feuille paroissiale du 26 février 2022

27 février 2022

LETTRE D’INFORMATIONS DU 26 FÉVRIER 2022

Une spiritualité de communion

Le 6 janvier 2001, pour la clôture de la grande année jubilaire de l’an 2000, le pape Saint Jean Paul II a donné pour toute l’Eglise la lettre apostolique Novo millenio ineunte : au début du nouveau millénaire.
Lors de notre réunion de doyenné, jeudi dernier 24 février 2022, alors que nous faisions le point sur la manière dont les différentes paroisses vivent le synode mis en route par le pape François sur le thème de l’Eglise, nous avons fait mémoire de l’encouragement de Saint Jean Paul II à vivre la spiritualité de communion. Pour notre méditation, en ce dimanche où nous nous réjouissons de l’ordination diaconale de Joris Roland, je vous invite donc à lire (ou à relire) avec profit cette exhortation.
Père Michel Berger

43. Faire de l’Église la maison et l’école de la communion : tel est le grand défi qui se présente à nous dans le millénaire qui commence, si nous voulons être fidèles au dessein de Dieu et répondre aussi aux attentes profondes du monde.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Ici aussi le discours pourrait se faire immédiatement opérationnel, mais ce serait une erreur de s’en tenir à une telle attitude. Avant de programmer des initiatives concrètes, il faut promouvoir une spiritualité de la communion, en la faisant ressortir comme principe éducatif partout où sont formés l’homme et le chrétien, où sont éduqués les ministres de l’autel, les personnes consacrées, les agents pastoraux, où se construisent les familles et les communautés.

Une spiritualité de la communion consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères qui sont à nos côtés.

Une spiritualité de la communion, cela veut dire la capacité d’être attentif, dans l’unité profonde du Corps mystique, à son frère dans la foi, le considérant donc comme « l’un des nôtres », pour savoir partager ses joies et ses souffrances, pour deviner ses désirs et répondre à ses besoins, pour lui offrir une amitié vraie et profonde.

Une spiritualité de la communion est aussi la capacité de voir surtout ce qu’il y a de positif dans l’autre, pour l’accueillir et le valoriser comme un don de Dieu : un « don pour moi », et pas seulement pour le frère qui l’a directement reçu.

Une spiritualité de la communion, c’est enfin savoir « donner une place » à son frère, en portant « les fardeaux les uns des autres » (Ga 6,2) et en repoussant les tentations égoïstes qui continuellement nous tendent des pièges et qui provoquent compétition, carriérisme, défiance, jalousies. Ne nous faisons pas d’illusions : sans ce cheminement spirituel, les moyens extérieurs de la communion serviraient à bien peu de chose. Ils deviendraient des façades sans âme, des masques de communion plus que ses expressions et ses chemins de croissance.

45. Les lieux de la communion doivent être entretenus et étendus jour après jour, à tout niveau, dans le tissu de la vie de chaque Église. La communion doit ici clairement apparaître dans les relations entre les évêques, les prêtres et les diacres, entre les pasteurs et le peuple de Dieu tout entier, entre le clergé et les religieux, entre les associations et les mouvements ecclésiaux. Dans ce but, les organismes de participation prévus par le droit canonique, comme les conseils presbytéraux et pastoraux, doivent toujours être mieux mis en valeur. Ceux-ci, comme on le sait, ne s’inspirent pas des critères de la démocratie parlementaire, car ils agissent par voie consultative et non délibérative ; toutefois, ils ne perdent pas leur signification ni leur importance à cause de cela. En effet, la théologie et la spiritualité de la communion inspirent une écoute réciproque et efficace entre les pasteurs et les fidèles, les tenant unis a priori dans tout ce qui est essentiel, et les poussant, d’autre part, même dans ce qui est discutable, à parvenir normalement à une convergence en vue de choix réfléchis et partagés.

Dans ce but, il faut faire nôtre la sagesse antique qui, sans porter aucun préjudice au rôle d’autorité des pasteurs, savait les encourager à la plus grande écoute de tout le peuple de Dieu. Ce que saint Benoît rappelle à l’Abbé du monastère, en l’invitant à consulter aussi les plus jeunes, est significatif : « Souvent le Seigneur inspire à un plus jeune un avis meilleur ». Et saint Paulin de Nole exhorte : « Soyons suspendus à la bouche de tous les fidèles, car dans tous les fidèles souffle l’Esprit de Dieu ».

Saint Jean Paul II

ACTUALITÉS

Ordination diaconale de Joris Roland (2e mise à jour)

dimanche 27 février à 16h00 à la cathédrale Notre-Dame d’Orange

Le dimanche 27 février à 16h00, Mgr François FONLUPT, notre archevêque, ordonnera diacre Joris ROLAND à la cathédrale Notre-Dame. La cathédrale ouvrira à 15h00.

Un baby sitting est organisé à l’école Notre-Dame pour les enfants de 3 à 6 ans. Contacter la paroisse : 04 90 51 86 13.

La cérémonie connaîtra un prolongement festif sur le parvis sud et la place de la mairie jusqu’à 19h00.

Ce jour-là, il n’y aura pas de messe à la cathédrale Notre-Dame à 10h30 et à 18h00.

Vendredi 25 février, à 20h00, une veillée de prière (1 heure) avec Joris et les jeunes de l’aumônerie paroissiale aura lieu à la chapelle de la Nativité.

Du 18 au 26 février, tous les paroissiens sont invités à vivre une neuvaine de préparation à cette ordination.

Comme Jésus, servir !

Les Actes des Apôtres relatent l’institution des premiers diacres (Ac 8,26-40). Ils étaient sept ! Leur mission ne s’arrête pas au service des tables. Au contraire, en continuant la lecture des Actes, nous constatons qu’ils ont aussi la mission d’évangéliser. Ainsi, le diacre Philippe, sur la route de Gaza, apporte-t-il la compréhension de la Parole de Dieu au ministre de la reine d’Ethiopie puis en Samarie et dans le monde païen symbolisé par le port de Césarée-Maritime.

Qu’il soit en non ordonné en vue du sacerdoce, le diacre a répondu à un appel de l’Église pour être signe du Christ serviteur : « Et moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22,27). D’ailleurs, tous les prêtres, après leur ordination, restent diacres ! Le diaconat est donc le premier degré du sacrement de l’Ordre, le deuxième étant le sacerdoce, l’épiscopat étant la source des deux autres degrés.

Le mot « Diacre » vient du grec diaconos et signifie « serviteur ». La mission des diacres s’articule autour de trois pôles :

le service de la liturgie (au cours de la messe, en célébrant des baptêmes et des mariages, en conduisant la prière, en assurant des bénédictions),

le service de la Parole de Dieu (dans l’annonce de l’Evangile, dans l’homélie, dans l’accompagnement de groupes et la préparation aux sacrements),

le service de la charité (en manifestant par sa présence son attention aux pauvres, aux petits, aux blessés de la vie et de l’amour).

Le diacre n’a pas le monopole du service mais il rappelle que tous sont appelés à servir et il y a de multiples manières de le vivre ! « Vous les diacres, vous êtes les gardiens du service dans l’Eglise, le service de Dieu et des frères » (pape François, 25 mars 2017). 

Un peu d’ordre !

Le mot ordination vient du verbe ordonner : disposer, mettre en ordre, prescrire, donner le sacrement de l’Ordre...
1. Comme tout verbe actif, il faut quelqu’un pour faire l’action : le ministre du sacrement de l’Ordre (quel qu’en soit le degré : diaconat – sacerdoce – épiscopat) est l’évêque en la personne de qui le Christ continue d’agir pour son Eglise. Puisque le sacrement de l’Ordre est le sacrement du ministère apostolique, il revient aux évêques en tant que successeurs des Apôtres, de transmettre le don spirituel. (Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique n°1576)
Réjouissons-nous de pouvoir être rassemblés autour de notre évêque : en effet, l’Eucharistie célébrée par l’évêque a une signification toute spéciale comme expression de l’Église réunie autour de l’autel sous la présidence de celui qui représente visiblement le Christ, Bon Pasteur et Tête de son Église. (Cat. Egl. Cath. n°1561)

 

2. En quoi consiste l’action d’ordonner ? Le rite essentiel du sacrement de l’Ordre est constitué, pour les trois degrés, de l’imposition des mains par l’évêque sur la tête de l’ordinand ainsi que de la prière consécratoire spécifique qui demande à Dieu l’effusion de l’Esprit Saint et de ses dons. (Cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique n°1573).

3. A quoi celui qui reçoit ce sacrement est-il ordonné ? Il est ordonné pour un ministère, c’est-à-dire un service nécessaire à la vie de l’Eglise.

L’évêque est ordonné pour enseigner (annoncer et expliquer l’Evangile), sanctifier et gouverner.

Le prêtre est ordonné pour coopérer au ministère de l’évêque : puisque l’évêque ne peut pas être partout dans son diocèse au même moment, le prêtre est en quelque sorte sa bouche et son bras quand il enseigne, sanctifie et porte une part de la charge pastorale.

Le diacre est ordonné pour le service : celui de la Parole de Dieu, celui de la liturgie et celui de la charité.

Ainsi, dans l’Eglise, grâce aux dons hiérarchiques reçus par le sacrement de l’Ordre …, les fidèles sont aidés, encouragés et organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ. (Cf. Eph 4, 12). Comme le rappelle le Concile Vatican II, le Saint-Esprit ne se borne pas à sanctifier le Peuple de Dieu par les sacrements et les ministères, à le conduire et à lui donner l’ornement des vertus. Il distribue aussi parmi les fidèles […] les grâces spéciales qui rendent apte et disponible pour assumer les diverses charges et offices utiles au renouvellement et au développement de l’Église. Lumen Gentium n° 12

Pour conclure, rappelons-nous : Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, qui ont entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ. Lumen Gentium n° 10

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LE CARÈME 2022

Quelques conseils pour le temps de Carême

« Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a) 

Chers frères et sœurs,

Le Carême est un temps propice de renouveau personnel et communautaire qui nous conduit à la Pâque de Jésus-Christ mort et ressuscité. Pendant le chemin de Carême 2022, il nous sera bon de réfléchir à l’exhortation de saint Paul aux Galates : « Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion (chairós), travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a). 

1. Semailles et récolte

Dans ce passage, l’Apôtre évoque l’image des semailles et de la récolte, si chère à Jésus (cf. Mt 13). Saint Paul nous parle d’un chairos : un temps propice pour semer le bien en vue d’une récolte. Quelle est cette période favorable pour nous ? Le Carême l’est, certes, mais toute l’existence terrestre l’est aussi, et le Carême en est de quelque manière une image [1]. Dans notre vie la cupidité et l’orgueil, le désir de posséder, d’accumuler et de consommer prévalent trop souvent, comme le montre l’homme insensé dans la parabole évangélique, lui qui considérait sa vie sûre et heureuse grâce à la grande récolte amassée dans ses greniers (cf. Lc 12 ,16-21). Le Carême nous invite à la conversion, au changement de mentalité, pour que la vie ait sa vérité et sa beauté non pas tant dans la possession que dans le don, non pas tant dans l’accumulation que dans la semence du bien et dans le partage. 

Le premier agriculteur est Dieu lui-même, qui généreusement « continue de répandre des semences de bien dans l’humanité » (Enc. Fratelli tutti, n. 54). Pendant le Carême, nous sommes appelés à répondre au don de Dieu en accueillant sa Parole « vivante et énergique » (He 4,12). L’écoute assidue de la Parole de Dieu fait mûrir une docilité prête à son action (cf. Jc 1,21) qui rend notre vie féconde. Si cela nous réjouit déjà, plus grand encore est cependant l’appel à être « des collaborateurs de Dieu » (1 Co 3, 9), en tirant parti du temps présent (cf. Ep 5, 16) pour semer nous aussi en faisant du bien. Cet appel à semer le bien ne doit pas être considéré comme un fardeau, mais comme une grâce par laquelle le Créateur nous veut activement unis à sa féconde magnanimité. 

Et la récolte ? Ne sème-t-on pas en vue de la récolte ? Bien sûr. Le lien étroit entre les semailles et la récolte est réaffirmé par saint Paul lui-même, qui affirme : « À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement » (2Co 9, 6). Mais de quelle moisson s’agit-il ? Un premier fruit du bien semé se retrouve en nous-mêmes et dans nos relations quotidiennes, jusque dans les plus petits gestes de bonté. En Dieu, aucun acte d’amour, si petit soit-il, et aucune “fatigue généreuse” ne sont perdus (cf. Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 279). De même que l’arbre se reconnaît à ses fruits (cf. Mt 7,16-20), de même la vie remplie de bonnes œuvres est lumineuse (cf. Mt 5, 14-16) et apporte au monde le parfum du Christ (cf. 2 Co 2,15). Servir Dieu, sans péché, fait récolter des fruits de sainteté pour le salut de tous (cf. Rm 6, 22). 

En réalité, il ne nous est permis de voir qu’une petite partie du fruit de ce que nous semons puisque, selon le proverbe évangélique, « l’un sème, l’autre moissonne » (Jn 4, 37). C’est précisément en semant pour le bien d’autrui que nous participons à la magnanimité de Dieu : « il y a une grande noblesse dans le fait d’être capable d’initier des processus dont les fruits seront recueillis par d’autres, en mettant son espérance dans les forces secrètes du bien qui est semé » (Enc. Fratelli tutti, n. 196). Semer le bien pour les autres nous libère de la logique étroite du gain personnel et confère à nos actions le large souffle de la gratuité, en nous insérant dans l’horizon merveilleux des desseins bienveillants de Dieu. 

La Parole de Dieu élargit et élève notre regard encore plus, elle nousannonce que la véritable moisson est la moisson eschatologique, celle du dernier jour, du jour sans coucher du soleil. Le fruit accompli de notre vie et de nos actions est le « fruit pour la vie éternelle » (Jn 4, 36) qui sera notre « trésor dans les cieux » (Lc 12, 33 ; 18, 22). Jésus lui-même utilise l’image du grain qui meurt en terre et porte du fruit pour exprimer le mystère de sa mort et de sa résurrection (cf. Jn 12, 24) ;et Saint Paul la reprend pour parler de la résurrection de notre corps : « Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel » (1 Co 15, 42-44). Cet espoir est la grande lumière que le Christ ressuscité apporte dans le monde :« Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non ! Le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis » (1 Co 15, 19-20), de sorte que ceux qui sont intimement unis à lui dans l’amour, « par une mort qui ressemble à la sienne » (Rm 6, 5), soient aussi unis dans sa résurrection pour la vie éternelle(cf. Jn 5, 29) : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Mt 13, 43). 

2. « Ne nous lassons pas de faire le bien »

La résurrection du Christ anime les espoirs sur terre de la "grande espérance" de la vie éternelle et introduit déjà le germe du salut dans le temps présent (cf. Benoît XVI, Enc. Spe salvi, nn. 3. 7). Face à l’amère déception de tant de rêves brisés, face à l’inquiétude devant les défis qui nous attendent, face au découragement dû à la pauvreté de nos moyens, la tentation est de se replier sur son propre égoïsme individualiste et de se réfugier dans l’indifférence aux souffrances des autres. En effet, même les meilleures ressources sont limitées : « Les garçons se fatiguent, se lassent, et les jeunes gens ne cessent de trébucher » (Is 40, 30), mais Dieu « rend des forces à l’homme fatigué, il augmente la vigueur de celui qui est faible. […] Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer » (Is 40, 29.31). Le Carême nous appelle à placer notre foi et notre espérance dans le Seigneur (cf. 1 P 1, 21), car c’est seulement avec le regard fixé sur Jésus-Christ ressuscité (cf. He 12, 2) que nous pouvons accueillir l’exhortation de l’Apôtre : « Ne nous lassons pas de faire le bien » (Ga 6, 9).

Ne nous lassons pas de prier. Jésus a enseigné qu’il faut « toujours prier sans se décourager » ( Lc 18, 1). Nous devons prier parce que nous avons besoin de Dieu. Suffire à soi-même est une illusion dangereuse. Si la pandémie nous a fait toucher du doigt notre fragilité personnelle et sociale, que ce Carême nous permette d’expérimenter le réconfort de la foi en Dieu sans laquelle nous ne pouvons pas tenir (cf. Is 7, 9). Personne ne se sauve tout seul, car nous sommes tous dans la même barque dans les tempêtes de l’histoire [2]. Mais surtout personne n’est sauvé sans Dieu, car seul le mystère pascal de Jésus-Christ donne la victoire sur les eaux sombres de la mort. La foi ne nous dispense pas des tribulations de la vie, mais elle permet de les traverser unis à Dieu dans le Christ, avec la grande espérance qui ne déçoit pas et dont le gage est l’amour que Dieu a répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 1-5). 

Ne nous lassons pas d’éliminer le mal de notre vie. Que le jeûne corporel auquel nous appelle le Carême fortifie notre esprit pour lutter contre le péché. Ne nous lassons pas de demander pardon dans le sacrement de la pénitence et de la réconciliation, sachant que Dieu ne se fatigue pas de nous pardonner [3]. Ne nous lassons pas de lutter contre la concupiscence, cette fragilité qui nous pousse à l’égoïsme et à tout mal, trouvant au fil des siècles diverses voies permettant de plonger l’homme dans le péché (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 166). L’une de ces voies est le risque d’addiction aux médias numériques, qui appauvrit les relations humaines. Le Carême est un temps propice pour contrer ces écueils et cultiver plutôt une communication humaine plus intégrale (cf. ibid., n. 43), faite de « vraies rencontres » ( ibid., n. 50), face à face.

Ne nous lassons pas de faire le bien dans la charité concrète envers notre prochain. Au cours de ce Carême, pratiquons l’aumône avec joie (cf. 2 Co 9, 7). Dieu « fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture » (2 Co 9, 10) pourvoit à chacun d’entre nous, non seulement pour que nous puissions avoir à manger, mais aussi pour que nous puissions faire preuve de générosité en faisant du bien aux autres. S’il est vrai que toute notre vie est un temps pour semer le bien, profitons particulièrement de ce Carême pour prendre soin de nos proches, pour nous rendre proches de ces frères et sœurs blessés sur le chemin de la vie (cf. Lc 10, 25-37).Le Carême est un temps propice pour rechercher, et non éviter, ceux qui sont dans le besoin ; appeler, et non ignorer, ceux qui désirent l’écoute et une bonne parole ; visiter, et non abandonner, ceux qui souffrent de la solitude. Mettons en pratique l’appel à faire du bien envers tous en prenant le temps d’aimer les plus petits et les sans défense, les abandonnés et les méprisés, celui qui est victime de discrimination et de marginalisation (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 193). 

3. « Nous récolterons si nous ne perdons pas courage »

Le Carême nous rappelle chaque année que « le bien, comme l’amour également, la justice et la solidarité ne s’obtiennent pas une fois pour toutes ; il faut les conquérir chaque jour » (ibid., n. 11). Demandons donc à Dieu la patiente constance du cultivateur (cf. Jc 5, 7) pour ne pas renoncer à faire le bien, pas à pas. Que celui qui tombe tende la main au Père qui relève toujours. Que celui qui s’est perdu, trompé par les séductions du malin, ne tarde pas à retourner à lui qui « est riche en pardon » (Is 55, 7). En ce temps de conversion, trouvant appui dans la grâce de Dieu et dans la communion de l’Église, ne nous lassons pas de semer le bien. Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue, la charité le féconde. Nous avons la certitude dans la foi que « nous récolterons si nous ne perdons pas courage » et que, avec le don de la persévérance, nous obtiendrons les biens promis (cf. He 10, 36) pour notre propre salut et celui des autres (cf. 1 Tim 4, 16). Pratiquant l’amour fraternel envers tous, nous sommes unis au Christ, qui a donné sa vie pour nous (cf. 2 Co 5, 14-15) et nous goûtons d’avance la joie du Royaume des Cieux, quand Dieu sera « tout en tous » (1 Co 15, 28).

Que la Vierge Marie, du sein de laquelle a germé le Sauveur, et qui gardait toutes les choses « et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19), nous obtienne le don de la patience et nous soit proche par sa présence maternelle, afin que ce temps de conversion porte des fruits de salut éternel.

Donné à Rome, près de Saint Jean de Latran, le 11 novembre 2021, Mémoire de Saint Martin, Evêque.

FRANÇOIS

 

[1] Cf. Saint Augustin , Serm. 243, 9,8 ; 270, 3 ; Fr. dans Ps. 110, 1. 

[2] Cf. Moment extraordinaire de prière en temps d’épidémie (27 mars 2020).

[3] Cf. Angélus du 17 mars 2013.

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Le Carême, temps de pénitence

C’est maintenant le temps favorable !

Nous entrons en Carême le mercredi 2 mars en recevant les cendres : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. »

Le Carême est un temps favorable pour LA PENITENCE ,LE JEUNE et LA RECONCILIATION.

Le message du Pape pour ce Carême 2022 reprend les paroles de Saint Paul : « Ne nous lassons pas de faire le bien ».

Les actes de pénitence pour le temps du Carême
En France, nombreux sont les catholiques à ne plus savoir comment ‘faire Carême’. Voici ce qui est traditionnel et ce qui est demandé par l’Eglise :

renouveler son attachement à Jésus Christ, notre Sauveur

approfondir la foi de son baptême

rejoindre tous ceux qui, près de nous et à travers le monde, sont dans la souffrance ou le besoin.

Voici ce que l’Eglise nous demande en ce temps de Carême :
a. Tous les vendredis en souvenir de la Passion du Christ, concrétiser l’esprit de pénitence en s’abstenant de viande s’ils le peuvent. On peut aussi s’abstenir d’alcool et de tabac, etc… On s’impose aussi une pratique plus intense de la prière et du partage.
b. Le mercredi des Cendres, jour où commence le Carême, et le Vendredi Saint, jour de la Mort du Sauveur, s’abstenir de viande et jeûner en se privant substantiellement de nourriture selon son âge et ses forces (1 seul repas complet - 2 collations),
et réserver un temps notable pour la prière.
La loi du jeûne oblige tous les majeurs, jusqu’à l’âge de 59 ans.
La loi de l’abstinence oblige tous ceux qui ont accompli 14 ans.
Cf. Can1252

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LE CARÈME 2022

Lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous !

suite…

Bon Carême

Homélie pour le mercredi des Cendres 2019

Quelqu’un vous a t-il souhaité aujourd’hui : « Bon Carême ! » ou « Bonne entrée en Carême ! » ?
C’est vrai, on ne peut pas souhaiter « bon Carême » comme on lancerait un ordinaire « bonne journée » à ses enfants qui partent à l’école ? C’est trop sérieux, le Carême !
Ou plutôt, il nous embête bien ce Carême, ce moment où il faut enlever le masque et s’apercevoir que derrière le masque ou le maquillage, il n’y a qu’un petit tas de cendre. Il n’y a pas vraiment de quoi souhaiter quelque chose de bon ! Sauf si… par malice, on voulait justement s’assurer que notre interlocuteur n’aurait pas, lui, par hasard, oublié le Carême ! Mais si nous osons dire, avec bienveillance, « bon Carême » à ceux que nous rencontrons, que voulons-nous leur souhaiter au juste ?

Le voici maintenant le moment favorable, le voici le temps du changement et du dépouillement. C’est maintenant qu’il faut faire face à Dieu, faire face à soi-même, faire face aux autres et ne se dérober ni aux autres, ni à soi, ni à Dieu... et cela toujours plus, dans l’effort, semble-t-il, pour assurer notre conversion. La prière d’ouverture de cette messe va dans ce sens : Accorde-nous, Seigneur, de savoir commencer saintement par une journée de jeûne, notre entraînement au combat spirituel : que nos privations nous rendent plus forts pour lutter contre l’esprit du mal.

Voulons-nous vraiment nous souhaiter mutuellement un effort douloureux et pénible ? Si nous abordons le Carême comme un temps de pénitence – et il l’est – nous pouvons, dès le départ faire fausse route et endosser les obligations du jeûne, de la prière et de l’aumône avec beaucoup de générosité. Résignés, nous ferons des efforts… en espérant que le Seigneur nous accordera, au final, le diplôme d’un bon Carême 2019. Mais pris sous cet angle, nos efforts pourraient bien être intéressés : le jeûne me permettra de perdre du poids, l’aumône de me faire bien voir de mes proches ou d’obtenir la reconnaissance des pauvres, la prière de me reposer… surtout quand un proche me demandera de l’aide et que je lui répondrai : je ne peux pas, j’ai prière, c’est Carême ! N’est-ce pas là le brin d’hypocrisie que Jésus récuse dans l’évangile ? Mt 6, 1-18

L’origine et la raison première du Carême sont de nous préparer aux fêtes pascales. S’il s’agit d’entraînement au combat spirituel, oui, il s’agit bien d’un sport tant collectif qu’individuel… sous la conduite d’un entraineur qui s’appelle Jésus et qui nous dit : suivez-moi, en quarantaine, dans le jeûne et la prière. Le Carême est un temps favorable au sens où Dieu nous fait une faveur : vivre un temps de grâce où Jésus nous apprend à passer chaque jour des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie et finalement de ce monde à son Père.
Si nous avons rappelé que c’est maintenant le moment favorable, soyons complets et soulignons aussi :
le voici maintenant le jour du salut. Ce salut ne vient pas de l’homme mais de Dieu : Il ne s’agit pas tant du vouloir ni de l’effort humain, mais de Dieu qui fait miséricorde Rom 9, 16. C’est ce que nous rappelle la 2e lecture : au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. 2 Cor 6, 1

Abordons donc le Carême du côté de Dieu ! Demandons-Lui : « Seigneur, que veux-tu de moi ? comment veux-tu que je vive ce Carême ? Qu’est-ce qui te plairait que je change ? Montre-moi le chemin que je dois prendre ! »

La Bonne Nouvelle de ce Carême 2019, c’est que les bontés du Seigneur à notre égard ne sont pas épuisées (Lam 3, 22). Pour nous redire sa fidélité et nous permettre de resserrer le lien qui nous unit à lui, Dieu nous offre le Carême. Le but est de nous préparer au renouvellement de l’alliance et des promesses de notre baptême. Le Carême est un temps catéchuménal, non seulement parce qu’il prépare les candidats à recevoir le baptême mais aussi parce qu’il donne à ceux qui sont déjà baptisés de se préparer à la fête de Pâques où se renouvelle solennellement l’alliance.
Si Pâques correspond à un mariage (ou à l’anniversaire de mariage), vivons alors le Carême comme des fiançailles.
Que nous soyons pécheurs, cela saute aux yeux, à nos yeux personnels et aux yeux de nos proches ! Que nous ayons besoin de nous convertir ou de nous améliorer, c’est une évidence… mais l’argument majeur de notre entrée en Carême est cette demande du prophète Jérémie : Seigneur, n’humilie pas le trône de ta gloire ! Rappelle-toi : ne romps pas ton alliance avec nous ! Jér 14
Quel est ce trône de gloire ? Oui, c’est nous que le Seigneur veut renouveler et cajoler comme au premier jour. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 1 Cor 3, 16
Le Carême est donc le temps qui nous prépare au renouvellement d’alliance. Pour le comprendre, soulignons un détail de la première lecture : le prophète Joël nous invite à prescrire un jeûne sacré, à annoncer une fête solennelle : réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Cela concerne toutes les générations !
Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre !
Cela concerne aussi ceux qui vivent leur lune de miel ! Mais pourquoi ? Ne pourrait-on pas les laisser tranquilles ? D’ailleurs, la loi de Moïse, dans le Deutéronome, dit que : Lorsqu’un homme sera nouvellement marié, il n’ira point à l’armée, et on ne lui imposera aucune charge ; il sera exempté par raison de famille pendant un an, et il réjouira la femme qu’il a prise. Deutéronome 24,5

Parce que le temps du Carême est une convocation de tous les hommes, vieillards et enfants, hommes et femmes, prêtres et laïcs, parce que le temps du Carême est une convocation au mystère des noces de l’Agneau, il est une raison valable pour faire sortir le jeune époux de sa maison et la jeune mariée de sa chambre. Pour un mystère nuptial plus grand ! un mystère qui concerne toute l’humanité et que nous annonçons : le mystère du salut ! C’est le mystère de l’union du Christ et de l’Eglise ! Cf. Ephésiens 5, 32

La sainte inquiétude du Christ nous anime : il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif ; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. Benoit XVI, homélie pour la MESSE INAUGURALE de son PONTIFICAT 24 avril 2005
Ce constat étant fait, acceptons de rejoindre Jésus au désert et demandons lui de nous entraîner au combat spirituel :
Car le « carême » du Fils de Dieu a consisté à entrer dans le désert de la création pour qu’il redevienne le jardin de la communion avec Dieu, celui qui existait avant le péché originel (cf. Mc 1,12-13 ; Is 51,3). Puisse notre Carême reparcourir le même chemin pour porter aussi l’espérance du Christ à la création, afin qu’« elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, puisse connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu » (cf. Rm 8,21). Ne laissons pas passer en vain ce temps favorable ! Pape François, message pour le Carême 2019

Quelque chose pourrait encore nous freiner :
plus ou moins consciemment, nous avons peur que – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous - il nous dépossède de fait d’une part de notre vie. Nous craignons de rater quelque chose des plaisirs et des joies de ce monde. Nous redoutons de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté.
Le pape Benoit XVI a déjà répondu à cela avec une affirmation que je souhaite reprendre aujourd’hui :
Non ! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non !
Dans cette amitié avec le Christ s’ouvrent tout grand les portes de la vie.
Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine.
Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère.
Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, – c’est toujours Benoit XVI qui parle – vous dire, à vous les jeunes : n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. Amen. Benoit XVI, homélie du 24 avril 2005

Frères et sœurs bien aimés, pour inaugurer ce temps de fiançailles qu’est le Carême, épousons la prière du psaume que nous avons chanté, épousons le cri de pénitence du roi David après la reconnaissance de son adultère, épousons cette prière sur la longueur. Elle est appelante, donnons-lui notre consentement, l’acquiescement de notre âme, avec la grâce de Dieu.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Frères et sœurs, je vous souhaite donc un bon Carême !

L’adoration eucharistique

socle spirituel de notre communauté paroissial

L’adoration eucharistique a lieu à l’oratoire de l’église Saint Florent près du théâtre antique. Accès par la rue de l’ancien hôpital.

le mercredi de 9h00 à 23h00
du jeudi 9h00 au vendredi 23h00

Pour s’informer ou s’inscrire et prendre un créneau d’une heure hebdomadaire d’adoration, contacter la responsable de l’adoration : 06 44 27 70 40

Exposé dans le Saint Sacrement, le Corps du Christ est offert à nos regards dans la foi, ‘plus fragile que jamais’… Notre présence continue, par le relais des adorateurs, montre à Dieu que nous sommes prêts à recevoir sa grâce pour nous-mêmes mais aussi, en forme d’intercession, pour ceux qui ne croient pas ou ne croient plus mais sont, de nouveau, petit à petit, attirés par l’amour miséricordieux de Jésus. Soyons toujours disposés à faire l’œuvre de Dieu !

AGENDA DE LA SEMAINE

Samedi 26 février

00h00 - 12h00 Neuvaine de prière préparatoire à l’ordination diaconale de Joris Roland -

11h00 Messe dominicale - chapelle Maison médicalisée de la Deymarde

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

17h00 Confessions - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

18h00 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 27 février - 8e Dimanche du Temps Ordinaire

09h00 Messe dominicale - chapelle de l’Hôtel Dieu

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

11h00 Messe dominicale - Église de Caderousse ( Saint Michel)

16h00 - 18h00 Ordination diaconale de Joris Roland par Mgr Fonlupt - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

Lundi 28 février

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

Mardi 1er mars

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

16h30 Messe de semaine - chapelle Maison médicalisée Raoul Rose

18h00 Messe de semaine - Église de Caderousse ( Saint Michel)

Mercredi 2 mars - Mercredi des Cendres

07h00 Mercredi des cendres - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

08h30 Mercredi des cendres - Église Saint Florent

09h00 - 23h00 Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

11h00 Mercredi des cendres - Église de Caderousse ( Saint Michel)

16h30 Mercredi des cendres - chapelle Maison médicalisée du Sacré Cœur

17h30 Confessions - Cathédrale Notre-Dame de Nazareth et de tous les saints - Place Georges Clémenceau - Orange

19h00 Mercredi des cendres - Église Saint Florent

Jeudi 3 mars - Jeudi après les cendres

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 24h00 du jeudi 9h00 au vendredi 22h00 - Adoration continue - Oratoire de l’Église saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

18h00 Messe de semaine - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

19h00 - 21h00 Groupe Saint Patrick (groupe des hommes - Abbé mousse papa), - Cathédrale puis presbytère

Vendredi 4 mars - Vendredi après les cendres
S. Casimir

00h00 - 22h00 du jeudi 9h00 au vendredi 22h00 - Adoration continue - Oratoire de l’Eglise saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 593 185 suivi de # - Par téléphone

15h00 Chemin de croix - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

Samedi 5 mars - Samedi après les cendres

10h00 - 12h00 Conseil pastoral - Salle paroissiale - Presbytère d’Orange - Boulevard Edouard Daladier

11h00 Messe de semaine - Maison de Retraite Jeanne de Baroncelli

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

15h00 - 17h00 Temps fort de préparation aux sacrements pour les collégiens - Salle paroissiale du presbytère - Orange

17h00 Confessions - Église saint Florent - 17 Rue de l’Hôpital - Orange

18h00 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 6 mars - 1er Dimanche de Carême

09h00 Messe dominicale - chapelle de l’Hôtel Dieu

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

10h30 Messe dominicale - chapelle du Grès

10h30 Messe dominicale - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

11h00 Messe dominicale - Église de Caderousse ( Saint Michel)

17h00 Groupe de prière « Soif de Dieu » avec les Soeurs Carmélites Messagères de l’Esprit Saint - Chapelle de la Nativité - 5 Rue Henri Capty - Orange

18h00 Messe dominicale - cathédrale : cathédrale d’Orange (Notre Dame de Nazareth)

Paroisse d’Orange

https://www.orange.paroisse84.fr

Presbytère 18 Rue du Renoyer
84100 Orange
04 90 51 86 13
du lundi au samedi de 10 h à 11h45 sauf jours fériés