Historique du presbytère (mise à jour le 01/09/2022)

22 avril 2017

Historique des locaux servant de presbytère de Caderousse.

Historique partie I :

Nb : cette 1er partie de l’historique (confuse, qui provient de vieux manuscrits) demande à être éclaircie.

En 1807 la chambre dépendante de la chapellerie Saint-Michel érigée dans l’église de la paroisse est affectée à la fabrique.

En 1810 l’abbé Pécoul offre en échange de la chambre chapellerie Saint-Michel enclavée dans sa maison, une partie de maison isolée, appartenant à Joseph Perrin cordonnier rue puits des voûtes  ;
Cette maison est encadrée au midi par le passage Jacques Noguier au Levant, par la maison Noguier au Nord, dans le restant de la maison coté Sud de Joseph Perrin et au couchant par la rue....  ?

Le 13 mai 1810 état des lieux de la chambre appartenant à la chapellerie rue Saint-Michel et affectée à La Fabrique. Elle est située dans l’enceinte la grande rue Droite tout près de la place de la Baratte et enclavée dans la maison de Jean-François Pécoul prêtre et propriétaire. Son unique accès se fait en traversant une partie de sa maison et en passant par l’escalier d’une petite maison appartenant à Joseph Perrin cordonnier rue des Courtines.

Début 1811 Monsieur Roche propriétaire habitant Carpentras laisse à la Mairie une partie de la maison qu’il possède rue Saint-Michel pour servir d’habitation au curé.

En mars 1811 l’abbé Michel se plaint du mauvais état de la maison qui lui a été attribué.
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En avril 1811 l’état des lieux de cette partie de la maison et fait mais le curé a déjà déménagé.

Entre 1812 et 1913, échange d’une petite maison de l’Abbé Pécoul situé près de l’église contre un appartement de ce même Pécoul situé au 1er étage et dont la fabrique peut librement en disposer

En 1826 la Mairie se propose d’acheter la maison de Monsieur Jean Baptiste Baudieu cultivateur domicilié à Mornas

Monsieur Henri Rollet propriétaire d’une partie de l’ancien couvent de l’abbaye St-Benoît propose de vendre à la commune une partie de sa cour ainsi que les appartements occupés par Monsieur le curé.

Historique partie II :
Nb : le bâtiment dont il est question ci-dessous est l’actuel presbytère.

le 20 octobre 1885 Madame veuve AUZEPY lègue à la Fabrique la maison qui déjà servait de presbytère (mais qui est inoccupée)

Octobre 1908 des travaux de réparation sont réalisés.

Février 1909 les biens dénommés « ancien presbytère de Caderousse »appartenant à la Fabrique de l’église de Caderousse sont loués à la Commune pour 6 ans qui y loge à titre gratuit le Docteur Rochette médecin de la commune.
 
En 1914 le Docteur Rochette quitte cette maison pour s’installer définitivement à Orange

De 1914 à 1919 le bâtiment est fermé, les locaux sont vacants

A une date (qui reste à déterminer) l’immeuble est attribué au bureau de bienfaisance lors de la dévolution des biens de la Fabrique. Maître Grimaud notaire est chargé de l’adjudication.

Juillet 1919 un bail de location des 6 ans et passé entre Monsieur Camille Roche Maire et Président de la commission administrative du bureau de bienfaisance et Monsieur à l’abbé Guillaumont.

En mai 1933, le Maire de la commune veut renouveler et modifier le bail de location et passer la location de 150 à 1000 francs par an. Un échange de correspondances sur ce sujet entre le Curé Henri Blanc et l’archevêché.
Ce bail est renouvelé jusqu’en février 1934.

Le 8 février 1934 le bureau de bienfaisance de Caderousse est autorisé aliéner par voie d’adjonction Publique aux enchères pour une mise à prix de 20000 francs cet immeuble affecté a à cette date au presbytère (plan cadastral 475-576 de la section 6) 

La vente aux enchères est effectuée au profit de Monsieur Jean François Lacrotte pour le prix de 20050F et déclaré command au profit de Monsieur Gaillard représentant l’Archevêché.

Le bâtiment abritera les prêtres successifs de la paroisse jusqu’en 1981 au décès du Père Vaton.

A partir de cette date, il n’y a plus de prêtres résidents dans la paroisse.

En 1989 d’importants travaux de réfection sont entrepris par l’archevêché pour un montant de 934966F à cette occasion, une collecte auprès des paroissiens a permis de récolter 13300F Les plans ont été consignés par Monsieur Dexheimer architecte à Châteauneuf-du-Pape.
Le rez de chaussé et le 1er étage du bâtiment est transformé pour répondre l’accueil d’un prêtre non résident, aux activités de la paroisse et à la réception des groupes, (scouts, aumônerie) qui viennent en week-end de réflexion.
Les scouts utiliseront ces locaux de la fin des travaux c’est à dire de 1990 jusqu’en 2013.

Pendant cette période, l’appartement du 1er étage sera successivement loué à une laïque puis à partir d’environ 1995 affecté au Père Marcel Lambert et jusqu’en 2001 au père Pierre Chambret. Au départ du Père Chambret, l’appartement restera vacant jusqu’en 2006 date à laquelle avant le départ du Curé Bernard Ginoux (pour devenir le futur évêque de Montauban).
A cette date, Jean Rousset confectionne les plans et fait réaliser des travaux de restauration de l’appartement situé au 1er étage. Cet appartement est depuis août 2007 loué à des laïcs.

Entre 2013 et 2014 Jean Rousset confectionne les plans et fait réaliser des travaux de restauration des greniers du 2e étage en appartement. Cet appartement type F3 «  très social  » de 69m² est conforme aux normes en vigueurs à cette date. Les travaux d’un montant de 60000€ ont bénéficié de subventions réservées à ce type de logement. Il est depuis août 2014 occupé par des laïcs aux conditions modestes. 
Le financement a été assuré par la paroisse qui en conserve les revenus locatifs.

A partir de 2013 le rez de chaussée n’est plus utilisé ni par les groupes ni par les scouts. Des travaux sont alors entrepris à cette date et sur les 2/3 de la surface de ce niveau pour l’adapter à l’utilisation de la paroisse (catéchisme, activités paroissiale) et à en diminuer les coûts de fonctionnement. (Isolation, chauffage, embellissements). Les pièces ainsi restaurées sont utilisées depuis la fin des travaux en octobre 2013.

En 2020, réfection de la façade du mur de clôture de la rue des Courtines (ces travaux ont bénéficiés d’une aide municipale)