feuille paroissiale du 18 avril 2020

18 avril 2020

LETTRE D’INFORMATIONS DU 18 AVRIL 2020

Le jour du Seigneur

1. Le jour du Seigneur — ainsi que fut désigné le dimanche dès les temps apostoliques (1) — a toujours été particulièrement honoré dans l’histoire de l’Église, à cause de son lien étroit avec le cœur même du mystère chrétien. En effet, dans le rythme hebdomadaire, le dimanche rappelle le jour de la résurrection du Christ. C’est la Pâque de la semaine, jour où l’on célèbre la victoire du Christ sur le péché et sur la mort, l’accomplissement de la première création en sa personne et le début de la « création nouvelle » (cf. 2 Co 5,17). C’est le jour où l’on évoque le premier jour du monde dans l’adoration et la reconnaissance, et c’est en même temps, dans l’espérance qui fait agir, la préfiguration du « dernier jour », où le Christ viendra dans la gloire (cf. Ac 1,11 ; 1 Thess 4,13-17) et qui verra la réalisation de « l’univers nouveau » (cf. Ap 21,5).

L’exclamation du psalmiste : « Voici le jour que fit le Seigneur, pour nous allégresse et joie » (Ps 118 [117], 24) convient donc bien au dimanche. Cette invitation à la joie, reprise par la liturgie de Pâques, est marquée par la stupeur dont furent saisies les femmes qui avaient assisté à la crucifixion du Christ, quand, étant allées au tombeau « de grand matin, le premier jour après le sabbat » (Mc 16,2), elles le trouvèrent vide. C’est une invitation à revivre, en quelque sorte, l’expérience des deux disciples d’Emmaüs, qui sentirent « leur cœur tout brûlant au-dedans d’eux-mêmes », tandis que le Ressuscité les accompagnait sur le chemin, en leur expliquant les Écritures et en se révélant à « la fraction du pain » (cf. Lc 24,32.35). C’est l’écho de la joie, d’abord hésitante, puis irrésistible, qu’éprouvèrent les Apôtres au soir de ce même jour, lorsqu’ils eurent la visite de Jésus ressuscité et qu’ils reçurent le don de sa paix et de son Esprit (cf. Jn 20,19-23).

2. La résurrection de Jésus est la donnée première sur laquelle repose la foi chrétienne (cf. 1 Co 15,14) : c’est une réalité stupéfiante, perçue en plénitude dans la lumière de la foi, mais attestée historiquement par ceux qui eurent le privilège de voir le Seigneur ressuscité ; c’est un événement merveilleux qui ne se détache pas seulement d’une manière absolument unique dans l’histoire des hommes, mais qui se place au centre du mystère du temps. Comme le rappelle en effet le rite de la préparation du cierge pascal, dans la liturgie expressive de la nuit de Pâques, c’est au Christ qu’« appartiennent le temps et les siècles ». C’est pourquoi, faisant mémoire du jour de la résurrection du Christ, non seulement une fois par an, mais tous les dimanches, l’Église entend montrer à chaque génération ce qui constitue l’axe porteur de l’histoire, auquel se rattachent le mystère des origines et celui de la destinée finale du monde.

Il est donc légitime de dire, comme le suggère l’homélie d’un auteur du IVe siècle, que le « jour du Seigneur » est le « seigneur des jours ».(2) Ceux qui ont reçu la grâce de croire au Seigneur ressuscité ne peuvent que percevoir la signification de ce jour hebdomadaire avec l’émotion vibrante qui faisait dire à saint Jérôme : « Le dimanche est le jour de la résurrection, le jour des chrétiens, c’est notre jour ».(3) Il est en effet pour les chrétiens le « jour de fête primordial »,(4) destiné non seulement à marquer le déroulement du temps, mais à en révéler le sens profond.

3. Son importance fondamentale, toujours reconnue au cours de deux mille ans d’histoire, a été réaffirmée avec force par le Concile Vatican II : « Selon la tradition apostolique dont l’origine remonte jusqu’au jour même de la résurrection du Christ, l’Église célèbre le mystère pascal chaque huitième jour, qui est nommé à juste titre jour du Seigneur ou jour dominical ». Paul VI a souligné une nouvelle fois cette importance lorsqu’il a approuvé le nouveau Calendrier général romain et les Normes universelles qui règlent le déroulement de l’année liturgique. La proximité du troisième millénaire, qui pousse les croyants à réfléchir à la lumière du Christ sur le déroulement de l’histoire, les invite aussi à redécouvrir le sens du dimanche avec une nouvelle intensité, son « mystère », la valeur de sa célébration, sa signification pour l’existence chrétienne et humaine.

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ACTUALITÉS

Parcours Miséricorde : Le Coeur de Marie

Vidéo d’une demi heure pour accueillir l’enseignement de Mgr Christory et le témoignage de Soeur Françoise-Marie, vierge consacrée

(vidéo)

PRIÈRE POUR DES ÉPOUX EN DIFFICULTÉ

Seigneur Jésus,
Ne regarde pas notre pauvreté et notre propre péché,
écoute la prière sincère et suppliante que nous t’adressons
pour N…… et N..… .
Aujourd’hui, leur amour est durement éprouvé,
leur mariage est en danger, leur projet de vie risque de voler en éclat.
Nous te prions avec foi pour qu’ils puissent dépasser cette épreuve,
accueillir et vivifier la grâce du sacrement qui a scellé leur union :
le jour de leur mariage, ils se donnés l’un à l’autre, ils t’on dit oui,
Oui pour vivre et être à ton image, à l’image de la Trinité Sainte.
Au travers de ce sacrement, tu les as bénis et unis pour la vie.
En ton Saint Nom, nous te demandons de les libérer de tout esprit mauvais qui cherche à s’opposer à leur union,
Protège-les des attaques de l’ennemi et protège leurs enfants.
Ravive leur flamme, affermit leur foi,
Guéris leurs blessures, libère-les de leurs péchés,
Prends-les tous deux sur ton cœur aimant et miséricordieux
Conduits-les à y puiser les grâces de Salut,
grâces puissantes de libération et de réconciliation,
grâces de consolation et de bénédiction,
grâces de guérison de leurs blessures.
Accorde-leur le don de l’Esprit-Saint,
Qu’ils se laissent ainsi aimer et toucher par toi,
Qu’ils renaissent sur ce chemin à une vie nouvelle de couple,
Qu’ils goutent au meilleur vin des Noces, comme à Cana,
Qu’ils puissent ainsi retrouver l’espérance,
en se pardonnant mutuellement, en s’écoutant avec bienveillance,
en se parlant avec délicatesse,
en retrouvant peu à peu leur confiance et leur complicité.
Marie, épouse de l’Esprit-Saint, mère du Sauveur,
nous te confions N…… et N…… : prie pour eux et avec eux,
nous sommes sûrs que tu prendras soin d’eux
comme tu prends soin de nous. Amen

Prions pour demander des vocations sacerdotales

On peut, en se lamentant, palabrer à l’infini sur la pénurie de prêtres qui se fait criante. On peut regretter le bon vieux temps où chaque village avait son curé et son vicaire… le Christ, Lui, nous suggère une tout autre voie : « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans son champ ». Une prière permanente, quotidienne du milliard de chrétiens, suscitera les pasteurs dont nous avons besoin. Osons cette prière ! En famille, en groupe, en paroisse, seul. Avec l’audace ordonnée par le Christ. Il sera alors impossible que Dieu nous laisse sans prêtres. La relève, c’est chacun d’entre nous qui en a la responsabilité.
Père Guy Gilbert, prêtre

Le chapelet de la miséricorde divine

Comment le dire

Le chapelet de la miséricorde est une prière donnée par Jésus à Sœur Faustine, promettant de nombreuses grâce à celui qui implore sa Miséricorde par ce moyen.
Le chapelet de la miséricorde se dit de préférence à 15h, heure de la mort de notre sauveur Jésus-Christ, particulièrement le vendredi.

“À cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres. A cette heure-là, la grâce a été donnée au monde entier, la Miséricorde l’a emporté sur la Justice.” (Petit Journal, 1572)
Il se récite avec un chapelet ordinaire.

Un Notre Père

Un Je vous salue Marie

Un Je crois en Dieu

Sur les gros grains :
« Père Éternel, je vous offre le corps et le sang, l’âme et la divinité de votre Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de tous nos péchés et de ceux du monde entier. »
Sur les petits grains :
« Par sa douloureuse Passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. »
A la fin du chapelet :
« Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel, prenez pitié de nous et du monde entier. » (× 3)

Invocations possibles :
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en vous.
Cœur Immaculé de Marie, j’ai confiance en vous.
Sainte Faustine, priez pour nous.

AGENDA DE LA SEMAINE

Samedi 18 avril - Samedi dans l’Octave de Pâques
Solennité du Seigneur

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Dimanche 19 avril - 2e Dimanche de Pâques

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Lundi 20 avril

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Mardi 21 avril
S. Anselme, évêque et docteur de l’Eglise

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Mercredi 22 avril

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Jeudi 23 avril
S. Georges, martyr ; S. Adalbert, évêque et martyr

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Vendredi 24 avril
S. Fidèle de Sigmaringen, prêtre et martyr

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Samedi 25 avril - S. Marc, évangéliste
Fête

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -

Dimanche 26 avril - 3e Dimanche de Pâques

Toute la journée La cathédrale Notre Dame reste ouverte -