feuille paroissiale du 26 juin 2021

27 juin 2021

PAROISSE D’ORANGE

LETTRE D’INFORMATIONS DU 26 JUIN 2021
Quand j’ai crié vers toi, SEIGNEUR...

« Quand j’ai crié vers toi, SEIGNEUR, mon Dieu, tu m’as guéri ; SEIGNEUR, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse... » Psaume 29 (30)

Le miracle s’est produit : Dieu a sauvé son peuple !

C’est la restauration du peuple exilé, son retour au pays qui est dit en termes très imagés : car le peuple était comme un condamné à mort, on le croyait bien rayé de la carte ; quand il rentre, on peut le prendre pour un revenant.

Quand nous lisons ces versets, aujourd’hui, après vingt siècles de foi chrétienne, nous sommes tentés d’y lire une allusion à la Résurrection. Mais ce serait un anachronisme. A l’époque du retour d’Exil, on ne pensait encore pas à la possibilité d’une résurrection individuelle. D’autres textes bibliques, la vision d’Ezéchiel des ossements desséchés par exemple, sont écrits dans le même esprit : la restauration du peuple, le retour d’exil est décrit en termes de résurrection.

Plus tard, beaucoup plus tard, au deuxième siècle av. J.C. (vers 165) quand la foi biblique aura franchi le pas décisif et accueilli la révélation de la foi en la résurrection, ces textes seront relus et on leur découvrira une profondeur nouvelle. Aujourd’hui, quand nous lisons ce psaume ou bien la prophétie des ossements desséchés d’Ezéchiel, nous nous disons « quand ces auteurs employaient des images de résurrection, ils ne pensaient qu’au peuple, mais ils ne croyaient pas si bien dire : ces images sont vraies aussi au plan individuel. »

« Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie. » Désormais pour tous ceux qui croient à la résurrection, Juifs et Chrétiens, cette dernière phrase a pris un sens nouveau. On pourrait en dire autant de bien d’autres phrases de la Bible qui prennent un sens nouveau, au fur et à mesure de l’avancée de la foi juive au long des siècles.

On peut en dire autant également du mot « ALLELUIA ». A l’origine il traduisait seulement la joie et l’allégresse de la sortie d’Egypte, ce qui était déjà considérable. Voici le commentaire des rabbins sur « l’Alleluia » : « Dieu nous a amenés de la servitude à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil au jour de fête, des ténèbres à la brillante lumière, de la servitude à la Rédemption. C’est pourquoi chantons devant lui l’Alleluia ! » Evidemment, aujourd’hui, nous pouvons le chanter avec plus de conviction encore en pensant à la résurrection du Christ et à la nôtre.

De retour à notre psaume : il y a la joie, certes et c’est celle du retour de l’exil, on l’a vu. Mais il y a également beaucoup d’allusions à la période terrible et cette expression étonnante : « Sa colère ne dure qu’un instant ». De quelle colère s’agit-il ? Celle de Dieu, bien sûr. Pendant l’Exil à Babylone, on a eu tout loisir de méditer sur les diverses causes possibles de ce drame ; et on s’est demandé si le malheur du peuple n’avait pas été la conséquence de ses péchés. La seule solution pour ne pas retomber, on le sait bien, c’est de vivre désormais dans la fidélité à l’Alliance : « Que sans fin, SEIGNEUR, mon Dieu, je te rende grâce ! »

 

Diacre permanent Stanislas Tamby

ACTUALITÉS
De nouveau, ils chantent pour nous !

Après une longue absence liée à la crise sanitaire, les Petits Chanteurs à la Croix de Bois font leur grand retour avec une tournée estivale qui les conduira à Orange (84), dimanche 27 juin pour 2 concerts, l’un à 18h30 et l’autre à 20h30 à la Cathédrale Notre-Dame.

Décrits comme des « ambassadeurs de la France » aux « voix cristallines », les Petits Chanteurs à la Croix de Bois comptent parmi les chœurs de garçons les plus accomplis au monde. Leur chœur est renommé pour son ouverture et sa précision.

Vivant en internat en Bourgogne, à Autun, les Petits Chanteurs suivent un cursus musique-étude en horaires aménagés. Cette année fut particulièrement compliquée pour les Petits Chanteurs qui ont été privés de spectacles mais qui se sont orientée sur d’autres projets, notamment sur plusieurs travaux d’enregistrements.

Ce grand retour sur les routes est marqué par une tournée d’été avec un tout nouveau répertoire.

Au programme : des grands classiques de la musique sacrée comme l’Ave Maria de Schubert, Pie Jesu ou le Stabat Mater de Pergolèse mais aussi des œuvres plus actuelles et contemporaines. Un hommage tout particulier sera rendu à Notre-Dame de Paris pendant la soirée.

Ce spectacle familial est accessible à tous. En plus d’un agréable moment, vous apporterez du soutien aux Petits Chanteurs à la Croix de Bois.

Information, réservations et billetterie en ligne

 

ou - pour ceux qui n’ont pas internet - en venant au presbytère (18 rue du Renoyer), de 15h00 à 17h00 les mercredi 9, 16 et samedi 19 juin. Paiement par chèque à l’ordre de Ultreia ou en espèces avec l’appoint. Tarif soutien 30 €, Tarif normal 22 €. Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans.

 

Neuvaine 2021 aux 32 Bienheureuses Martyres d’Orange

Neuvaine de prière aux 32 Bienheureuses Martyres d’Orange dont 29 étaient originaires de Bollène ou bien vivaient dans les monastères de cette ville

Du 1er au 9 juillet 2021

Sauf indication contraire, tous les évènements ont lieu à la chapelle de Gabet – chemin du Péage – 84100 Orange
A la sortie d’autoroute « Orange Centre », prendre la direction de Caderousse. Après le pont franchissant l’autoroute, prendre à droite. Après être passé sous la ligne TGV, prendre à droite au panneau : chapelle de Gabet

Jeudi 1er juillet

8h30, ouverture de la neuvaine par la messe (pas de messe à l’église St Florent)

21h00, conférence : « Portrait des 6 bienheureuses originaires de la Drôme » par monsieur l’abbé Michel Berger, curé d’Orange

du vendredi 2 au jeudi 8 juillet

messe à 8h30 (pas de messe à l’église St Florent)

Samedi 3 juillet

9h00, départ de la cathédrale Notre-Dame d’Orange et marche pèlerinage vers Gabet.
Vers 10h45, messe en arrivant à la chapelle de Gabet.

Dimanche 4 juillet

9h00, messe en forme extraordinaire du rite romain. Pas de messe à l’hôtel-Dieu.

Mardi 6 juillet

21h00, Heure Sainte et prière du chapelet puis illumination nocturne de la chapelle.

Vendredi 9 juillet – fête des Bienheureuses Martyres

8h00, Départ du pèlerinage à pied depuis Bollène (25 kilomètres de marche)
RDV à la chapelle du Couvent rue du St Sacrement - Contact David Stephan 06 52 90 80 68

18h30, grand-messe pour la fête des Bienheureuses Martyres présidée par Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence

Elle sera suivie d’un vin d’honneur. Puis les personnes qui le désirent pourront prendre le repas tiré du sac.

Des tables seront mises à disposition. Prévoir des sièges.

Pour l’entretien de ce lieu de mémoire qu’est la chapelle de Gabet, vous pouvez soutenir l’Association des Amis de la chapelle de Gabet par un don à envoyer au 18, rue du Renoyer 84100 Orange. Contact : 06 63 64 48 24

Les personnes qui souhaitent faire connaître les grâces reçues par l’intercession des Bienheureuses peuvent le faire par courrier à l’adresse postale suivante : Postulation Canonisation Martyres d’Orange - Archevêché d’Avignon - BP 40050 - 84005 Avignon Cedex
ou bien par courriel

Site de la canonisation des bienheureuses martyres

 

Neuvaine Bienheureuses Martyres d’Orange

Pour vous et pour la multitude

suite…

Messe d’installation de Mgr François Fonlupt

Dimanche 11 juillet à 15h00
Métropole Notre-Dame-des-Doms
Avignon

Vendredi 11 Juin 2021, Mgr François FONLUPT était nommé par le Pape François, archevêque de l’archidiocèse d’Avignon.

Nous nous réjouissons. Nous lui souhaitons la bienvenue et l’attendons pour vivre avec lui notre mission de témoins de l’évangile sur cette belle terre du Vaucluse, marquée par une histoire chrétienne si riche.

Dimanche 11 Juillet à 15h, il prendra possession du siège d’Archevêque à la Métropole Notre-Dame-des-Doms. Malheureusement en raison de la capacité limitée des lieux, la participation sera réservée aux seules personnes munies d’une invitation, mais elle sera retransmise en direct sur les media diocésains.

Dimanche 5 Septembre à 15h, à la Cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras, au cours d’une assemblée plus nombreuse et variée, l’Église diocésaine sera heureuse de l’entourer et de prier pour la fécondité spirituelle et pastorale de son épiscopat.

Nous prions pour l’Église de Rodez et Vabres qui doit s’en séparer après dix années de vie partagée.

Réjouissons-nous et prions pour lui et notre Église diocésaine. 

« Église d’Avignon, ne crains pas ! Avance au large. »

+ Mgr Georges Pontier
Administrateur apostolique

Aux membres du Peuple de Dieu qui est dans le Vaucluse

Baptisés, fidèles du Christ,
Laïcs consacrés,
Religieuses et religieux,
Diacres et Prêtres

Frères et sœurs en Christ.

Il y a déjà quelques semaines, au cœur du temps pascal, Mgr Migliore, Nonce Apostolique en France, m’a fait part de la décision du Pape François de me nommer archevêque d’Avignon à la suite de Mgr Jean-Pierre Cattenoz qui a porté la charge votre diocèse pendant 18 années.

Cette nouvelle est venue me surprendre, m’interroger, m’effrayer quelque peu… Il en est ainsi face à un appel inattendu. Comme dans d’autres étapes déterminantes de ma vie, j’ai cherché à recevoir dans la confiance cet appel qui me dépasse. J’ai estimé qu’il n’y avait pas d’éléments qui auraient pu justifier que je me dérobe. J’ai donc répondu positivement. Depuis ce temps, en cette période si particulière de ‘réserve’, avant que la nouvelle puisse être officialisée, mon esprit et ma prière s’orientent vers vous que je vais rejoindre bientôt pour vous servir et servir avec vous notre Église et les hommes et les femmes qui vivent en ce département du Vaucluse.

Pour vous dire dans quelle attitude je vous rejoins, il me semble important de vous partager en quelques lignes d’où je viens.
Ordonné prêtre en 1979 pour le diocèse de Clermont, j’ai servi cette Église pendant 32 années à travers des missions variées que mon évêque a souhaité me confier. Cela m’a permis d’accompagner la vie des personnes, de soutenir l’animation des communautés, d’accueillir tout particulièrement les catéchumènes et les personnes revenant vers le Christ et son Église ; j’ai aussi été amené à rencontrer d’autres croyants et à réfléchir à l’enjeu du lien aux autres religions et à l’estime que nous sommes appelés à manifester aux croyants de diverses confessions.

J’ai été nommé évêque de Rodez par le Pape Benoît XVI et ordonné en la cathédrale de cette ville le 5 juin 2011. Appelé à la servir, c’est donc lié à cette belle Église du Rouergue, que j’ai appris peu à peu mon ministère d’évêque et ai pu le vivre au long de ces 10 années, en relation avec les prêtres, les diacres, les baptisés dont un nombre significatif donne un visage renouvelé aux communautés, les congrégations religieuses apostoliques et contemplatives. Dans le cadre de la Conférence des évêques de France, j’ai été membre pendant six années du Conseil permanent et préside actuellement le Conseil pour les mouvements et associations de fidèles.

Au cours de ces années, l’Église de Rodez a cherché à vivre, et à ouvrir des chemins nouveaux pour être plus justement, dans l’aujourd’hui, signe de la tendresse de Dieu auprès des personnes. Deux années de synode (2015-2017) nous ont permis de baliser ensemble ce chemin. Tout n’a pas été simple bien-sûr, mais ces années ont été passionnantes, nourries de la joie que le Seigneur promet à ceux qui le suivent. L’aventure de cette Église est belle et aussi délicate, dans les transformations qu’elle connaît, les déplacements qui sont à vivre, les chemins nouveaux à explorer. Cela aurait pu se poursuivre… ! J’ai un peu l’impression d’être invité à la laisser au milieu du gué ! Mais je sais qu’un autre pasteur lui sera envoyé pour continuer à accompagner son chemin.

Si je connais quelque peu Avignon et le Vaucluse pour y être passé en période estivale, je ne connais pas votre Église. Sauf, exception notable, l’Institut Notre-Dame de Vie fondé par un enfant de l’Aveyron, le Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant Jésus. Je ne sais de quelle manière, mais je suis certain qu’il accompagne cette étape.

Venant vers vous, j’ai donc tout à découvrir, de la vie des hommes et des femmes de cette terre, de la riche histoire de votre Église, de la variété des communautés, des étapes vécues ces dernières années, de son visage actuel. J’aurai à rencontrer et à apprendre à connaître les prêtres et les diacres que je sais nombreux, à faire connaissance avec les communautés religieuses, à découvrir la diversité de l’engagement des chrétiens et leur manière de témoigner de la proximité du Christ. Pour avoir rencontré Mgr Georges Pontier qui assure l’administration du diocèse en cette période, et échangé avec lui, je sais que vous êtes confrontés à des questions importantes, que des blessures vives peuvent marquer certains. Je sais également votre attente d’un élan et votre souhait de repartir vers un horizon renouvelé.

Je ne viens pas vers vous avec un programme arrêté. J’arrive plutôt les mains nues, souhaitant découvrir et recevoir ce que vous êtes et vivez pour l’accompagner et le servir. Je voudrais d’abord vous demander l’hospitalité, car j’ai besoin de percevoir ce que vous vivez du Christ. Tout appel à quitter est un déplacement, un décentrement de soi pour aller au pays de l’autre et reconnaître en lui le don de Dieu. Je voudrais me tenir dans cette attitude. Vous aurez aussi à m’accueillir et à me découvrir, dans mes capacités et mes richesses, comme dans mes limites et mes pauvretés. Nous aurons donc à vivre réciproquement ce mouvement d’ouverture. Je crois que le Seigneur saura permettre que du nouveau surgisse de cette rencontre. Je suis persuadé que nous saurons nous engager dans cette marche ensemble sur un chemin de synodalité, celui que le Pape François nous présente comme « le chemin que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire ».
Déjà vous êtes présents, et chaque jour davantage, à mon attention et à ma prière. Je vais vous rejoindre bientôt… Un peu de temps est simplement nécessaire pour rendre grâce avec l’Église du Rouergue de ces années que le Seigneur nous a donné de vivre ensemble, et que ses membres m’envoient pour vous rejoindre.

J’ai commencé à écrire ces lignes le jour de la fête de la Visitation. Marie se rend en hâte dans la montagne de Judée pour rejoindre sa cousine Elisabeth dont elle sait qu’elle porte la vie. Cette rencontre si déterminante pour ces deux femmes, leur permettant mutuellement de reconnaître la Vie qui les habite : le Mystère qu’elles portent l’une et l’autre. C’est au cœur de cette rencontre que Marie laisse jaillir le chant de son Magnificat. Le Seigneur ne cesse de promettre des merveilles à ceux et celles à qui il donne de se rejoindre.

Désormais, « vous êtes une lettre du Christ confiée à notre ministère ». 2 Co 3,3
Je vous dis à très bientôt, pour la joie de cette rencontre. Je vous demande avec instance de prier pour moi. Qui pourrait s’estimer digne d’une telle mission ?

Que le Seigneur vous bénisse et vous comble de sa Paix.

Le 11 juin 2021
Solennité du Sacré-Cœur de Jésus

+ François Fonlupt
Archevêque nommé d’Avignon

ACTUALITÉ DU DIOCÈSE> NOMINATIONS - JUIN 2021

Conformément à sa mission d’administrateur apostolique, consistant à « veiller au bon fonctionnement de la vie de cette Eglise, sans prendre pour autant de décision qui orienterait l’avenir », Mgr Georges Pontier, a pris les décisions suivantes.

La renonciation à la charge curiale de Saint-Saturnin-lès-Avignon par le Père Nelson Vega Opazo est acceptée. Il administrera la paroisse jusqu’au 15 août. Il sera envoyé, selon sa demande, comme prêtre Fidei Donum dans le diocèse de Santiago du Chili.

A partir du dimanche 15 août 2021 :

Le Père Thomas Van Binh Khuong est nommé administrateur de la paroisse de Saint-Saturnin-lès-Avignon.

Le Père Benoît Tartanson est nommé vicaire paroissial de Montfavet et membre de l’équipe diocésaine de la Pastorale des Jeunes.

LE LIVRE DU MOIS> DE L’ESPÉRANCE, DE J. PIEPER

N’oubliez pas d’eux choses, nous avertit l’auteur :
La première : « vous êtes sortis du Néant », la deuxième : « c’est Dieu qui vous en a tirés par amour ».
La première pensée, en nous rappelant notre misère, nous garde de l’illusion d’être déjà arrivés - c’est le péché de présomption ; la deuxième, en nous rappelant l’amour de Dieu, nous garde du péché de désespoir...deux contrefaçons de l’espérance. 

L’homme est un pèlerin voyageur ici bas, un être en chemin vers son accomplissement :

de l’image imprimée en nous dès l’origine, vers la ressemblance : « nous serons semblables à Lui car nous Le verrons Tel qu’Il Est ».

Contrairement à ce que prônent les philosophies existentialiste, nihiliste - ou autres philosophies de l’absurde - notre marche n’est donc pas un errement sans but entre l’être et le néant mais un pèlerinage vers notre Patrie Céleste. 

L’espérance naît de deux vertus qui sont nécessaires pour accomplir ce pèlerinage : la magnanimité et l’humilité...

alors que nous sommes plutôt enclins au contraire :
l’indolence et l’orgueil.
En effet, on se croit toujours plus que l’on est, mais on espère toujours moins que l’on devrait être.
Le manque de magnanimité nous enlève l’ambition d’être des saints (on n’y arrivera jamais : c’est le désespoir).
Le manque d’humilité nous fait croire qu’on est déjà des saints (« on ira tous au paradis » : c’est la présomption).

Si le désespoir naturel devant l’épreuve est compréhensible et légitime - même s’il peut justement être surpassé par l’espérance...comme le dit Claudel « l’Espérance c’est le désespoir surmonté » -, en revanche, le désespoir surnaturel, lui, est une contradiction en soi, un auto-déchirement : en effet, l’homme nie alors son propre désir, cette soif de bonheur et d’absolu. 
Saint Thomas parle de ce désespoir comme d’une résistance opiniâtre et blasphématoire contre la grâce : c’est le fameux péché contre l’esprit.
Le commencement et la racine de ce désespoir est souvent l’acédie : une indolence et une tristesse qui viennent de ce manque de magnanimité, mal si courant à notre époque...
À force de dire « peut-être », à force de suspendre le oui, celui-ci se transforme en non définitif - par orgueil finalement - et c’est alors l’évitement par cynisme ou la fuite éperdue dans les plaisirs . 
Or, comme le dit si bien Benoit XVI,

celui qui veut faire de la terre un paradis en fait un enfer parce qu’il demande au temps d’accomplir les promesses d’éternité.

Ce livre est plus que jamais d’actualité pour inciter nos contemporains à retrouver le chemin de l’Espérance, seule réponse à l’illusion d’un bonheur fugace ou à l’angoisse existentielle qui mine notre monde en perte de repère. 

PORTRAIT> UNE VIE D’AVENTURE AVEC PÈRE ANDRÉS

Andrés Zuniga Rivas a été ordonné prêtre le 16 août 2020 à Avignon, et il est actuellement vicaire à Carpentras. Venu du Costa Rica, ce jeune prêtre de 29 ans fait partie du Chemin Néocatéchuménal.

« Le Chemin Néocatéchuménal est une communauté nouvelle, axée sur la redécouverte de la foi et du baptême. C’est une communauté missionnaire ; et c’est à cause de cela, que je me trouve en France aujourd’hui ! »

Troisième dans une famille de quatre enfants, Andrés a vécu une enfance et une adolescence heureuses, dans une famille engagée dans la foi et dans le Chemin Néocatéchuménal.

A l’université, cependant, des amis athées commencent à le questionner : s’il croyait en Dieu, alors l’avait-il vu ? Comment pouvait-il être aussi bête de croire en quelqu’un qu’il ne voyait pas ? C’est vrai, il n’avait jamais vu, ni rencontré Dieu !

C’est ainsi que commence pour lui ce qu’il nomme une crise existentielle assez profonde, un sentiment de vide alors qu’il avait tout pour être heureux : une famille aimante et qui lui avait transmis la foi, un désir de carrière et de fonder une famille... « Je n’ai jamais quitté l’Eglise mais j’avais beaucoup de doutes à l’intérieur. Je me sentais entre le monde et l’Eglise, et me demandais où était la vérité. Comme toute personne, j’avais un désir profond de vivre dans la vérité. Je ne voulais pas être trompé. Ma prière était devenue difficile et je demandais au Seigneur de se faire connaitre de moi, j’avais besoin de le rencontrer. Le Seigneur est resté silencieux un certain temps.

Le Seigneur a mis en moi un désir un peu étrange, le désir d’avoir une vie d’aventure,

 mais je ne savais pas ce que cela voulait dire. »

Andrés accepte d’aller à une rencontre vocationnelle des jeunes organisée par le Chemin Néocatéchuménal. "Cette année-là, au Costa Rica, au milieu d’une foule de 3000 jeunes, il y a eu une prédication très forte, et tout à coup, j’ai senti qu’elle m’était adressée : il y avait Quelqu’un qui m’aimait comme j’étais, avec mes faiblesses et mes doutes. Ensuite un autre prêtre est venu porter son témoignage de vie en disant :

« Chers jeunes, je dois dire que ma vie est une aventure ! »

"A partir de l’ écoute de cette prédication, j’ai commencé à prier dans un dialogue de foi avec le Seigneur et j’ai lancé un défi au Seigneur, en lui demandant de me donner une vie d’aventure comme ce prêtre ! Le Seigneur a relevé le défi et dans cette rencontre vocationnelle, moi qui cherchais ma vie, ce jour-là, je me suis senti appelé à perdre ma vie et que c’était ainsi que j’allais la retrouver. Je ne savais pas trop comment mais je sentais que le Seigneur me disait que si je voulais une vie d’aventure, il m’appelait au sacerdoce ! »

C’est ainsi que, un an et demi plus tard, après avoir été tiré au sort par sa communauté, qui est en mission un peu partout dans le monde, Andrés est envoyé à Avignon pour son séminaire.

"Tout s’est passé dans la précarité et l’humilité humaine, mais je pourrais dire aujourd’hui que ma vie est une aventure, car c’est le Seigneur qui me donne de vivre ma vie comme une grâce du Seigneur ! Dieu parle à travers sa Parole, à travers la prédication, la prière, la communauté chrétienne, mais Dieu parle aussi à travers l’histoire, à travers les événements de chaque jour.

Il n’est donc pas nécessaire pour avoir une vie d’aventure, de quitter son pays, d’être missionnaire, mais seulement de rencontrer l’Amour de Dieu y compris dans la routine de tous les jours, non seulement dans l’intimité personnelle mais aussi en relation avec nos frères…et après c’est une belle aventure qui nous conduira à la vie et au bonheur éternels, telle est notre vocation à tous !"

Résumé d’un entretien avec Martine Racine pour l’émission « Pourquoi le taire » sur RCF Vaucluse,
par Sylvie Testud

 

ET SI ON PASSAIT AU VERT ?> LA SIESTE : ÉCOLOGIE INTÉGRALE EN PROVENÇAL

La sieste est une activité méridionale par nature pleinement respectueuse de soi et de l’environnement : une mise en pratique originale de Laudato Sì (LS), dont il est étonnant de ne pas lire l’éloge dans le chapitre Joie et Paix de cette encyclique. Ses vertus indéniables mais peut-être insoupçonnées en font un exercice essentiel, même s’il pêche par son côté individualiste.
La sieste est à la fois une activité relevant de l’adaptation au climat, avec une économie de moyens rarement égalée ; mais aussi un outil pour pratiquer une saine attention au corps et à notre charge de travail, souvent chronophage et envahissante. La sieste nous donne ce recul prudent face à la frénésie des activités que nous essayons de contenir dans les 24h qui nous sont dévolues. Elle permet la mesure et l’apaisement entre les sollicitations du matin et les réponses de l’après-midi. Blaise Pascal l’a exprimé en ces mots :

« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre »

Certains la pratiquent les yeux clos, en intérieur comme en extérieur ; d’autres les yeux ouverts sur une lecture qui est parenthèse gratuite, moment offert : pas de rentabilité ici, mais une fenêtre sur un autre paysage. Les amateurs de revues pourront lire avec profit Limite, revue d’écologie intégrale ; mais une œuvre poétique est tout aussi adaptée (voir Saint Jean de la Croix), comme une bonne bande-dessinée (je ne peux que conseiller le cycle 1 de Voyage des pères, par David Ratte. Un petit bijou qui suit les aventures des pères des apôtres, à la recherche de leurs fils : c’est que l’on n’abandonne pas les filets de pêche comme cela pour intégrer une nouvelle secte !).

En retrait des sollicitations du monde

La mesure au quotidien est chose rare aujourd’hui. Entre culte de la productivité, invitations des réseaux sociaux et autres capteurs d’attention, promotions et incitations à la consommation, il est difficile d’exercer notre liberté dans la recherche d’une amélioration de notre qualité de vie, par un retrait et un détachement des sollicitations de ce monde. Comment « vivre avec sagesse, penser en profondeur, aimer avec générosité » si nous sommes noyés « par une pure accumulation de données qui finissent par saturer et obnubiler, comme une espèce de pollution mentale » (LS47) ?

La sieste peut être la respiration de notre journée comme le dimanche est la respiration de notre semaine : un nouvel air qui vivifie ou rassérène, et balaie la poussière du quotidien.
Même si elles ne partagent pas une même répartition horaire, je placerais volontiers la pratique de la sieste dans la lignée du ora et labora monastique. Il lui manque juste l’aspect spirituel… mais qui veut remplacer la sieste par l’oraison le peut !

Le Pape François salue l’alliance entre la prière/lecture et le travail manuel, qu’ont initiée les communautés monastiques : « [elles ont] appris à chercher la maturation et la sanctification dans la compénétration du recueillement et du travail. Cette manière de vivre le travail nous rend plus attentifs et plus respectueux de l’environnement, elle imprègne de saine sobriété notre relation au monde » (LS126). Notre choix de lecture au moment de la sieste peut être orienté par cet exemple de pratique.

Repos et Espérance

Dans le cas d’un repos physique les yeux clos, c’est vers Charles Péguy que nous pouvons nous tourner, et ses lignes magnifiques dans Le Porche du mystère de la deuxième vertu :

Le sommeil est peut-être ma plus belle création.
Et moi-même je me suis reposé le 7e jour.
Celui qui a le cœur pur, dort. Et celui qui dort a le cœur pur. (…)
[Je plains] ceux qui travaillent et qui ne dorment pas. (…)
Je leur en veux. Un peu. Ils ne me font pas confiance. Comme l’enfant se couche innocent dans les bras de sa mère ainsi ils ne se couchent point Innocents dans les bras de ma Providence. (…)
La sagesse humaine dit : Ne remettez pas au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même. (…)
Et moi je vous dis Remettez à demain ces soucis et ces peines qui aujourd’hui vous rongent, et aujourd’hui pourraient vous dévorer. (…)
Parce que d’ici demain, moi Dieu, j’aurai peut-être passé.
La sagesse humaine dit : Malheureux qui remet à demain.
Et moi je dis : Heureux, heureux qui remet à demain.
Heureux qui remet, c’est-à-dire : Heureux qui espère et qui dort.
Et au contraire, je dis : Malheureux, malheureux celui qui veille et ne me fait pas confiance. (…) En vérité je vous le dis, celui-là fait offense à ma chère Espérance.

La sieste comme antidote à la tentation de croire que nous pouvons tout faire par nous-même, par exemple sauver le monde. Mais s’il nous manque la prière et l’Espérance, « nous finirions par adorer d’autres pouvoirs du monde, ou bien nous prendrions la place du Seigneur au point de prétendre piétiner la réalité créée par lui, sans connaître de limite. » (LS75)

Graines d’idées

Si cette pratique vous semble trop compliquée à mettre en œuvre ou inadaptée à votre condition physique (argument improbable, mais Dieu aime la diversité), il reste de nombreuses autres initiatives pour prendre soin de soi, des Hommes et de la Terre, dans une relation nouvelle à Dieu.

Selon Adeline & Alexis Voizard :

Je prends le temps de goûter pleinement la saveur de ce que je mange. Je passe au moins 30 min à table ; j’ai conscience que ce que je mange est le fruit de la terre et du travail des hommes, et je rends grâce intérieurement pour cela.

Je pratique régulièrement des jeûnes de technologie. Je renonce à une invitation mondaine pour recevoir un voisin isolé ou une personne de mon entourage qui a besoin de soutien.

Selon ATD Quart-Monde :

J’échange mon savoir-faire avec un voisin isolé : jardinage, cuisine, bricolage…

Je garde les jeunes enfants dont les parents effectuent des démarches administratives ou de recherche d’emploi.

Je réfléchis dans mon entreprise sur les possibilités d’embauche de jeunes sans qualification ou de chômeurs de longue durée.

Selon le site ça commence par moi :

Je laisse un « café suspendu » payé d’avance pour une personne vulnérable dans les commerces participants, ou j’incite mon bar favori à pratiquer cette jolie idée.

Je lutte contre l’affichage publicitaire sauvage et je participe au dialogue citoyen sur la place de la publicité dans ma ville.

Je donne des cadeaux immatériels (adieu l’avoir, vive l’être !).

Bonne sieste, belle Espérance !

ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE > « ET LE VERBE S’EST FAIT CHAIR ». LE MYSTÈRE DE L’INCARNATION AU COEUR DE L’EDUCATION

Par M. Olivier Julien, Chef d’établissement du collège Notre-Dame de la Tour d’Aigues

Le Mercredi 17 Mars dernier, de nombreux Chefs d’Etablissements, animateurs en Pastorale Scolaire ainsi que leurs prêtres accompagnateurs se sont retrouvés pour une journée de recollection à l’invitation de la DDEC du Vaucluse.

Nous fûmes accueillis au Sanctuaire de Notre Dame de Grâce situé dans le Gard entre Avignon et Nimes.

La découverte de ce lieu de culte marial exceptionnel (mais l’on pourrait me rétorquer qu’ils le sont tous, à l’image de celle qu’ils honorent !) fut un émerveillement même si notre montée en voiture ne fut pas aussi symbolique que les ascensions à pied ou à dos de mules des pèlerins du passé.

La tradition fait remonter la création d’une première chapelle votive dédiée à la Vierge et à Ste Victoire, aux règnes de Pépin-le-Bref ou de son fils Charlemagne. Cette pieuse fondation serait liée aux combats menés contre les sarrazins dans la Septimanie de ces temps reculés.

Comme souvent, les sources deviennent plus historiques et précises à partir des X° & XI° siècles

Entre les XII° et XVII° siècle, s’élevait une humble chapelle romane aux modestes dimensions. On y vénérait une « Vierge Noire ».

La tradition stipulait que cette statue avait été dissimulées dans une anfractuosité de rochers pour la soustraire aux profanations sarrasines et aurait été miraculeusement retrouvée par un pâtre à la suite d’un orage, après que la foudre ait frappé la colline. Toujours selon la coutume, cette invention miraculeuse se situait au milieu du XII° siècle….

Au XIV° siècle, l’installation des papes en Avignon bénéficia au sanctuaire malgré les troubles causés par la Guerre dite de « Cent Ans » et les épidémies qui en découlèrent…

Les XV° et XV° siècles furent tragiques avec une lente décadence achevée par les ravages des Guerres de Religion dans une province du royaume particulièrement touchée par les affrontements, massacres et pillages entre catholiques et protestants. La vénérable « Vierge Noire » romane n’y survécut pas….

Les XVII° et XVIII° siècles aboutirent lentement mais surement au lieu marial actuel avec des embellissements constants. En 1634, une statue dorée de la madone à l’enfant fut placée derrière le maître-autel. Nous la vénérons encore aujourd’hui malgré la révolution française qui semble avoir été moins iconoclaste qu’en d’autres lieux, affrontant la population locale et ses prises de positions favorables au sanctuaire.

Spirituellement, c’est à partir de cette époque que Notre Dame de Grace invoquée et reconnue protectrice contre les maladies ou les « accidents de la vie » allait être remerciée par de nombreux ex-voto peints sur divers supports, auxquels le lieu actuel consacre une salle muséale du meilleur gout et du plus grand intérêt théologique, philosophique, historique et ethnologique. 

En effet, signifiant « après le vœu », les ex-voto peints constituent un témoignage irremplaçable de la piété de nos ancêtres en liens constants avec les forces surnaturelles, mais aussi de leur périlleuse vie quotidienne empreinte de dangers que nous avons oubliés, ou que nous combattons désormais avec une certaine facilité…

Mais même grandement démunis pour tout ce qui concernait les moyens technologiques et prophylactiques, nos aïeux n’étaient-ils pas plus solides sur le plan spirituel en se remettant entre les mains de la Mère du Sauveur, celui qui est le début et fin de toute chose, l’alpha et l’oméga, nous protégeant des faiblesses et défaillances de nos humaines conditions ?

Cette question permet d’introduire l’événement central de ce temps de ressourcement marqué par l’enseignement du Père Nicolas BUTTET, prêtre suisse, fondateur de la Fraternité Eucharistein qui accueille notamment, des jeunes en difficulté.

Avec la rigueur d’un grand théologien mais dans un style profondément humain et abordable teinté d’expériences vécues et souvent humoristiques, le Père BUTTET nous a invité à méditer les mystères de l’Incarnation, c’est-à-dire « Dieu qui vient marcher sur la terre parmi les hommes et les femmes ».

Sur le fond, il nous a gratifié de profondes réflexions philosophiques, théologiques et historiques…

Voici un court florilège de ce que nous avons pu entendre et retenir :

Dieu n’est pas une idée, il est quelqu’un !

Le Verbe s’est fait chair, il a assumé ma misère, il l’a abordé jusqu’à l’injuste tragédie de la mort sur la croix.

L’incarnation représente un vrai scandale au regard de l’Histoire humaine. Le fondamental consiste dans le fait que Dieu ait marché sur la terre, pas que l’Homme ait pu accomplir les mêmes gestes sur la lune. 

Jésus ressuscité est le centre de notre foi chrétienne et c’est pour nous aider à le connaitre, à le rencontrer que le dogme, la catéchèse et la morale existent. Cependant, toute vraie relation avec lui se rattache à l’intime et l’indicible.

Dieu ne possède pas de mots pour dire : « je te hais ». La foi conduit à l’amour et sans l’un, l’autre périt.

Le pire des totalitarismes est la suppression de la verticalité entre l’Homme et Dieu et il s’agit d’un véritable enjeu dans nos sociétés occidentales actuelles, en proie à une crise spirituelle profonde. Il nous faut enseigner aux jeunes qu’il leur faut creuser la question de la Foi, que la rencontre avec le Christ sauve !

Entre les deux temps d’enseignement, le Père BUTTET et nos prêtres concélébrèrent une eucharistie précédée d’une adoration du Saint Sacrement et de la proposition du sacrement de pénitence et de réconciliation.

Le déjeuner se déroula en silence, à l’écoute d’une lecture d’un texte du Pape Benoit XVI.

En cette période incertaine, compliquée et parfois difficile, ce temps de ressourcement et de silence a permis tout à la fois, découvertes spirituelles et théologiques et introspection personnelles…

Nous avons pu remercier et louer le Seigneur d’avoir accepté de venir parmi nous au sein de notre Humanité si belle mais tellement vulnérable, ainsi que pour toutes ses merveilles : la Nature, les beautés architecturales et artistiques élaborées au fil du temps, l’enseignement par un esprit brillant mais abordable.

Olivier JULIEN – Chef d’Etablissement du Collège Notre Dame à la Tour d’Aigues.

 

 

IL Y A 100 ANS DANS LE DIOCÈSE> AUTREFOIS DANS LE DIOCÈSE D’AVIGNON, EN JUIN (1871-1971)

LES 150 ANS DE LA COMMUNE (MARS-MAI 1871)

Dans son édition du 3 juin 1871, ​La Revue des Bibliothèques paroissiales du Diocèse d’Avignon, sous le titre Le massacre des otages, rendait compte des événements de la Commune de Paris. Cette période insurrectionnelle, qui dura plus de deux mois, s’acheva fin mai 1871, par ce qui fut appelé la Semaine Sanglante. Il s’agissait pour les insurgés, opposés au gouvernement désigné par l’Assemblée Nationale, d’établir une démocratie directe.

 
Mgr Dubreil, archevêque d’Avignon pendant la Commune

« Nous recevons sur l’épouvantable massacre de otages des renseignements dont nous pouvons garantir la douloureuse exactitude. 
C’est lundi soir, à 9 heures, que les communeux (sic), voyant que les troupes étaient définitivement maîtresses de Paris, transférèrent les otages… Les malheureux prisonniers, les prêtres surtout, furent pendant tout le trajet l’objet des outrages violents de la population.
C’est mercredi, dans un fossé qui se trouve auprès de la prison, qu’eut lieu la première exécution. Cinquante victimes tombèrent ce jour-là sous les balles des assassins, parmi lesquels l’Archevêque de Paris (Mgr Darboy), M. Bonjean, M. Deguerry, curé de la Madeleine, M. Surat, Grand-Vicaire, et deux pères jésuites, les PP. Ducoudray et Alexis Clair.
Vendredi on fit sortir un certain nombre d’otages, on les conduisit dans le cimetière du Père Lachaise, où ils furent fusillés. Parmi eux se trouvaient encore trois pères jésuites, les PP. Olivaint, Caubert et de Benzy.
(…) Le samedi, au moment où les insurgés allaient enfin massacrer le reste de leurs prisonniers, nos troupes arrivèrent et s’emparèrent de Mazas. Parmi les prisonniers qui se trouvèrent ainsi dégagés, était un père jésuite, le R.P. Bazin qui est venu immédiatement à Versailles où il est arrivé dans la matinée de Dimanche. Le R.P. Bazin a fait connaître un détail touchant. Lundi quelques heures avant la translation de Mazas à la Roquette, une personne a pu, au risque de sa vie, faire passer au P. Ducoudray un certain nombre d’hosties consacrées que celui-ci a pu partager avec ses frères prisonniers, avec l’Archevêque, M. Surat et M. Deguerry".

MONSIEUR L’ABBÉ JOSEPH ANTOINE MOUTONNET (1813-1871)

Le 5 juin 1871, l’abbé Moutonnet, à l’âge de 58 ans, quittait cette vie aux Vignères où il était parti se reposer.

Joseph Antoine Moutonnet est né à la Tour-d’Aigues le 16 mars 1813. Il fut ordonné prêtre le 9 juin 1838. Nommé vicaire à Bedoin en juillet, puis au Thor, en décembre de la même année, il fut ensuite vicaire à Saint-Agricol en 1840. Nommé recteur à Montfavet en 1848, il fut ensuite transféré à la cure de Saint-Didier « dans Avignon » en 1852. Il était chanoine honoraire de la Métropole Notre-Dame-des-Doms depuis 1850.

Abbé Moutonnet, sacristie de Montfavet

L’auteur de la nécrologie souligne l’ardeur qu’il a employée à restaurer et embellir l’église de Saint-Didier. Il fut l’auteur de « nombreux ouvrages dont la presse du pays a plusieurs fois parlé avec éloge. Ce n’est pas là néanmoins tout son mérite, ce prêtre modeste a fait par sa plume et par son zèle d’autres œuvres demeurées inconnues, mais il en aura trouvé devant Dieu la meilleure récompense ».

LES ARCHIVES, EN 1971

Nihil novi sub sole ! Dans le bulletin diocésain n°12 de 1971, une note concernant les archives paroissiales, et donnant quelques prescriptions, s’achevait ainsi :

Paperasse ! dira-t-on. Non ! Charité !
Charité pour ceux qui nous succéderont.
Charité pour les paroissiens qui ont besoin d’un renseignement ou d’un acte
Charité pour nous-mêmes qui saurons où trouver les documents dont nous aurons besoin et gagnerons un temps plus utile pour d’autres tâches.

Abbé Aubert, archives privées

Même si la note n’est pas signée, on peut penser qu’elle provient de l’archiviste de l’époque, depuis 1967, l’abbé Eugène Louis Alfred Aubert. Originaire de Mondragon où il est né le 28 octobre 1905, après son ordination le 22 décembre 1922, il fut vicaire à Bollène, puis curé du Beaucet en 1935, curé-doyen de Mormoiron en 1943, curé de Camaret en 1957 puis aumônier de l’Enclos Saint-Jean et archiviste en 1967. Il est décédé le 4 juin 1972.

 

Abbé Bruno Gerthoux
Archiviste

NOUVELLE ÉVANGÉLISATION> L’EFFUSION DE L’ESPRIT SAINT EN PAROISSE, C’EST POSSIBLE ?

Voyons comment une paroisse a répondu à cette question.

Nous sommes à Nantes, avec le Père Philippe Marot et Aurore et Xavier. Tous trois sont membres de la communauté de l’Emmanuel.

Arrivant dans la paroisse de la Madeleine, le Père a un rêve, « remplir » encore plus cette église, de 1200 places avec 1000 personnes à la messe, dont 60% a moins de 16 ans.

La paroisse met en place l’adoration perpétuelle. Naissent alors des liens plus fort entre les paroissiens.

« C’est comme une sorte de va-et-vient, on dépose devant le Seigneur qui ensuite nous envoie vers l’extérieur. »

Force est de constater que la mission a suivi le développement de l’adoration.

Un petit groupe de prière est aussi formé, et des effusions personnelles (à la fin de parcours) proposées aux uns et aux autres.

À la fin du premier projet pastoral de deux ans, la paroisse « reçoit un appel » du Pape François, et une lettre pastorale de l’évêque les encourageant à avancer.

Un appel à passer d’une Équipe d’Animation Pastorale à une Équipe d’Animation Pastorale missionnaire, aboutissant, au terme d’un an et demi, à une mission.

Cette mission a fait grandir cette envie de participer à la mission. Des missionnaires qui s’occupaient de la logistique, d’autres de l’annonce explicite ;

Et voilà que cela a éveillé un désir missionnaire chez tous les participants.

Le Père se pose alors cette question :

« Quand les gens sont-ils là ? »

Puis partant du constat que "tout le monde est là pour la messe le dimanche", il imagine une messe avec une homélie de trois minutes suivie un enseignement de 30 minutes « topo » sur l’effusion de l’Esprit Saint.

On prévient les paroissiens, pas de surprise, pas de piège.

Et on prévoit le service enfants sur le même thème, simultanément.

Second problème, la date : Pentecôte ? Trois jours, tout le monde est absent ou de communion ….

La période creuse ? c’est janvier, on prend les 4 dimanches qui précèdent les vacances pour parler de l’Esprit Saint.

L’organisation ?

Une annonce dans le bulletin paroissial en décembre.

Annonce du parcours et définition, « prévoyez d’être renouvelés dans l’Esprit Saint »

Puis les 4 dimanches pour faire grandir le désir.

Enfin, le cinquième dimanche : « Ceux qui veulent être renouvelés, avancez ! »

Un choix posé pour la communauté paroissiale toute entière pour que tous ensemble soient missionnaires pour la paroisse.

Il y avait d’une part, les convaincus, ceux qui avaient déjà vécu une effusion de l’Esprit Saint, et d’autre part, ceux qui avait conscience que cela pouvait être important, et ceux, complètement en dehors du coup.

Enfin, le jour J, au cours de la messe, après le credo et … 95 % des gens se sont avancés !! Devant les marches de l’autel, tous à genoux.

Une prière explicite préparée, des chants à l’Esprit Saint.

Il y avait un désir profond d’être renouvelé, d’avancer dans la mission, tout simplement

Quels ont été les fruits ?

Cela a éveillé un désir missionnaire chez de nombreux paroissiens.

« On a regardé de manière nouvelle notre mission baptismale »

Quelques paroissiens ont témoigné d’avoir été profondément renouvelés.

Comme communauté, le groupe de prière est passé de 40 à 80-100 personnes chaque semaine.

Les échanges entre les paroissiens sont plus profonds, les relations ont été transformées : de mondanité vers des échanges vrais. Une grâce de fraternité, un désir d’être missionnaire.

Quelques semaines plus tard, des paroissiens partaient en mission pour le Rocher.

Toute la paroisse a prié, simplement à la fin de la messe, pour porter ces paroissiens qui devaient quitter la paroisse.

Aujourd’hui, l ‘éveil missionnaire demeure.

 

Comment expliquer l’effusion en quelques mots ?

Si vous n’avez pas été confirmé, on va vous préparer à la confirmation.

Si vous avez été confirmé, parfois l’Esprit Saint est endormi au fond de vous, c’est une manière de réveiller ce désir missionnaire auquel nous avons tous été appelés par notre baptême. Avez vous le désir de faire tomber ces peurs pour aller évangéliser ?

Le Père nous donne aussi l’image du verre de lait et du chocolat : si on ne remue pas, le chocolat se repose au fond, le lait devient tout blanc. Si on ne prends pas l’habitude de le réveiller, l’Esprit Saint s’endort, comme le chocolat …

 

Ce témoignage est extrait d’un atelier du Congrès Mission.

Le prochain Congrès Mission est décentralisé dans plusieurs villes de France cette année.

Il se tiendra les 1er, 2 et 3 octobre 2021, notamment à Marseille, Lyon et Toulouse.

PATRIMOINE> AIGUEBELLE : UNE TRAPPE DANS SON SIÈCLE

Dans la Drôme, tout près de l’enclave de Valréas, cette Trappe va vous faire voyager dans le temps et dans l’espace...

Venant de Grignan par Réauville, en bordure d’un giratoire très banal, paît un troupeau de vaches, chose insolite dans le Midi. En bon touriste, je m’arrête dans les meuglements. En face, une croix de fonte sur son socle de pierre, puis un oratoire à saint Joseph portant l’Enfant Jésus : je suis en approche de l’abbaye. La route s’enfonce dans un sous-bois dense qui débouche sur un vallon encaissé, au confluent de trois ruisseaux cascadant et limpides : le Rang et la Flamenche au nord, la Vence au sud qui donnèrent leur nom : les belles eaux, Aiguebelle…

Aiguebelle cloitre

Un site typique de l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance (O.C.S.O.) sur lequel une douzaine de moines venant de l’abbaye de Richemont bâtirent leur nouvelle fondation au XIIe siècle, dédiée à Notre Dame. Huit siècles d’une histoire mouvementée : ils ne sont plus que trois en 1791 lorsque la Révolution les chasse. En 1815, des cisterciens français issus de la Trappe et émigrés en Suisse rachètent les lieux. Ils sont aujourd’hui une bonne vingtaine. Commencez par vous promener entre ces bâtiments agricoles toujours en activité : hangars abritant herses, charrues, tracteurs et charrettes que vous croiserez en semaine. À votre droite, les bâtiments conventuels, le magasin, l’abbatiale. 

À votre gauche, le Mémorial. Le mémorial ? Oui, car cette abbaye est la maison mère de la Trappe de Tibhirine où en 1996, 7 moines sont enlevés, égorgés puis décapités avec leur prieur Dom Christian de Chergé. Ce petit musée très sobre en célèbre la mémoire, ainsi que celle des douze autres religieux et religieuses qui furent assassinés en Algérie à cause de leur foi dans les mêmes années, dont Mgr Claverie, évêque d’Oran. Leurs biographies, leurs photos, leurs souvenirs vous présenteront des parcours émouvants. Ils furent béatifiés le 8 décembre 2018 dans la cathédrale d’Oran. 

En sortant, montez les quelques marches qui vous mènent au pied de la falaise où s’ouvre la grotte… de Lourdes… Là, à la lumière vacillante des bougies, vous apercevrez des chapelets, des médailles, des photos glissés dans les failles du rocher ; vous lirez les ex-voto de marbre attestant que la Vierge a entendu la détresse de pèlerins… des billets de papier sont glissés entre les pierres : ne soyez pas indiscret, ne les lisez pas, ce ne sont que de pauvres peines, de douloureux petits secrets si personnels confiés à la mansuétude de la Bonne Mère…

Passez ensuite le minuscule pont de pierre au-dessus du ruisseau et suivez l’étroit chemin à flanc de falaise qui longe le ruisseau cascadant qui vous conduira à l’abbatiale. Sa visite est libre. J’ai eu la chance d’y entrer un jour de fête en janvier dernier, la messe venait de commencer avec une assistance d’une dizaine de personnes masquées – Covid oblige – Le soleil entrait par les trois oculi de la paroi sud sous la forme de puissants faisceaux de lumière dans lesquels dansait la poussière… la lumière, l’architecture romane, le chant des moines, la liturgie : un de ces moments inspirés qui transfigure une journée. 

Il vous reste à passer au magasin des produits monastiques, dont beaucoup sont produits par les moines d’Aiguebelle qui vivent de leur travail manuel : 

Le Mémorial de Tibhirine

Tout d’abord, la fameuse croix de Tibhirine, réplique de l’icône « écrite » par la sœur Françoise en 1996 sur les indications de Christian de Chergé : « Le Christ, représenté en majesté dans « le geste invaincu de l’Amour embrassant le monde », en habit blanc évoquant la Transfiguration, drapé de rouge signifiant sa royauté, les yeux ouverts, les mains tournées vers le haut et tenues par des étoiles de lumière symbolisant son amour pour tous les hommes, est montré ressuscité comme écrit sur l’écriteau (en arabe) : « Il est ressuscité ». « C’est l’amour, et non les clous, qui le tenait fixé à ce gibet que nous lui avions taillé. » (Père Christian de Chergé)

Je vous recommande aussi les tisanes cultivées, ramassées et traitées par les moines, de même que le Lavandin de Provence huile essentielles, sans oublier le miel et le pollen de fleurs du rucher de l’Abbaye.

La partie librairie est très bien fournie : bref, un modèle de magasin monastique.

Quittez le parking par le haut de l’Abbaye devant l’hôtellerie monastique, énorme construction du XIXe d’un style hésitant entre caserne et pensionnat, qui peut vous accueillir pour des séjours, puis prenez la route de Montjoyer : le paysage devient sauvage, désertique… l’étroite route serpente sur des kilomètres entre les rangs de lavandes, les bosquets de chênes verts clôturés : les truffières ! Gardez l’espoir : vous récupèrerez les nuisances du siècle un peu plus loin, vers Grignan.

François-Marie Legœuil

Pèlerinage de l’hospitalité de Lourdes 2021

Du 7 août à 08h00 au 11 août à 18h00

Vous désirez accompagner les personnes malades ou handicapées à Lourdes, vous êtes malade ou handicapé et vous ne pouvez pas effectuer le pèlerinage tout seul ? vous êtes jeune et vous avez envie de donner du temps pour les autres ? vous êtes médecin ou infirmier(e) ? et vous voulez rendre service aux malades ? l’Hospitalité vous accueille au mois d’août 2021 pour encadrer son pèlerinage annuel à Lourdes

L’Hospitalité a bien prévu de proposer son pèlerinage annuel au mois d’août 2021

Après la journée de préparation du pèlerinage du 1er août à l’église Saint-Ruf à Avignon, le départ aura lieu le 7 août et le retour le 11 août, sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires.

Cette année, 6 parcours sont proposés :

hospitalier

malade (il s’agit d’une pré-inscription)

pèlerin

jeune hospitalier (12 à 18 ans)

animateur jeune

jeune enfant (0 à 12 ans)

Comme l’année dernière, vous pouvez désormais vous inscrire par Internet (petit mode opératoire ci-dessous) :
https://hospitalite-avignon.myriam.io/lourdes2021

En vous inscrivant par internet, vous réduisez le travail de saisie de données pour les personnes aidant à l’organisation logistique du pèlerinage et vous limitez les erreurs de retranscription aux conséquences parfois fâcheuses lorsqu’il s’agit d’une adresse postale ou d’un numéro de téléphone.

Il est, toutefois, toujours possible de s’inscrire, par papier grâce aux bulletins qui sont dans le site de l’Hospitalité .

Pour mémoire, l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes du diocèse d’Avignon est une association de personnes bénévoles qui travaillent en commun au service des personnes malades ou handicapées, en particulier pendant le pèlerinage annuel à Lourdes, généralement en Août. Bénévoles ? Peuvent être bénévoles toutes les personnes ayant le désir d’aider et de rendre service. Aucune expérience médicale n’est nécessaire.

L’Hospitalité s’adresse également aux médecins et aux infirmières qui désireraient accompagner bénévolement les personnes malades ou handicapées.

Venez rencontrer Marie à Lourdes ! elle vous attend !

 

Donner une deuxième vie aux fournitures scolaires !

En cette fin d’année scolaire, certaines des fournitures scolaires peuvent être gardées, mises de côté et offertes à d’autres enfants qui en manquent : crayons, stylos, gommes, règles, rapporteurs, compas, équerres... même un peu abîmés.
Tout sauf des cahier

Collecte de fournitures scolaires pour les enfants des paroisses desservies par le Père Pascal à Madagascar le Père Pascal a desservi la paroisse de Caderousse de 2018 à 2020. Il a également assuré de nombreux services à la paroisse d’Orange.

Fin août, il est retourné dans son diocèse d’Antsirabé à Madagascar.

Comme chacun sait, Madagascar est un des pays les plus pauvres du monde. En 2019 selon les sources officielles 92% de la population est considérée comme pauvre, 75% vivent avec moins de 1.90$ /jour. Seuls 15% de la population disposent de l’électricité. C’est dire si les besoins sont énormes ! C’est la raison pour laquelle l’association paroissiale St Martin de Caderousse met en place une collecte de fournitures scolaires destinée aux enfants des villages desservis par le Père Pascal.

 

Le Père Pascal en septembre 2019 à Caderousse

 

 

 

 

 

 

 

Une des paroisses Malgache du Père Pascal

 

 

 

 

Les routes ne sont en très mauvais état. (seul 5000Km des 50000Km de réseau routier sont goudronnés). Dans les campagnes, les animaux assurent la totalité des transports.

 

 

 

En été, par temps de pluie, les routes sont impraticables

 

 

 

 

 

 

Les élèves de l’école d’un des villages desservi par le Père Pascal

 

 

 

 

 

 

Une salle de classe : le matériel est très vétuste, les classes sont surchargées et les fournitures pour les élèves sont rares !

 

 

Organisation de la collecte :

Les objets collectés se limiteront aux fournitures scolaires (même ayant déjà servi mais en bon état) Pour limiter le coût du transport en raison du poids, la papèterie est exclus : (cahiers, ramettes, etc…) La collecte se déroulera du 1er juin au 30 août. Les points de collectes sont situés : à l’église de Caderousse, à l’accueil paroissial de la paroisse d’Orange 18 rue du Renoyer du lundi au samedi de 10h à 11h45.

 

Garanties de la distribution du produit de la collecte :

Les fournitures scolaires collectées seront expédiées par l’association paroissiale St Martin de Caderousse à l’association Aide au tiers monde basée à Sars Poterie dans le département du Nord.

Cette association réalise un à deux envois annuels de conteneurs maritimes vers Madagascar. Le produit de notre collecte sera joint à l’un de ces envois. Ce conteneur partira du Havre vers Toamasina qui est le principal port de Madagascar. Là, le conteneur sera réceptionné par les sœurs d’un couvent local qui récupèrera les cartons de notre collecte et les remettra au Père Pascal qui en assurera la distribution à partir du village d’Ambatofotsy dans le diocèse d’Antsirabe.

Le temps total d’acheminement de la collecte est de l’ordre de 2 à 4 mois.

Le Père Pascal nous rendra compte de l’arrivée et de la distribution des colis.

Merci de votre générosité et de votre confiance.

 

 

 Jean Rousset

Président de l’association paroissiale St Martin de Caderousse

AGENDA DE LA SEMAINE

Samedi 26 juin

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

17h30 Confessions - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

18h30 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 27 juin - 13e dimanche du Temps Ordinaire

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

09h00 Messe dominicale - chapelle de l’Hôtel Dieu

10h30 Messe dominicale - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

11h00 Messe dominicale - Église de Caderousse ( Saint Michel)

18h00 Messe dominicale - Église Saint Florent

Lundi 28 juin
S. Irénée, évêque et martyr

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 647 999 suivi de # - Par téléphone

Mardi 29 juin - Saint Pierre et Saint Paul
Solennité

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 20h00 Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 647 999 suivi de # - Par téléphone

17h15 Messe de semaine - Église de Caderousse ( Saint Michel)

19h00 Messe de semaine - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

Mercredi 30 juin
Ss. Premiers martyrs de l’Eglise de Rome

07h00 Messe de semaine - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 20h00 Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 647 999 suivi de # - Par téléphone

Jeudi 1er juillet

08h30 Messe de semaine - chapelle de Gabet

09h00 - 20h00 Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 647 999 suivi de # - Par téléphone

12h00 - 24h00 Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

21h00 Conférence « Portrait des 6 Bienheureuses originaires de la Drôme », par le père Michel Berger - Chapelle du Gabet - chemin du Péage - Orange

Vendredi 2 juillet

Toute la journée Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

08h30 Messe de semaine - chapelle de Gabet

09h00 - 20h00 Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 647 999 suivi de # - Par téléphone

10h30 Messe de semaine - chapelle Maison médicalisée Raoul Rose

12h00 Saint du diocèse fêté ce jour - Bienheureux Pierre de Luxembourg -

Samedi 3 juillet - Saint Thomas, apôtre
Fête

Toute la journée Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

09h00 - 10h30 -10h30 Pèlerinage à pied entre la cathédrale Notre-Dame d’Orange et la chapelle de Gabet - Orange

10h45 Messe de semaine - chapelle de Gabet

11h00 Messe de semaine - Maison de Retraite Jeanne de Baroncelli

17h30 Confessions - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

18h30 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 4 juillet - 14e dimanche du Temps Ordinaire

Toute la journée Neuvaine des 32 Bienheureuses Martyres d’Orange -

09h00 Messe dominicale - chapelle de Gabet

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

10h30 Messe dominicale avec la chorale Polysonances et la mezzo soprano Annunziata VESTRI - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

11h00 Messe dominicale - Église de Caderousse ( Saint Michel)

18h00 Messe dominicale - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)