feuille contact du 16 avril

15 avril 2017

F
RECEVOIR «  CONTACT  » PAR INTERNET
Ecrire : à paroisse-orange@levauclusien.fr
en indiquant votre adresse et en signalant : «  Je désire recevoir Contact par internet.  »
Permanence paroissiale à Orange ouverte du lundi au samedi de 10 h à 11 h 45 :
au 18, rue du Renoyer. Tel. 04.90.34.15.07
Site de la paroisse de Caderousse : www.caderousse.paroisse84.fr
Site de la Paroisse d’Orange : https://sites.google.com/site/paroissedorange/home
Permanence du Secours Catholique : lundi et jeudi de 14h à 16h 30 5, rue Capty à Orange. Tél. : 04.90.34.64.41
Agenda paroissial
Samedi 15 avril : 8h, à la cathédrale, office des laudes. PAS DE CHAPELET A L’HÔTEL DIEU.
10h, répétition pour la veillée pascale au presbytère (chanteurs et instrumentistes).
VIGILE PASCALE A 21H A LA CATHEDRALE. Int : Jules Félix Frisoni. Pour les Chrétiens persécutés d’Orient.
Dimanche 16 avril : Dimanche de Pâques.
9h00, Messe à Fourchesvieilles. Int. Famille Lavigne-Jehan.
10h30 : Messe à l’Hôtel Dieu.
10h30 : Messe à Notre Dame. Int : Etienne et Marie-Thérèse Prost à Petit, Famille Boillot-Prost à Petit, Simone et André Laurent, Famille Jean Micollet. Famille Julien Micollet et Thérèse Pinero. Maguy (Vivante)
Après la Messe : Baptêmes de Camille, Arthur et Alwin Ronce-Lokuszynski et de Tom Lemoine.
11h00 : Messe à Caderousse12h, baptême d’Elena Ladaurade.
12h, au Grès, baptême de Baptiste-Alain Jaume.
Lundi 17 avril : 8h30, Messe à saint Florent. Int : Lucien Chastagner, Antonina Chaudon.
Mardi 18 avril : 8h30, Messe à saint Florent.
Mercredi 19 avril : 8h30, Messe à saint Florent. PAS DE MESSE AU SACRE COEUR.
Jeudi 20 avril : PAS DE MESSE A 7H L’ORATOIRE DE SAINT-FLORENT.
8h30, messe à Saint-Florent. Int : Etienne Prost A Petit.
Vendredi 21 avril : 8h30, messe à Saint-Florent.
Samedi 22 avril : 10h30, chapelet à l’Hôtel-Dieu.
18h30, messe à Saint-Florent. Int : Robert Tressol, Ange-Philippe, Francine, Barthélémy et Marie-Madeleine Frisoni.
Dimanche 23 avril : Deuxième dimanche de Pâques.
9h00, Messe à Fourchesvieilles.
9h, messe à l’Hôtel Dieu. Dimanche in albis.
10h30 : Messe à Notre Dame. Entrée en catéchuménat de Thomas Faber.
Jean Micolet, Famille Julien Micolet. Maguy (Vivante). Emile, Henri Jaume, leurs enfants : Roland, Odette, Jean. Toute la grande famille : Jaume, Millet, Reynaud. Pour les amis et âmes du purgatoire. Georges Lancrenon et sa famille.
12h, baptême d’Aïden Charvin.
11h00 : Messe à Caderousse.
Obsèques du lundi 10 avril au vendredi 14 avril
Isabel Palop-Max Vaque-Robert Raffanel-Marius Gargani
La chapelle du Sacré Coeur a été déménagée avant travaux. Pendant la durée des travaux, la messe, comme pour les autres maisons de retraite, devient mensuelle : le premier mercredi du mois. Ce sera le mercredi 3 mai, 17h.
Le baptême, le plus souvent reçu bébé, reçoit «  confirmation  » par l’onction de l’évêque. Les adultes qui désirent recevoir ce sacrement, qui sera donné en vigile de Pentecôte (samedi 3 juin, 21h) à la cathédrale Notre-Dame des doms, doivent contacter monsieur le curé. Le temps se fait court pour la préparation  !
La célébration des rameaux donne facilement cours à des contre-sens liturgiques. Par exemple, samedi soir à Saint-Florent, parce que certaines personnes avaient de la difficulté à se déplacer, on m’a demandé de faire une deuxième bénédiction des rameaux à l’entrée de la procession dans l’église. Cela n’a pas de sens  ! La solution était, tout simplement, de prendre, à la fin de la messe, un rameau béni parmi ceux que l’on avait ramenés de l’Hôtel-Dieu. De même, à Caderousse, le dimanche, pour une personne arrivée en retard et qui me demande à la sortie de la messe de bénir son rameau. Je n’ai pas «  re-béni  »  ! J’ai proposé de prendre parmi les rameaux bénis. Plus ennuyeux, une personne qui a reproché au prêtre de ne pas circuler dans l’allée centrale de l’Hôtel-Dieu en faisant l’aspersion. C’est, en fait, confondre l’aspersion des fidèles et la bénédiction des rameaux  ! Le geste de l’aspersion est lié à une déambulation, qui par elle-même implique la répétition du geste. Le geste de la bénédiction des rameaux, lié à une oraison particulière, est nécessairement unique.
N°849
Dimanche 16 avril 2017
Dimanche 16 novembre 2014
Secteur interparoissial d’Orange et Caderousse
Tous les jours à 17h30
neuvaine de la Miséricorde
à l’église de Caderousse (jusqu’au dimanche 23).
Homélie de Pâques 2017
Les deux disciples courent au tombeau. Ce n’est pas une promenade, c’est une course  ! Le
disciple que Jésus aimait gagne la course : il arrive le premier  ! Et il se penche vers l’intérieur du
tombeau : il voit que les linges sont «  posés à plat  », autrement dit que tout est en ordre.
Cependant, l’évangile dit qu’il n’entre pas.
Pierre lui, dès qu’il arrive, entre. Et lui aussi voit les «  linges posés à plat  ». Cependant
l’évangéliste attire l’attention sur ce qu’il appelle le «  suaire  », la pièce de tissu qui avait entouré
la tête de Jésus et il précise que ce «  suaire  » n’est pas «  posé avec linges, mais «  roulé à part à
sa place  ».
Il est bien difficile d’interpréter ces détails. Pourquoi distinguer entre les «  linges posés à plat  »
et le «  suaire  » qui avait entouré la tête de Jésus, et pourquoi dire que le «  suaire  » n’est pas «  avec
les linges  », mais «  roulé à sa place à part  »  ?
Ce qui est clair, c’est que cette disposition n’est pas au hasard, n’importe comment, que les linges
comme le suaire sont en ordre, à leur place. Et que cela frappe le disciple, entré à son tour. C’est
alors que l’évangile dit sobrement et avec beaucoup de force : «  Il vit et il crut  ».
Nous ne saurons jamais ce qui a été décisif pour le disciple, quel détail a été probant. Est-ce la
disposition des linges ou les linges eux-mêmes  ? N’est-ce pas plutôt le fait, brut, du tombeau
ouvert et vide  ? Et la réminiscence, devenue irrésistible, des paroles de Jésus avant sa Passion  ?
L’évangile dit en effet : «  Jusque-là les disciples n’avait pas compris que, selon l’Ecriture, il
fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.  »
Le rédacteur évangélique écrit du point de vue du disciple bien-aimé  ; c’est pourquoi il ne parle
pas de la foi de Pierre, mais du disciple. Ce disciple demeure mystérieux, l’évangéliste ne lui
donne pas de nom et il semble être originaire de Jérusalem plutôt que de Galilée. Mais peu
importe  ! Ce qui a du sens pour nous, c’est que le disciple a cru et qu’il a cru sur la base de réalités
très concrètes, très immédiates, sur des réalités constatables : «  Il vit et il crut  ».
Mais, nous  ? Nous qui vivons vingt siècles plus tard, comment pouvons-nous croire  ? Nous ne
pouvons pas croire à partir de ce que nous voyons  ! Du coup nous avons à entendre, dans la
conclusion de l’évangile, la béatitude du croyant. Jésus dit à Thomas, qui refusait de croire sans
avoir vu : «  Parce que tu m’as vu tu crois, heureux ceux qui croient sans avoir vu  !  »
Cette béatitude : «  heureux ceux qui croient …  » n’est pas un simple réconfort ou un
encouragement. Elle nous fait comprendre que la preuve de notre foi est la joie de notre foi  !
Lorsque nous entendons ces récits, et que nos coeurs sont, comme ceux des disciples d’Emmaüs,
«  tout brûlants  », nous sommes dans la certitude de la foi. C’est par la joie qui envahit nos coeurs
que nous savons que Jésus est ressuscité d’entre les morts. A vrai dire cette joie n’est pas une joie
seulement humaine, elle vient de l’Esprit Saint. C’est par l’accueil de l’Esprit Saint que nous
sommes croyants et que nous sommes dans la joie de croire.
Faut-il une confirmation à ce que je dis là  ? Nous l’avons dans l’évangile  ! Lorsque Jésus se
montre aux disciples, l’évangéliste note : «  Les disciples furent remplis de joie en voyant le
Seigneur  ». Et dès qu’il leur eut parlé, il ajoute : «  Recevez l’Esprit Saint  ».
Frères et soeurs, ouvrons nos coeurs à l’Esprit Saint, c’est lui le témoin joyeux qui atteste dans nos
coeurs la résurrection de Jésus, c’est lui qui nous donne de croire, d’être des croyants fidèles et
heureux : «  Heureux ceux qui croient sans avoir vu  !  »
Père Régis Doumas, curé d’Orange et de Caderousse