feuille paroissiale du 26 décembre 2020

26 décembre 2020

LETTRE D’INFORMATIONS DU 26 DÉCEMBRE 2020

La famille humaine révèle Dieu

« Très Sainte et Très auguste Trinité, Dieu unique en trois personnes, je crois que vous êtes ici présent dans mon âme et je vous adore de tout mon cœur. J’adore cette fécondité parfaite qui est en vous. »

Frères et sœurs, la Sainte Trinité est un mystère de fécondité absolue.

La Sainte Trinité, c’est la fécondité d’un amour spirituel, contemplatif ; c’est un grand secret divin. C’est Dieu qui, dans la plénitude de son amour, se connaît et s’aime. Telle est la fécondité de Dieu en lui-même.

Mais il y a aussi une fécondité de Dieu en dehors de lui-même, lorsqu’il se fait créateur : quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !

La famille humaine, dans son ordre naturel, participe de la fécondité de Dieu et en révèle tout à la fois la richesse et la beauté. La famille relève du Dieu créateur ; la paternité et la maternité sont reliées à Dieu créateur… mais les considérer comme le reflet de Dieu Trinité permet de les vivre au quotidien, au fil des années, pâle reflet de l’éternité.

La famille est le lieu qui manifeste de la manière la plus tangible le mystère de la Très Sainte Trinité.

En faisant l’homme et la femme à son image et à sa ressemblance, en mettant entre l’homme et la femme des différences complémentaires, Dieu inscrit en eux la capacité d’être comme Lui, capables de vivre en communion et de faire que cette communion soit féconde.

Dans sa réalité la plus profonde, l’amour est don de soi ; c’est ce don qui rend les époux capables de donner la vie à une autre personne humaine. Ainsi, lorsque l’enfant vient, c’est parce que les parents se sont donnés sans réserve, et que Dieu, avec l’enfant à naître, leur a déjà donné d’être une famille.

Les époux reçoivent de Dieu le don d’une nouvelle responsabilité. Leur amour parental est appelé à devenir pour leurs enfants le signe visible de l’amour même de Dieu, d’où vient toute paternité au ciel et sur terre.

Qu’il est beau, ce don de soi ! mais qu’il est difficile de renouveler son regard sur l’autre pour le vivre en plénitude comme en vérité.

Notre orgueil nous faire vivre la relation à l’autre sans référence à Dieu. Notre aveuglement voudrait définir la paternité et la maternité par nous-mêmes, par nos seuls moyens. Pourtant, Dieu n’est pas un rival, il est la source et le modèle de toute paternité et il a les entrailles d’une mère pour chacun d’entre nous.

Il est nécessaire de revenir à la contemplation de Dieu Trinité et les relations qui unissent le Père, le Fils et le Saint Esprit pour être vrai dans nos relations. Et pour vivre pleinement et vraiment la paternité comme la maternité, il est nécessaire de fléchir les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur terre, tire son nom.

Lorsque l’homme, dans sa folie, a brisé l’œuvre de Dieu, Dieu, dans sa miséricorde vient restaurer son œuvre et pour cela, il envoie son Fils qui naît de la Vierge Marie et qui est accueilli dans une famille humaine.

Si toute famille humaine est à l’image de Dieu, combien plus la Sainte famille de Jésus, de Marie et de Joseph ? Un exemple, un modèle nous est donné.

A la crèche, il n’y a pas que Jésus. L’Evangile selon Saint Matthieu souligne qu’en arrivant à Bethléem, les Mages trouvèrent l’Enfant avec Marie, sa mère. Le même évangile souligne la présence et le rôle de Saint Joseph.

Jésus, Marie et Joseph forment donc la sainte famille que le texte de l’évangile de ce dimanche évoque par un simple « ils » quand Saint Luc souligne qu’ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

Bonne fête à toutes les familles et merci d’être le reflet de l’amour de Dieu sur notre terre !

Père Michel BERGER, curé

ACTUALITÉS

Homélie pour la nuit de Noël

Bonsoir ! Qui êtes-vous ?
Oh ! je suis heureux de vous voir. Je ne vous connais pas tous même si derrière les masques, je reconnais certains visages. Soyez les bienvenus !

Mais je ne vous comprends pas : que faites-vous ici ? N’aurait-il pas été plus prudent de rester chez vous ? Le virus est-il parti ? Le couvre-feu est-il levé ?

Oh, oui, d’accord, vous aviez besoin de faire une parenthèse, de sortir de chez vous et (avant d’y revenir pour un repas de famille si attendu), de venir respirer l’air pur de NOËL.

Vous avez bien fait !
C’est bien ici, dans cette église, que nous venons au mystère de Noël… ou plutôt,
c’est bien ici, dans cette communauté d’un soir, que le mystère de Noël vient à nous.

Noël, c’est le ciel qui s’ouvre et la lumière de Dieu qui, dans la nuit, éclaire notre terre.
Noël, c’est Dieu qui se fait homme, c’est le Fils de Dieu qui naît, petit enfant,
de la Vierge Marie, sa mère qui l’a porté et protégé en son sein pendant 9 mois
sa mère qui n’a qu’une mangeoire pour le déposer, fragile et vulnérable, sur la paille, entre deux animaux.

Ce soir, vous êtes venus respirer l’air pur de NOËL. Après tant de mois de peurs et d’angoisse, avec de la fatigue ou de la lassitude, avec peut-être aussi un peu de colère et d’amertume, vous êtes venus voir cet enfant pour crier – du plus profond de vos cœurs – que la vie est plus que la survie, que la vie est plus forte que la mort.

En effet, comme le dit Saint Augustin, tu serais mort pour l’éternité si Jésus, le Fils de Dieu, n’était né dans le temps. Tu serais victime d’une misère sans fin, s’il ne t’avait pas fait miséricorde et annoncé que tu as plus de prix à ses yeux que le mal que tu es capable de commettre… et que Dieu pardonne en Jésus.
Tu aurais péri, s’il n’était pas venu.

Frères et sœurs, ces derniers mois, nous avons été confrontés à des questions existentielles sur la vie, sur la maladie, sur la mort, sur la nécessité d’être en relation en face à face, sans les masques de la tricherie ou du mensonge.
Nous avons fait l’expérience du manque de tendresse et d’étreinte et nous savons mieux que jamais que ce sont des besoins essentiels.

Ce soir, nous sommes exaucés : quelqu’un nous rejoint et ouvre un chemin de vie.
Dieu se fait l’un de nous, petit paquet de chair rose couché dans la crèche, et nous prenons mille précautions à l’occasion de sa naissance.
Mais quand Jésus aura grandi et commencera sa mission,
Jésus n’aura pas de masque, Il ne prendra pas de gants et Il nous dira avec force l’immense amour de Dieu.

Dieu lui-même vient à la rencontre de chacun de nous, brebis perdues que nous sommes, Il nous proposer de nous toucher et de nous prendre sur ses épaules afin qu’aucune brebis ne manque au troupeau du berger pour venir à la crèche. Jésus, dont le nom signifie Dieu sauve, ne vient pas seulement faire un petit tour annuel sur la paille de nos crèches domestiques, il vient chaque jour et nous appelle à vivre : je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance.

Oui, d’accord, mais les hommes doivent toujours passer par la mort, n’est-ce pas ? Ecoutons la réponse de Jésus :
Je viens pour vous y rejoindre et quand j’aurais pris cette mort à bras le corps et sur les bras de la croix, alors les hommes ne seront plus seuls dans cette épreuve. Prenant ma main par la foi, ils se laisseront entrainer dans la victoire de ma résurrection pour que je les mène au Ciel.

Noël, c’est le ciel qui s’ouvre et le visage de Dieu Sauveur qui se montre à nous, sans masque et qui nous dit : « Bonsoir, je te connais. Je sais pourquoi tu es venu. Dis-moi simplement ta prière, je l’écouterai, je t’écouterai… et ensemble, nous avancerons vers le Ciel. »

- Seigneur Jésus, c’est vrai ? je peux te parler et te prier, alors écoute-nous, je t’en prie.

Seigneur Jésus, petit enfant nouveau-né, à toi, sans aucune crainte,
nous confions notre prière :
À nous qui sommes loin de celles et ceux que nous aimons,
aide-nous à trouver des façons d’être ton amour et ta tendresse pour notre prochain.
Que les restrictions que nous connaissons
nous rappellent les atteintes quotidiennes à la dignité humaine,
à la vie et à la sécurité fondamentale que subissent tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans notre monde.
Nous qui sommes en bonne santé, rappelle-nous celles et ceux qui n’ont pas accès aux soins les plus élémentaires.
Nous qui limitons nos déplacements, rappelle-nous celles et ceux qui n’ont aucun refuge où aller.
Nous qui bénéficions d’un filet de sécurité sociale, rappelle-nous nos sœurs et nos frères sans sécurité et dont la situation est en train de s’aggraver.
Que l’inquiétude que nous éprouvons pour la vie de nos aînés nous incite à aimer et à chérir chacune des personnes que nous rencontrons tous les jours.
En ce temps de Noël, face à la peur, donne-nous de choisir l’amour, la paix et l’espérance. Amen.

Père Michel BERGER

La crèche vivante 2020... en film

https://youtu.be/v9-bcYQcdZI

La crèche dans nos maisons

Découvrez la diversité des crèches domestiques des paroissiens d’Orange

https://youtu.be/NJf7GEHr07Y

Avec vous, un clip missionnaire sur les Bienheureuses Martyres d’Orange

Voulez vous aider au financement d’une chanson et d’un clip en leur honneur des Bienheureuses Martyres ?

L’Abbé Lelièvre, Postulateur de la Cause de Canonisation des 32 Bienheureuses martyres d’Orange a rencontré au début de l’automne, Patrice Martineau. Il a échangé avec lui sur les Bienheureuses, lui confiant le projet d’écrire une chanson en leur honneur.

 

Le livre sur les Martyres d’Orange m’a bouleversé par la résignation et l’Espérance dont ces Martyres ont fait preuve. De grandes âmes assurément. Leur cause mérite d’être défendue. Vous m’avez fait part de votre souhait de faire une chanson. Mais après lecture et la découverte du poème de Sœur Saint-Théotiste sur la guillotine, je me sens bien petit.

Alors voilà ce que je vous propose qui me semble plus judicieux : j’ai mis en musique ce sublime poème de Sœur Saint-Théotiste qui est un chef d’œuvre tant sur le fond que sur la forme, sur un mode de complainte. Une mélodie simple pour laisser le poids des mots se poser, quelque chose entre la chanson traditionnelle et la mélopée grégorienne. Il reste à réaliser un arrangement musical qui va s’installer progressivement avec l’idée d’entrouvrir le Ciel.

 

Le but de cette chanson, pour moi, est une invitation à entrer dans l’âme de 32 religieuses martyres à Orange, de les accompagner vers le Ciel.

visibilityEn savoir plus sur Soeur Théotiste et son poème

 

Nous avons besoin de vous !

Les temps que nous vivons exigent de nous, catholiques, des signes d’Espérance pour nous aider à fortifier notre foi, à en témoigner. Souvent nous cherchons quoi faire. Et bien là, vous avez un projet concret à soutenir. Un projet qui fera du bien aux âmes. J’ajouterai, à l’âme de la France !

 

Cela a bien sûr un coût : arrangements musicaux, enregistrement, mixage, déplacement, tournage et montage.

 

Je sais pouvoir compter sur chacun.

Pour mener à bien ce projet, nous recherchons 3350€.

 

Merci de votre aide !

Ce projet me touche sur deux points qui sont une constante dans ma vie et mon travail d’artiste : le service de le Beauté et de la Vérité. Et en tant que vendéen, j’ai vu dans ce récit quelque chose qui me parle profondément car je suis moi-même héritier du sang de martyrs de cette même Révolution. Pour moi les martyres d’Orange sont des Vendéennes de 1793. Merci mon Père de me donner l’occasion de servir leur cause qui n’est rien d’autre que notre cause.

 

Qui sont les Bienheureuses martyres d’Orange ?

 

Durant les troubles de la Révolution française, 29 religieuses chassées de leurs couvents avaient trouvé refuge dans une maison de Bollène. Là, depuis dix-huit mois, elles partageaient une vie de prière et de totale pauvreté.
Elles furent arrêtées en avril 1794 pour avoir refusé de prêter le serment de liberté-égalité exigé par la municipalité que leur conscience réprouvait. Elles furent incarcérées le 2 mai à Orange, dans la prison de la Cure, près de la cathédrale, où étaient déjà détenues 13 religieuses.
Elles s’organisèrent en communauté et passaient leur temps à prier. Elles furent condamnées à mort par la Commission populaire qui siégeait dans l’actuelle chapelle Saint-Louis, et transférées au Théâtre antique en attendant d’aller à la guillotine dressée sur le cours Saint-Martin. Trente-deux d’entre elles furent exécutées (16 ursulines, 13 sacramentines, 2 cisterciennes et 1 bénédictine).

Elles montèrent toutes joyeusement à l’échafaud, chantant et priant pour leurs persécuteurs qui admiraient leur courage : « Ces bougresses-là meurent toutes en riant ».

 

Les dix autres religieuses détenues furent sauvées par la chute de Robespierre, le 28 juillet, et libérées en 1795. Les corps des martyres furent jetés dans des fosses communes, dans le champ Laplane (à Gabet), situé à 4 kilomètres de la ville, au bord de l’Aygues, et une chapelle y fût bâtie en 1832. Les 32 religieuses ont été béatifiées par le pape Pie XI le 10 mai 1925.

 

Prière officielle pour la canonisation des 32 Bienheureuses martyres d’Orange

Seigneur notre Dieu,
Tu as donné à ton Eglise
les 32 Bienheureuses Martyres d’Orange.
Elles ont vécu la grâce de leur Baptême
et de leur consécration religieuse
dans la recherche constante de ta Volonté,
jusqu’au don suprême de leur vie par fidélité à Jésus.

Donne-nous un ardent désir
de vivre ici-bas le regard tourné vers le Ciel,
afin que nous puissions un jour,
avec elles,
louer ta Miséricorde, éternellement.

Par leur intercession,
nous Te demandons la grâce de (l’exprimer)
dans l’espérance de les voir prochainement
déclarées saintes.
Par Jésus le Christ notre Seigneur.

Ainsi soit-il.

 

Pour toute grâce ou faveur reçues : postulateur@diocese-avignon.fr

 

BRÈVES

Brèves et remerciements d’après Noël

Un grand merci

à toutes les personnes qui se sont impliquées dans la construction du chemin de la crèche et à celles qui ont donné de leur temps pour accueillir et guider les visiteurs qui ont été au nombre de 1500 environ.

à tous les paroissiens qui ont pris un service et accompli une mission pour les 12 messes de Noël : sacristains, organistes, musiciens, chantres, chorales, servants, veilleurs et qui ont permis que les fidèles soient accueillis en toute sécurité. Au total, cela représente une centaine de… fourmis paroissiales !

aux équipes de ménage tant à Saint Florent qu’à la cathédrale… et qui demandent toujours du renfort.

Un merci spécial aux sœurs pour la vidéo de Noël réalisée avec les enfants et qui a permis d’avoir une vraie crèche vivante… quelque peu différée entre sa réalisation et sa projection... mais bien vivante ! Cette vidéo est en ligne sur le site paroissial. N’oublions pas que nos sœurs ont aussi besoin de notre soutien et de notre aide.

Du 27 décembre au 1er janvier, Monsieur le curé est absent pour sa retraite annuelle et se confie à votre prière.

L’Oratoire Saint Florent est rouvert pour la prière personnelle et silencieuse.

La chaîne d’adoration eucharistique reprendra à l’oratoire Saint Florent le mercredi 6 janvier. L’adoration aura lieu de 9h00 à 19h00 les mercredi, jeudi et vendredi.

AGENDA DE LA SEMAINE

Samedi 26 décembre - Saint Etienne, premier martyr
Fête

17h00 Confessions - Eglise saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

18h00 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 27 décembre - La Sainte Famille
Fête

09h00 Messe dominicale - Chapelle de l’Hôtel Dieu

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

10h30 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame

11h00 Messe dominicale - Église St Michel

18h00 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame

Lundi 28 décembre - Les Saints Innocents, martyrs
Fête

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

Mardi 29 décembre - 5e jour dans l’octave de Noël
S. Thomas Becket, évêque, martyr

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

18h30 Messe de semaine - Église St Michel

18h30 Messe de semaine - Cathédrale Notre Dame

Mercredi 30 décembre - 6e jour dans l’octave de Noël

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

17h00 Adoration Eucharistique - Eglise saint Michel

Jeudi 31 décembre - 7e jour dans l’octave de Noël
S. Sylvestre Ier, pape

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

17h45 Confessions - Cathédrale Notre Dame de Nazareth et de tous les Saints - rue Notre Dame - Orange

18h30 Messe de semaine - Cathédrale Notre Dame