Lorsqu’il s’agit de se confesser, nous abordons souvent la question à partir de la culpabilité que nous ressentons ou que nous devrions ressentir… Distraits par le bruit du monde, étourdis par les mille et une actions quotidiennes ou accablés de soucis, nous ne prenons pas le temps d’écouter ce qui habite notre cœur profond. Un regard rapide et nous disons : « je n’ai rien à me reprocher… » et si quelque chose n’a pas été droit dans ma vie, j’ai telle ou telle excuse à faire valoir.

Et pourtant, il m’arrive bien souvent de soupirer parce que ma vie est paralysée. Je la subis plus que je ne l’habite. Ma vie semble être stérile, sans fruits, sans joie.

Je vous propose d’aborder le sacrement du pardon avec l’évangile du paralytique, cet homme blessé par la maladie, incapable de se mouvoir. Porté par quatre frères, il est amené devant Jésus. Entend-il alors une parole de reproche, de jugement ou de condamnation ? Non ! Bien au contraire, c’est une parole d’espérance qui le rejoint : « Confiance  », puis un appel à renouveler et approfondir la relation : « mon enfant » et enfin une parole de libération : « tes péchés sont pardonnés ». Comme si Jésus nous disait : « tu as du prix à mes yeux et je souffre de te voir paralysé. Je veux te restaurer dans ta dignité d’enfant de Dieu. Tu as plus de prix à mes yeux que le mal que tu as pu faire (ou fait !). Sois sans crainte, je suis ton Dieu. »

La merveille du pardon n’est pas seulement celle d’une vitre qui était sale et qui désormais est nette et diaphane. La merveille du pardon n’est pas seulement celle d’une conscience tourmentée qui a trouvé le soulagement et la paix. La merveille du pardon est le renouvellement de l’alliance par l’étreinte de Dieu notre Père qui nous accueille à notre retour vers lui et qui nous dit tout simplement, comme au premier jour : mon enfant !

Ne craignons pas d’aller trouver Jésus dans la personne du prêtre et de nous présenter à lui, tout simplement, sans masque, dans la vérité de notre faiblesse, sans avoir peur de nos fragilités, comme nous le faisons aux piscines du sanctuaire de Lourdes où nous sommes accueillis et portés par des frères. Disons simplement et sincèrement le fardeau qui pèse sur notre conscience… et savourons la parole qu’il nous est donné d’entendre : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Evangile selon Saint Matthieu 9, 2
Alors sans aucun doute, nous sera rendue « la joie d’être sauvés. » Psaume 50, 14 

Un prêtre vous attend pour entendre votre confession et vous donner le sacrement du pardon

• - Le mercredi de 17h30 à 18h30 à l’église Saint Florent
• - le samedi soir une heure avant la messe célébrée à l’église Saint Florent
• - chaque matin à Saint Florent après la messe de 8h30 – merci aux pénitents de se signaler en attendant près de la chapelle où se trouve la statue du Sacré-Cœur

Père Michel Berger, curé