mains trouées par les clous, des pieds percés ? Dans un monde que nous rêvons plein et qui n’est jamais que le monde illusoire de notre imaginaire, Dieu n’est-il pas Celui qui ouvre une porte pour ne jamais la refermer ? N’est-il pas Celui qui soulève la pierre du tombeau, fût-ce un tombeau de marbre, pour ne point l’enclore ?

Je crois que l’Eucharistie dans le plein de nos rêves, de nos conflits politiques et idéologiques, est le lieu d’un espace ouvert, parce que c’est le lieu de l’Autre, et, en ce sens-là, célébrer la messe c’est toujours dire à une humanité qui rêve de revenir au sein maternel, qu’elle est née, qu’elle est sortie du tombeau ; qu’elle est peut-être toute nue mais qu’en tout cas c’est à elle de se prendre en charge.

L’Eucharistie ouvre la porte parce qu’elle est le lieu du pain partagé, de la fraction, c’est à dire de la fracture.

 Les pauvres ne sont pas matière à option.

 Puisque c’est l’Autre qui se rend présent, Il se rend présent pour m’indiquer tous les autres, ceux qui crèvent de faim, ceux qui crèvent de Dieu, ceux qui crèvent d’eux-mêmes. Et là, je crois, qu’il faut aller jusqu’au bout. Les pauvres ne sont pas matière à option, fut-elle préférentielle. Le respect des pauvres est un devoir de la Foi, il est naturel à la Foi. Les exclus, les « paumés » ont droit au même pain eucharistique. Mais s’ils sont, eux aussi, les invités du Christ, alors l’engagement à leur égard est indissociable de l’Eucharistie. Il est essentiel à la Foi. Il s’agit d’un devoir de conscience. Mais il faut alors reconnaître que nous préférons des options aux devoirs : elles coûtent moins chères.

 Une parole d’espérance.

 La parole de l’Eglise, je la voudrais pour ma part, parole d’Espérance, parce que, si on laisse les hommes à leurs déceptions, il ne faut pas s’étonner que la Bonne Nouvelle en vienne à être réduite à la nécessité qu’ils entrevoient, ramenée à leurs besoins.

 Ceci vaut pour les jugements portés sur le travail des hommes politiques. Même si nous ne sommes pas d’accord avec eux, comment pourrions-nous leur montrer qu’il y a plus grand qu’eux sans prononcer sur leur tâche une parole d’espérance ?

 En nous enfermant nous-mêmes dans une dénonciation, nous enfermons les autres dans leur position. Et l’Eucharistie, c’est le Sacrement de la Fraternité ; non pas que les conflits soient résolus, non pas que tout devienne rose d’un seul coup, mais en indiquant des devoirs, en ouvrant des pistes, l’Eglise doit constamment affirmer que le pire pécheur est capable de conversion. En aidant les exploités à vivre et à se libérer, il faut en même temps aider les exploiteurs à se convertir. L’Eglise doit apprendre à dire la même parole à tous, parce qu’elle offre la même eucharistie à tous. Cette exigence-là n’est pas compromission, à moins de devenir recherche de solutions moyennes. Elle est, au contraire, vérité si, proposant à chacun ce à quoi Dieu l’appelle, elle l’invite à aller plus loin que l’endroit où il est. Et là, l’Eucharistie est viatique, c’est à dire qu’elle est marche et espérance.

Père Emmanuel DELUEGUE

ACTUALITÉS

LA NEUVAINE

Du mercredi 1er juillet au mercredi 8 : messe à 8h30 à Gabet
sauf
Samedi 4 juillet : 9h00, départ de la cathédrale Notre-Dame d’Orange et marche pèlerinage vers Gabet
Vers 10h45, messe en arrivant à la chapelle de Gabet

Dimanche 5 juillet : 9h00, messe en forme extraordinaire du rite romain

en ajoutant
Lundi 6 juilet : 21h00 – Heure Sainte : Chapelet, Adoration eucharistique, Complies et illumination nocturne de la chapelle

MARDI 9 : FÊTE LITURGIQUE DES BIENHEUREUSES MARTYRES

07h30, messe à la chapelle du Couvent du St Sacrement de Bollène
08h00, départ du pèlerinage à pied depuis Bollène (25 kilomètres de marche)
RDV à la chapelle du Couvent du St Sacrement rue du St Sacrement à Bollène
Contact : David Stephan 06 52 90 80 68

18h30, grand-messe célébrée par Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon.
En raison de l’affluence, il est conseillé d’apporter un siège pliant et une bouteille d’eau.

Elle sera suivie de l’apéritif offert et du repas tiré du sac pour les participants qui le veulent.

La chapelle de Gabet se trouve chemin du Péage – 84100 Orange
A la sortie d’autoroute « Orange Centre », prendre la direction de Caderousse. Après le pont franchissant l’autoroute, prendre à droite. Puis suivre les panneaux, chapelle de Gabet

Retrouvez la prière faite le 9 juillet 2019 lors de l’inauguration du Mémorial des 332 victimes de la Terreur dont les 32 bienheureuses Martyres.

Institut Diocésain de Formation Année 2020-2021

La formation est répartie sur deux années, à raison de cinq week-ends par an. Les week-ends ont lieu à la Maison diocésaine (possibilité d’être logé sur place)

Télécharger le TRACT

A QUI S’ADRESSE CETTE FORMATION ?

Cette formation s’adresse à tous ceux qui souhaitent approfondir la foi chrétienne, la redécouvrir ou la découvrir dans toute sa beauté et son intelligence et ainsi mieux la transmettre.

QUELS SONT SES OBJECTIFS ?

Approfondir la grâce reçue dans le baptême, la rencontre avec le Christ vivant en se nourrissant de la Parole.

Recevoir une formation théologique fondamentale, une meilleure connaissance de la vie ecclésiale et un nouvel élan missionnaire.

Acquérir des outils pour remplir la mission qui leur est confiée au sein de leur paroisse ou du diocèse.

PROGRAMME

La formation se déroule sur deux années structurées en deux axes, l’un théologique et l’un biblique. L’axe théologique aborde l’ensemble des grands thèmes de la théologie : la Révélation, le Christ, l’Eglise, les sacrements, la théologie morale. L’axe biblique comporte deux grands volets, l’Ancien et le Nouveau Testament. S’ajoutent à cet enseignement des compléments divers et des témoins.

 Première année : 5 week-ends + une matinée de récollection.

 Deuxième année : 5 week-ends + pèlerinage final.

 Le témoignage de chaque samedi soir permet d’approfondir de manière existentielle les sujets traités pendant le WE.

 Un pèlerinage à un haut-lieu spirituel clôture les deux années de formation

MÉTHODOLOGIE

Etude de l’Ecriture Sainte comme « âme de la théologie » (cf. Dei Verbum 24) et la réception qu’en fait le Catéchisme de l’Eglise Catholique. Les thèmes sont traités de manière accessible et adaptée aux étudiants et dans le souci d’éclairer leur vie concrète. Les étudiants sont accompagnés dans leur travail par des tutorats.

LES INTERVENANTS ?

Ils sont très divers, en majorité du diocèse. Le directeur de l’IDF est Mlle. Isabel Velasco accompagnée dans cette tâche par le Père Pascal Molemb et une équipe de laïcs.

CALENDRIER

Week-ends : 10-11 octobre, 5-6 décembre, 13-14 février, 10-11 avril, 29-30 mai
Retour du pélèrinage en Terre sainte : 19 septembre

POUR FAIRE L’INSCRIPTION

Renvoyer une lettre de motivation à l’adresse : IDF, 5 rue Mazan, 84000 Avignon avec vos coordonnées ou remplir le formulaire ci-dessous.

Les participants s’engagent pour les deux ans de formation, au rythme de cinq sessions par an, avec une participation complète de la session.

Les frais d’inscription (40 euros/an) sont pris en charge par la structure qui fait l’envoi. Aux participants reviennent les frais des WE (repas, location des salles et hébergement, si besoin).

 N.B. : Les questions financières ne seront pas un frein pour participer à cette formation

Vincent Pham : l’humilité, chemin vers Dieu

Dimanche 12 juillet 2020 à la cathédrale d’Orange, Vincent Pham sera ordonné diacre en vue du sacerdoce.

Parlez- nous de vous et de votre cheminement dans la foi et dans la vocation au sacerdoce...

Je suis né en 1986 au Nord du Vietnam dans une famille paysanne catholique pratiquante de quatre garçons et une fille, dont je suis aîné. J’ai été baptisé 6 jours après ma naissance. Tout petit, c’est ma grand-mère qui m’a appris à prier. Elle m’emmenait chaque jour à la messe à 4 h du matin, comme cela se fait dans mon pays. Et à son contact, ma foi a grandi.

Après ma scolarité, en 2007, je suis allé à l’université au Vietnam pour faire du droit et c’est là qu’un prêtre m’a posé la question : « ne voudrais-tu pas être prêtre ? ». J’avoue que j’ai été surpris par cette question à laquelle je n’ai pas répondu d’emblée…et cette interpellation m’a fait beaucoup réfléchir. La parole de Jésus à Pierre « Suis-moi »(Jn 21, 19) me revenait tout le temps dans le cœur. Quelques mois plus tard, je suis retourné voir ce prêtre en lui disant que je me sentais appelé à être prêtre moi aussi.

Quel a été alors votre parcours ?

En 2007, je suis rentré au petit séminaire dans mon diocèse natal Bui Chu ; en même temps j’ai fait des études de droit à l’université vietnamienne et je me préparais à aller au grand séminaire au Vietnam. Mon père spirituel m’a proposé d’aller faire des études en France. Et à l’exemple d’Abraham, je me suis senti appelé à quitter mon pays et à aller vers celui que Dieu me montrait.

Je suis arrivé en France en 2011 à Pau pour étudier le français. J’ai ensuite passé un an à Jeunesse Lumière près d’Albi et là, j’ai été frappé par la joie des jeunes qui étaient autour du Père Daniel-Ange.

En 2014, Monseigneur Cattenoz m’a accueilli dans le diocèse d’Avignon pour suivre les cours de français que le diocèse proposait aux étrangers. Ensuite, le 8 Septembre 2014, notre Archevêque m’a envoyé au séminaire Saint Jean-Marie Vianney à Ars : j’y ai passé une année de propédeutique, deux années de philosophie et trois années de théologie.

Qu’est-ce qui vous a marqué pendant votre formation au séminaire ?

Durant six ans en formation auprès de l’Ecole Saint Curé d’Ars, c’est la figure du Saint Jean-Marie Vianney qui m’a beaucoup marqué, sa prière humble et son amour de l’Eucharistie. Il est rempli d’humilité avec Jésus et avec ses frères. Ce fut une grâce et une joie pour moi de faire ma formation dans le lieu de vie du Saint Curé.

Quelle est la Parole que vous aimez bien et qui est une lumière pour votre vie ?

C’est la réponse du Curé d’Ars à qui on demandait quelles étaient les trois principales vertus à acquérir, et qui répondit : « La première, c’est l’humilité ; la seconde, l’humilité, et la troisième, l’humilité. »
L’humilité est le meilleur moyen d’aimer Dieu et d’aimer les uns et les autres.

 

Cristiano Sanches : mon bonheur est dans l’engagement !

Dimanche 12 juillet à la cathédrale d’Orange, Cristiano Sanches, membre de la communauté Pantokrator, sera ordonné diacre en vue du sacerdoce.

Quel a été votre cheminement depuis le Brésil jusqu’à la France ?

J’ai 38 ans ; je suis né dans une famille catholique pratiquante de 3 enfants, dans la région de São Paulo.

J’ai rencontré la communauté Pantokrator alors que je cherchais le bonheur ; en 2008, j’ai ressenti un appel à tout quitter pour le Christ. J’ai alors laissé mon travail, ma petite amie, mon ancienne vie, pour me consacrer au Seigneur dans le célibat.
J’ai commencé un discernement vers le sacerdoce, avant d’arriver en France en 2014. J’ai alors appris le français, puis je suis entré au séminaire de Notre-Dame-de-Vie, pour vivre la radicalité de l’Evangile.

Votre famille et votre communauté sont brésiliennes, comment vivez-vous le fait d’être missionnaire en France ?

Le Brésil est certes loin, mais je me sens toujours très proche de ma famille, présent auprès d’eux, car le lien est maintenu.
Quitter ma famille et mes amis est un acte de pauvreté : j’ai laissé tous mes biens pour le Christ. En m’attachant à l’oraison, je suis confiant que le Seigneur prend soin de ceux qui me sont chers.

De plus, les liens établis avec mes frères et soeurs de communauté - ma famille spirituelle - me poussent à la confiance en Dieu, dans l’abandon.

Que vous ont apporté ces années de séminaire ?

Durant ces 6 années de formation, j’ai mûri en étant plongé dans la richesse de la doctrine de l’Eglise. Conscient de ce que l’Eglise nous apporte, je souhaite réveiller la foi chez ceux que je rencontrerai.

Une parole qui vous guide ?

Un jour, un prêtre de Notre-Dame-de-Vie m’a dit :
« Ton bonheur est dans l’engagement ».
C’est exactement ce que je vis : on donne tout, on cherche la volonté de Dieu, et cette volonté, c’est notre bonheur.

BRÈVES

Brèves du 28 juin 2020

Pèlerinage des Pères de Famille dans l’esprit du pèlerinage de Cotignac

Samedi 4 juillet : 05h30 : départ d’Orange

Marche (24 kms) d’Oppède le Vieux jusqu’à Gordes en passant par Notre Dame de Lumières. Bivouac à Gordes.

Dimanche 5 juillet : arrivée à l’abbaye de Sénanque pour la messe. Contact : Cédric Le Bigot 06 42 35 87 14

Ordination sacerdotale

Baptiste Vanel, diacre en vue du sacerdoce, présent à Orange depuis septembre 2019, sera ordonné prêtre dimanche 16 août 2020 à 16h30 à l’église du Sacré-Cœur en Avignon. Prions pour lui et pour les futurs prêtres.

L’Ordination diaconale de Vincent Pham (séminariste du diocèse) et de Cristiano (communauté Pantokrator présente à Bédarrides – Chateauneuf du Pape) aura lieu dimanche 12 juillet à 16h30 à la cathédrale Notre-Dame d’Orange. Merci aux paroissiens de proposer leur aide au curé.

Pélé VTT : pas cette année...

La décision est prise : compte tenu de la crise sanitaire, aucun des deux pélés de l’été n’aura lieu en 2020...rendez-vous en 2021 ! www.pele-vtt.diocese-avignon.fr

A NOTER SUR VOTRE AGENDA

Dimanche 28 juin de 11h00 à 12h00 Messe dominicale - Messe d’action de grâce du Père Pascal Ratiarison pour son ministère à Caderousse suite »

 Eglise Eglise St Michel, Place de l’église, 84860 CADEROUSSE, (...)

Du 1er au 9 juillet Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange suite »

Mercredi 1er juillet de 18h00 à 19h30 Répétition des chants pour la messe des Bienheureuses (9 juillet) suite »

 Grande salle du presbytère - Boulevard E. Daladier - Orange

Dimanche 5 juillet de 10h30 à 11h30 Messe dominicale - Messe d’action de grâce du Père Pascal Ratiarison suite »

 cathedrale : Cathédrale Notre Dame, Place de la mairie, 84100 ORANGE, (...)

Jeudi 9 juillet de 07h30 à 18h00 07h30, messe à la chapelle du Couvent du St Sacrement de Bollène. A 08h30, départ du pèlerinage à pied depuis Bollène (25 kilomètres de marche) jusqu’à la chapelle de Gabet. Rendez-vous à la chapelle du Couvent du St Sacrement, rue du St Sacrement à Bollène. Inscription et contact : David Stephan au 06 52 90 80 68 suite »

 Chapelle du Couvent du St Sacrement, rue du St Sacrement à Bollène

Jeudi 9 juillet de 18h30 à 19h30 Solennité des Bienheureuses Martyres d’Orange - Grand-messe célébrée par Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon. En raison de l’affluence, il est conseillé d’apporter un siège pliant et une bouteille d’eau. Elle sera suivie de l’apéritif offert et du repas tiré du sac par les participants qui le veulent suite »

 chapelle : Chapelle de Gabet, Chemin du Péage, 84100 Orange, (...)

AGENDA DE LA SEMAINE

Samedi 27 juin
S. Cyrille d’Alexandrie, évêque et docteur de l’Eglise

11h00 Messe dominicale - Maison médicalisée de la Deymarde

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

18h30 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 28 juin - 13e dimanche du Temps Ordinaire

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

09h00 Messe dominicale - Chapelle de l’Hôtel Dieu

10h30 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame

11h00 Messe dominicale - Messe d’action de grâce du Père Pascal Ratiarison pour son ministère à Caderousse - Église St Michel

Lundi 29 juin - Saint Pierre et Saint Paul
Solennité

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

Mardi 30 juin
Ss. Premiers martyrs de l’Eglise de Rome

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

18h00 Messe de semaine - Église St Michel

Mercredi 1er juillet

08h30 Messe de semaine - Chapelle de Gabet

09h00 - 24h00 du mercredi 9h00 au jeudi 22h00 - Adoration continue -

Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

18h00 - 19h30 Répétition des chants pour la messe des Bienheureuses (9 juillet) - Grande salle du presbytère - Boulevard E. Daladier - Orange

20h30 - 22h00 Préparation commune au baptême - Grande salle de la Nativité - 5 rue Henri Capty - Orange

20h30 - 22h00 Groupe de lecture de l’encyclique Laudato Si - Grande salle du presbytère - Boulevard E. Daladier - Orange

Jeudi 2 juillet

Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

00h00 - 22h00 du mercredi 9h00 au jeudi 22h00 - Adoration continue -

08h30 Messe de semaine - Chapelle de Gabet

Saint du diocèse fêté ce jour - Bienheureux Pierre de Luxembourg -

Vendredi 3 juillet - Saint Thomas, apôtre
Fête

Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

08h30 Messe de semaine - Chapelle de Gabet

Samedi 4 juillet
Ste Élisabeth du Portugal

Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

09h00 - 10h30 -10h30 Pèlerinage à pied entre la cathédrale Notre-Dame d’Orange et la chapelle de Gabet - Orange

10h45 Messe de semaine - Chapelle de Gabet

18h30 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 5 juillet - 14e dimanche du Temps Ordinaire

Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

09h00 Messe dominicale - Chapelle de Gabet

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

10h30 Messe dominicale - Messe d’action de grâce du Père Pascal Ratiarison - Cathédrale Notre Dame

11h00 Messe dominicale - Église St Michel

17h45 Rencontre des confirmands adultes - Grande salle du presbytère - Boulevard E. Daladier - Orange