feuille paroissiale du 23 janvier 2021

23 janvier 2021

LETTRE D’INFORMATIONS DU 23 JANVIER 2021

La solitude, épreuve de vérité

« Ne sentons-nous pas le souffle du vide sur notre face ? Ne fait-il pas plus froid ? Ne vient-il pas des nuits, de plus en plus de nuits ? » A cette question de Nietzsche sur la solitude répond celle du psalmiste : « Quand je vois le ciel, ouvrage de tes doigts, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ? » La solitude ne serait-elle pas provocation à la rencontre de l’autre ?

La grande misère de l’Occident, c’est la solitude. Elle est imposante la litanie des solitudes qui viennent allonger de nos jours la triade biblique : l’étranger, la veuve et l’orphelin. Le drame, c’est la désunion, la perte des liens qui renvoie chacun à l’anonymat de la foule solitaire.

Le salut, c’est la communion à l’image de la Trinité où chacun est tourné vers l’autre.

Chacun est un monde, une histoire, un univers. Comment, dans la rencontre, deux sphères si différentes, si irréductibles sont-elles capables de communiquer ? Cela doit être l’objet d’un étonnement permanent. Il faut que mon histoire ait quelque consistance, que mon identité soit quelque peu affirmée, pour que l’autre rencontre en moi, un mystère, une altérité, un pays nouveau, qui ne soit pas seulement le pâle miroir de son imaginaire.

Dans la rencontre, la solitude assumée pourra donc être expérience spirituelle. Elle pourra être épreuve du vide à partir duquel l’existence surgit, chance d’une relation plus libre au réel, à autrui, à Dieu.

« Si je suis vide de tout, c’est afin de pouvoir mieux vous attendre », dit un personnage de Paul Claudel. Telle est l’expérience de la pauvreté et nudité d’esprit reconnue par St Jean de la Croix comme condition de la rencontre avec Dieu, ce qui vaut aussi, finalement, pour toute rencontre véritable d’autrui. Ainsi comprise, la solitude est amplitude, vide appelant la plénitude. Elle n’est pas complaisance dans l’isolement mais appel et capacité.

« Fais-toi capacité, je me ferai torrent », entendait Thérèse d’Avila.

La présence elle-même comporte une part d’absence ; elle n’est jamais totale, évidente, parfaite. Supporter la face nocturne de la présence permet de mieux en goûter la face lumineuse. Celui qui a été capable d’attente sera capable d’attention.

Nous oscillons donc sans cesse entre une définition négative et une définition positive de la solitude, entre ce que nous appellerons la solitude-vide et la solitude-plénitude. Au demeurant, ce n’est pas de ma solitude « seulement » dont il est question ; celle de l’autre est tout aussi importante. Sa solitude est en même temps sa liberté. Alors la solitude peut trouver sens, qu’elle soit séparation volontaire ou épreuve subie. Elle sera même souvent une occasion de devenir ‘ce monde à offrir à l’autre’. Assumer la solitude, c’est s’ouvrir à toutes les dimensions de l’amour et notamment aux plus authentiques, celles qui commencent au-delà du manque. C’est apprendre à conjuguer amour et liberté, deux termes qui, contrairement aux idées reçues, ne vont pas immédiatement ou facilement de pair.

Père Emmanuel Deluëgue

ACTUALITE
Le Dimanche de la Parole de Dieu

9 janvier 2021

Avec l’institution du Dimanche de la Parole de Dieu, le pape François invite les baptisés et les communautés chrétiennes à prolonger ce jour par un approfondissement renouvelé de l’ Ecriture Sainte où Dieu ne cesse de dialoguer avec son peuple.

Le Dimanche de la Parole de Dieu, voulu par le pape François le troisième dimanche du temps ordinaire de chaque année, rappelle à tous, pasteurs et fidèles, l’importance et la valeur de la sainte Écriture pour la vie chrétienne, ainsi que la relation entre la Parole de Dieu et la liturgie : « En tant que chrétiens, nous sommes un seul peuple qui marche dans l’histoire, fort de la présence du Seigneur parmi nous qui nous parle et nous nourrit.

Il sera célébré cette année le dimanche 24 janvier

Ce jour consacré à la Bible veut être non pas “une seule fois par an”, mais un événement pour toute l’année, parce que nous avons un besoin urgent de devenir familiers et intimes de la sainte Écriture et du Ressuscité, qui ne cesse de rompre la Parole et le Pain dans la communauté des croyants.
C’est pourquoi nous avons besoin d’entrer constamment en confiance avec la sainte Écriture, sinon le cœur restera froid et les yeux resteront fermés, frappés comme par d’innombrables formes de cécité »[2].

Ce dimanche a été institué le 30 septembre 2019 par le document "Aperuit illis".La décision de François trouve son origine lors du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde. Le Pape avait alors « demandé que l’on pense à “un dimanche entièrement consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple” (Misericordia et misera, n. 7) ».

Vous trouverez le texte de la lettre apostolique du Pape en pièce jointe et des propositions catéchétiques et liturgiques ICI

DATES ET LIEUX

Dimanche 24 janvier

Le Dimanche de la Parole de Dieu

TÉLÉCHARGER

pape françois dimanche de la parole de Dieu (PDF - 137.2 ko)

 https://youtu.be/8hhNU33DVnI

Aidons les Soeurs Carmélites Messagères de l’Esprit Saint

En cette fin du mois de janvier, à la fin des messes du 30 et 31 janvier, vous serez sollicités – par une deuxième quête – pour les Sœurs Carmélites. Au-delà de ce qui se voit (présence paroissiale, vie consacrée, présence aux écoles, à Caderousse, etc…), les Sœurs ont un apostolat discret mais soutenu auprès des personnes en difficulté. Elles transmettent de l’aide alimentaire à des mamans qui sont seules – avec leur(s) enfant(s) à la maison. Avec un cœur de mère, elles soutiennent des personnes découragées par l’épreuve. Aidons-les à vaincre cette forme de lèpre qui est près de chez nous.

La Communauté Sainte Elisabeth de la Trinité a été la première mission des Soeurs Carmélites Messagères de l’Esprit Saint à s’installer en France, le 13 avril 2005, à Orange dans le diocèse d’Avignon.

Nous sommes un Institut de droit diocésain agrégé à l’Ordre du Carmel déchaussé, qui a été fondé le 30 juillet 1984 par Mère Maria José do Espirito Santo au Brésil. 

Nous sommes arrivées à Orange le 13 avril 2005.

Notre Charisme :

Vivre sous l’action de l’Esprit Saint, dans la prière et l’action apostolique, pour « Evangéliser à la lumière de l’Esprit Saint et partir à la rencontre de nos frères et sœurs, en évangélisant à l’imitation de Jésus Christ ».

Le consacré est un envoyé au service de Dieu. Par la force de son Esprit, il suit le Christ et porte à tous les hommes le projet du salut.

Notre Mission :

Comme Sœurs carmélites Messagères de l’Esprit Saint, nous réservons plusieurs heures de nos journées à la prière et au silence. Nous unissons la contemplation à l’évangélisation. Nous nous ouvrons aux dons de l’Esprit Saint pour tracer un chemin de conversion, de sanctification, de louange, de guérison intérieure, de libération et de soulagement de ceux qui soufrent.

Nos activités incluent....

Adoration Eucharistique

Aumônerie des jeunes

Catéchèse

Capelines

Retraites Spirituelles

Groupe de Prières

Accompagnement spirituel

Pastorale des vocations

Accueil et écoute des pauvres

Liturgie et évangélisation

Pour rejoindre le site internet des Soeurs, cliquez ici.

Dans cette même communauté il existe la branche laïque, la Fraternité Séculière Carmélites Messagères de l’Esprit Saint. Des personnes mariées ou célibataires se joignent à nous pour connaître notre charisme : « Contempler pour évangéliser ».

Toutes les 15 jours , vous pouvez les rejoindre dans leur groupe de prière, où, dans la joie et dans l’onction de l’Esprit Saint, elles louent le Seigneur, proclament Sa Parole et L’adorent dans le Saint Sacrement.

Se manifester, manifester face au projet de loi bioéthique

le samedi 30 janvier 2021 à 14h30, place de la Rotonde à Aix en Provence

Après le passage à l’Assemblée Nationale dans la nuit du 31 juillet 2020, plusieurs évêques ont pris la parole pour que les yeux s’ouvrent sur la gravité des conséquences de cette loi civile qui se déconnecte de la loi naturelle.

Ainsi, Mgr Laurent Camiade posait la question : Comment discerner le bien et le mal quand la loi est pervertie ?
Pour sa part, Mgr Gosselin soulignait que « L’homme creuse le trou dans lequel il va tomber ». Psaume 7, 16

En ce mois de janvier 2021, le projet de loi révisant la loi de bioéthique revient devant le Sénat en deuxième lecture. Ce projet de loi entraîne des risques graves pour notre société en bouleversant l’ordre de la filiation humaine, en ouvrant de fait un droit à l’enfant au lieu de défendre les droits de l’enfant, et en organisant sur les embryons humaines des recherches qui ne respectent pas leur intégrité. Les évêques de Francenous interrogent : n’assistons-nous pas à un aveuglement diffus sur la dignité de toute être humain qui vient gratuitement à l’existence et qui doit être accueilli fraternellement ?
Avons-nous pris au sérieux cet appel à jeûner et à prier ?

A l’occasion de la Marche pour la Vie dimanche 17 janvier, Mgr Michel Aupetit encourage chacun à manifester ou à se manifester à l’occasion du retour de ce projet de loi au Sénat.

Manifestation « Marchons Enfants » contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique le samedi 30 janvier 2021 à 14h30, place de la Rotonde à Aix en Provence

Ne craignons pas de nous indigner en criant un NON en lettres majuscules à ce bouleversement. N’oublions pas de crier notre OUI à la VIE reçue et donnée comme un cadeau fragile. 

Dans un monde où « tout est transaction » et se mesure à son prix ou à sa valeur commerciale, rappelons-nous que les êtres humains ont du prix aux yeux de Dieu et une valeur relationnelle qui ne peut pas se monnayer.

« Merci à tous de participer à ce combat pacifique pour la vie, pour le bien de l’humanité et la dignité de chacun d’entre nous. » Mgr Michel Aupetit

Être parrain pour la journée diocésaine des fiancés

suite…

Il y a 150 ans... l’Apparition de Marie à Pontmain
L’histoire de l’Apparition

 

Pontmain le 17 janvier 1871

Une journée qui commence comme les autres. Ce matin, l’église était remplie de fidèles, comme les autres jours. Il y a beaucoup de neige et il fait un froid glacial ‘à fendre les pierres’. Vers midi et demi, la terre a tremblé ce qui a fortement impressionné tous les habitants, surtout en cette période troublée. C’est la guerre franco-prussienne. Depuis le 23 septembre dernier, 38 jeunes de la paroisse sont partis à la guerre et l’on est sans nouvelles. Alors, on vit dans l’angoisse et dans la peur. Et puis il y a cette épidémie de typhoïde qui commence à reprendre.

Malgré tout, on prie avec ferveur car il en est ainsi à Pontmain. Depuis l’arrivée de notre curé, l’abbé Michel Guérin, le 24 novembre 1836, dans chaque famille, on prie le chapelet tous les jours.

(vitrail basilique)

Ce soir, deux enfants, Eugène et Joseph Barbedette, aident leur père, dans la grange, à piler les ajoncs pour la nourriture de la jument. La nuit est tombée. Il est environ 5 h ½. Jeannette Détais, une vieille femme, vient donner quelques nouvelles qu’elle a pu glaner un peu plus loin près des fuyards de l’armée de la Loire en déroute. Eugène profite de l’arrêt du travail pour sortir à la porte ‘voir le temps’. Et voilà que tout à coup, en plein ciel, au dessus de la maison d’en face, il voit une ‘Belle Dame’ qui tend les bras comme dans un geste d’accueil et qui lui sourit. Elle est vêtue d’une robe bleue semée d’étoiles d’or (comme la voûte de l’église peinte ainsi en 1860). Sur la tête, elle a un voile noir surmonté d’une couronne d’or avec un liseré rouge au milieu. Aux pieds, elle porte des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle est au milieu d’un triangle formé de trois grosses étoiles. L’enfant sourit à la Belle Dame. Ce sourire sera le seul dialogue car, de toute l’apparition, la Belle Dame ne dira pas un seul mot.

Le jeune frère Joseph, venu à la porte, voit lui aussi la ‘Belle Dame’ tandis que les grandes personnes ne voient rien sinon les trois étoiles.

Victoire, leur mère, ne verra rien non plus, bien qu’elle soit retournée à la maison chercher ses lunettes. Elle se rend à l’école demander à sœur Vitaline de venir devant la grange. Ne voyant que les étoiles, la sœur retourne à l’école et en revient avec une autre sœur, Marie-Edouard, et trois petites pensionnaires. A leur arrivée, les deux plus jeunes, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé s’écrient : « Oh ! La belle Dame ! Qu’elle est belle ! » et la décrivent à leur tour. Sœur Marie-Edouard s’en va prévenir M. le curé tandis que sœur Vitaline commence à prier avec les gens qui accourent de plus en plus nombreux.

« M. le curé, dit sœur Marie-Edouard depuis la porte du presbytère, venez vite chez les Barbedette, il y a un prodige : les enfants voient la Sainte Vierge ! » Et M. le curé, saisi par la surprise, répond : « Un prodige ! La Sainte Vierge ! La Sainte Vierge ! Mais, ma sœur, vous me faites peur ! » La vieille servante, Jeannette Pottier, intervient : « Faut aller voir, M. le curé ! » et elle allume la lanterne pour sortir dans la nuit.

(vitrail basilique)

Lorsqu’il arrive au milieu de ses paroissiens, les enfants, que l’on avait séparés pour éviter qu’ils puissent communiquer entre eux, s’écrient : « V’là d’qué qui s’fait ! » (voilà quelque chose qui se fait) et ils décrivent un grand ovale bleu qui est venu entourer la Belle Dame. A l’intérieur quatre bobèches sont fixées portant quatre bougies éteintes. Ces bougies rappellent celles que l’abbé Guérin allumait sur l’autel de la Sainte Vierge depuis le 8 décembre 1854 à tous les offices de la paroisse. En même temps apparaît une petite croix rouge sur la robe, à l’endroit du cœur.

Et puis voilà que l’attention se relâche. On commence à parler, à discuter et la Belle Dame devient triste : « V’là qu’elle tombe en humilité » dit Eugène. « Prions » ajoute M. le curé. Sœur Marie-Edouard commence le chapelet. Aussitôt, la Dame sourit à nouveau. Tout au long du chapelet, au rythme des Ave Maria, la Belle Dame grandit lentement. L’ovale grandit dans les mêmes proportions et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle.

« C’est comme une fourmilière, ça se tape sur sa robe, disent les enfants. Oh ! Qu’elle est belle ! » Après le chapelet, on chante le Magnificat. Au début du chant, les enfants s’écrient : « V’là cor’de qué qui s’fait » (voilà encore quelque chose qui se fait). Une grande banderole vient se dérouler entre le bas de l’ovale et le toit de la maison. Des lettres commencent alors à s’écrire, en majuscule, couleur d’or. « C’est un M » - « Un A » - « un I » - « un S ». Le mot MAIS qui va rester tout seul jusqu’au moment où arrive Joseph Babin, un charretier, qui revient d’Ernée, à 20 km de là, et qui lance à la foule : « Vous pouvez bien prier, les Prussiens sont à Laval ». Le mot PRIEZ vient s’écrire alors après MAIS. Le message continue de s’écrire lettres après lettres. A la fin des litanies que l’on chante après le Magnificat, les enfants peuvent lire une première ligne se terminant par un gros point :

MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS

Au début de l’Inviolata qui va suivre, des lettres commencent une seconde ligne : MON. Au moment où l’on chante ‘O Mater alma Christi carissima’, le mot FILS vient s’écrire à la suite. « MON FILS » lisent les enfants. Alors c’est un cri de joie général : « C’est Elle ! C’est bien Elle ! C’est la Sainte Vierge ! » Jusque là, on pensait que ce pouvait être Elle. Mais maintenant, on en est sûr. C’est bien écrit : MON FILS. Pendant que l’on termine l’Inviolata et que l’on chante le Salve Regina, le message continue et se termine

MON FILS SE LAISSE TOUCHER

Il n’y a pas de point final mais cette deuxième ligne est soulignée par un gros trait d’or comme les lettres.

« Chantons notre cantique à Marie » dit alors M. le curé et les paroles s’élèvent joyeuses vers le ciel, alors que, dimanche dernier, on l’avait chanté la gorge serrée :

« Mère de l’Espérance dont le nom est si doux
Protégez notre France. Priez, priez pour nous. »

(vitrail basilique)

Au début, la Vierge lève les mains à hauteur de ses épaules et agite les doigts au rythme du cantique. Puis un rouleau « couleur du temps » passe et efface la banderole et le message.

Suit un autre cantique « Mon doux Jésus » avec le refrain « Parce Domine, parce populo tuo ». Les enfants, joyeux jusque là, deviennent subitement tout tristes. C’est que la Vierge elle aussi est devenue toute triste. Elle ne pleure pas mais un frémissement au coin des lèvres marque l’intensité de sa douleur. « Jamais on n’a vu une pareille tristesse sur un visage humain » disent les enfants.

(vitrail basilique)

C’est alors qu’une croix d’un rouge vif apparaît devant la Vierge. Sur la croix, Jésus, d’un rouge plus foncé. Au sommet de la croix, sur une traverse blanche, est écrit : JESUS CHRIST. La Vierge prend la croix à deux mains et la présente aux enfants pendant qu’une petite étoile vient allumer les quatre bougies de l’ovale avant d’aller se placer au dessus de la tête de la Vierge. La foule prie en silence et beaucoup pleurent.

Puis sœur Marie-Edouard chante l’Ave Maris Stella. Le crucifix rouge disparait et la Vierge reprend l’attitude du début. Le sourire « un sourire plus grave » revient sur ses lèvres et une petite croix blanche apparaît sur chacune de ses épaules. Il est 8 h ½.

« Mes chers amis, dit M. le curé, nous allons faire tous ensemble la prière du soir ». Tout le monde se met à genoux, là où il est, qui dans la neige, qui dans la grange pour ceux qui ont voulu s’abriter du froid glacial. Jeannette Pottier, la vieille servante, commence la prière : « Mettons-nous en présence de Dieu et adorons-le. » Au moment de l’examen de conscience, les enfants signalent la présence d’un voile blanc qui vient d’apparaître aux pieds de la Vierge et qui monte lentement en la cachant à leurs yeux. Le voile arrive à hauteur de la couronne, s’arrête un instant et, brusquement, tout disparaît : le voile, la couronne, l’ovale, les bougies et les trois étoiles.

« Voyez-vous encore ? » demande M. le curé. « Non, M. le curé, tout a disparu, c’est tout fini ! ». Il est près de 9 h. Chacun rentre chez soi, le cœur en paix. Toute crainte, toute peur s’en est allée.

Les Prussiens qui devaient prendre Laval ce soir-là n’y sont pas entrés. Le lendemain, ils se sont repliés. L’armistice est signé le 25 janvier. Les 38 jeunes de Pontmain reviennent tous sains et saufs.

Le 2 février 1872, après l’enquête et le procès canonique, Mgr Wicart, évêque de Laval publie un mandement dans lequel il déclare : « Nous jugeons que l’Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, a véritablement apparu le 17 janvier 1871 à Eugène Barbedette, Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé dans le hameau de Pontmain. »

Père Henri-Michel LEDAUPHIN

BRÈVES

Brèves du 24 janvier 2021

Journée mondiale des lépreux

Les personnes qui le désirent peuvent aider
par un don en ligne à l’Ordre de Malte France
ou en envoyant un chèque à :
Ordre de Malte France
42, rue des Volontaires 75015 PARIS

Être confirmé adulte, se préparer à la première communion adulte

Comme chaque année, en ce mois de janvier, nous faisons signe aux adultes qui n’ont pas encore reçu le sacrement de confirmation ou qui n’auraient pas ’fait leur première communion’ à se manifester. Un groupe se constitue et se met en route pour recevoir la confirmation le samedi qui précède la Pentecôte. Les réunions sont envisagées les samedi 27 février, 20 mars, 17 avril et 8mai, à 16h00. Contacter le séminariste Benjamin ROUAUD au 06 81 89 21 70

Les pépites de la Parole

Plusieurs paroissiens et paroissiennes ont réagi à l’invitation à rechercher – dans sa mémoire ou/et dans votre Bible (pour la référence !) – une pépite de la Parole de Dieu.

Pour certains, c’est un exercice familier voire quotidien depuis plus de 10 ans ! Au petit matin, dans la prière personnelle, lire et accueillir lentement les textes des lectures de la messe du jour. Se laisser toucher par une de ces paroles. La recopier, de sa main, d’une belle écriture, moyen pauvre et moyen de pauvre, dans un petit carnet. Découvrir, plusieurs années plus tard, que ce ne sont jamais les mêmes pépites que nous recueillons. Comprendre peu à peu que le Seigneur nous parle personnellement à travers cette rencontre et découvrir avec stupéfaction et émerveillement que le Seigneur écrit ainsi une histoire sainte dans nos vies.
Pour d’autres paroissiens, c’est une expérience toute neuve ! Comme le faisait Blaise Pascal, nous pouvons aussi mettre cette Parole du jour sur notre cœur et nous la redire, en la vocalisant plusieurs fois, lentement et attentivement, tout au long de la journée.

N’oubliez pas de préparer une pépite pour l’offrir à quelqu’un ce dimanche !

Père Michel Berger

AGENDA DE LA SEMAINE

Samedi 23 janvier

Toute la journée Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, du 18 au 25 janvier 2021 -

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

14h00 - 17h30 Rencontre de servants d’autel - Grande salle du presbytère - Boulevard E. Daladier - Orange

15h30 Confessions - Eglise saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

16h00 La semaine de prière pour l’unité des chrétiens avec la prière œcuménique au Temple de la rue Pontillac - Temple de la rue Pontillac à Orange

16h30 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 24 janvier - 3e dimanche du Temps Ordinaire

Toute la journée Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, du 18 au 25 janvier 2021 -

09h00 Messe dominicale - Chapelle de l’Hôtel Dieu

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

10h30 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame

11h00 Messe dominicale - Église St Michel

12h00 - 16h00 Formation des Capelines - La Nativité - rue Henri Capty - Orange

12h00 - 17h00 Fraternité séculière des Sœurs Carmélites - Chapelle de la Nativité - rue Henri Capty - Orange

Le Dimanche de la Parole de Dieu -

16h15 Temps de louange ouvert à tous avec les Sœurs Carmélites - Chapelle de la Nativité - 5 Rue Henri Capty - Orange

16h45 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame

Lundi 25 janvier - Conversion de st Paul, Apôtre
Fête

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, du 18 au 25 janvier 2021 -

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

Mardi 26 janvier
S. Timothée et S. Tite, évêques

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 17h45 Adoration continue - Oratoire de l’Eglise saint Florent - 17 rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

16h00 Messe de semaine - Église St Michel

Mercredi 27 janvier
Ste Angèle Merici, vierge

07h00 Messe de semaine - Cathédrale Notre Dame

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 17h45 Adoration continue - Oratoire de l’Eglise saint Florent - 17 rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

20h30 - 22h00 Rencontre des catéchumènes en visioconférence - En visioconférence

Jeudi 28 janvier
S. Thomas d’Aquin, prêtre et docteur de l’Eglise

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 17h45 Adoration continue - Oratoire de l’Eglise saint Florent - 17 rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

20h30 - 22h00 Réunion du conseil pour les affaires économiques, en visioconférence - Presbyère d’Orange - Rue du Renoyer - Orange

Vendredi 29 janvier

08h30 Messe de semaine - Église Saint Florent

09h00 - 17h45 Adoration continue - Oratoire de l’Eglise saint Florent - 17 rue de l’Hôpital - Orange

10h00 Prière par téléphone - Composer le 01 84 14 15 17 puis, une fois la communication établie, le code 75 55 71 suivi de # - Par téléphone

Face à la révision de la loi de bioéthique, les évêques de France nous invitent à une journée de jeûne et de prière -

20h30 - 22h00 Soirée de lancement de la préparation commune au Mariage en visioconférence - Par visioconférence

Samedi 30 janvier

11h00 Messe de semaine - Église Saint Florent

15h30 Confessions - Eglise saint Florent - rue de l’Hôpital - Orange

16h30 Messe dominicale - Église Saint Florent

Dimanche 31 janvier - 4e dimanche du Temps Ordinaire

09h00 Messe dominicale (Septuagésime) - Chapelle de l’Hôtel Dieu

09h00 Messe dominicale - chapelle de Fourchesvieilles

09h15 - 16h00 Préparation commune des fiancés au mariage - Presbytère d’Orange - Boulevard Daladier

10h30 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame

11h00 Messe dominicale - Église St Michel

16h45 Messe dominicale - Cathédrale Notre Dame