feuille contact du 15 janvier

14 janvier 2017

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Permanence paroissiale à Orange ouverte du lundi au samedi de 10 h à 11 h 45 :
au 18, rue du Renoyer. Tel. 04.90.34.15.07
Adresses électroniques : paroisse-orange@levauclusien.fr cate.primaire@wanadoo.fr aumonerie.orange@orange.fr
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Permanence du Secours Catholique : lundi et jeudi de 14h à 16h 30 5, rue Capty à Orange. Tél. : 04.90.34.64.41
Editorial : Homélie du dimanche 15 janvier 2017
Les quatre évangélistes évoquent, au début de leurs récits, la figure de Jean-Baptiste. Il y a des données communes, bien sûr, mais chacun a son originalité : Matthieu, par exemple, ajoute à Marc l’objection de Jean : «  C’est toi qui devrais me baptiser  !  » Le texte de saint Jean, que nous venons de lire, a une présentation bien particulière des faits et surtout des paroles, qu’elles soient celles de Jean ou celles de Jésus. Ce n’est pas dans une homélie que l’on peut entrer dans les détails de la rédaction évangélique, mais je voudrais m’arrêter sur la désignation de Jésus par Jean : «  Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde  ». Cette expression est propre au quatrième évangile.
Nous chantons : «  Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde  », mais je crains que ces paroles, répétées et répétées, aient pour nous une signification vague et imprécise. Très tôt, dans la littérature biblique, l’agneau signifie l’innocent, que l’on sacrifie au profit des coupables. Dans le poème d’Isaïe, le Serviteur de Dieu apparaît «  comme un agneau conduit à la boucherie, comme devant les tondeurs une brebis muette et n’ouvrant pas la bouche.  » (Is. 53, 7). Et, bien sûr, on pense à l’agneau pascal. Dans le livre de l’Exode, l’agneau est décrit avec soin  ; il doit être «  sans tare, mâle, âgé d’un an  » (Ex 12, 5). Son sang marque les linteaux des portes et ainsi sont épargnés par l’Exterminateur les Israélites, appelés à sortir de l’esclavage de l’Egypte. Jésus meurt dans le contexte de la Pâque juive. Le Quatrième évangile place sa mort au moment où l’on sacrifie les agneaux au Temple. Il est, alors, clairement l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
Il n’est pas bien difficile de clarifier la signification de cette image de l’Agneau, mais quel est le sens de l’expression «  le péché du monde  ». Il y a, sous l’expression grecque, celle du Nouveau Testament, et aussi pour nous en français, un araméisme, c’est-à-dire une manière de s’exprimer propre à l’araméen, la langue du temps de Jésus. L’expression «  péché du monde  » signifie, en fait, tous les péchés, les péchés de tous les hommes  ; on pourrait dire «  le péché de tout le monde  ». On a le même type d’expression, quand, dans la parole de Jésus sur le vin, il parle de son sang versé «  pour la multitude  »  ; la multitude c’est la totalité des hommes. Cependant, la théologie a voulu distinguer un péché du monde, qui aurait une réalité propre, un péché du monde distinct de l’ensemble des péchés. Sans nul doute, il y a là quelque chose de juste et d’important. L’idée est que l’accumulation des péchés produit quelque chose de plus que la simple totalité des péchés. Il n’y a pas une simple addition : un plus un, plus un, plus un, plus un … En fait, au bout du compte cela fait plus que la simple somme de chacun des péchés.
Je crois que nous faisons cette expérience. Nos péchés ne font pas que s’ajouter les uns aux autres et ils ne se succèdent pas les uns aux autres en crottes de bique. Il y a une compilation, une accrétion, qui produit en nous un être pécheur. Je ne suis pas seulement un homme qui fait des péchés, je suis un homme pécheur. Je ne me présente pas devant Dieu avec une simple liste de péchés, j’ai fait ceci et puis cela, et encore cela et encore ceci ... Mais je me présente devant Dieu en lui disant : «  Seigneur, je suis un homme pécheur  !  » Du coup, je ne présente pas devant un juge qui va apprécier chacune de mes fautes et définir la punition qui convient, mais je suis devant un Père auquel je demande de me pardonner et de me réconcilier dans son amour.
Quand, au moment où le célébrant fait la fraction du pain, qui évoque la mort de Jésus, nous chantons «  Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde  », nous disons au Seigneur : «  Seigneur, nous sommes pécheurs, purifie nos coeurs pour que nous puissions participer à ton Repas.  » Et, juste après, nous le redisons, sous une autre forme, lorsque nous disons : «  Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri.  »
A sa table, le Seigneur invite des pécheurs  ! Il n’invite pas les purs et les parfaits. Nul n’est pur et personne n’est parfait. Cependant, il importe de s’abstenir de la communion après une faute grave. Mais, je voudrais souligner que ce qui est grave, ce n’est pas de venir communier en étant pécheur, mais de pécher après avoir communié. Le péché grave, c’est celui qui suit la communion. Il se peut qu’avant d’aller à la messe je n’ai pas été très gentil avec ma femme ou mes enfants, cependant je vais communier. La communion, alors, me réconcilie et me donne la force d’aimer en vérité. Mais si à la sortie de la messe je suis une langue de vipère, alors, là c’est grave  ! Trahir les effets de la communion est bien plus grave que ne pas respecter les conditions de la communion. Alors, frères et soeurs, quand nous chanterons tout à l’heure «  Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde  », disons lui, intérieurement, que nous sommes des hommes et des femmes pécheurs, mais confessons, surtout, qu’il est l’Agneau qui nous sauve, l’Agneau qui prend pitié et qui nous donne la paix. Et qu’ainsi la participation au Repas du Seigneur porte tout son fruit et écarte de nous le péché.
Père Régis Doumas, curé d’Orange et de Caderousse
N°836
Dimanche 15 janvier 2017
Dimanche 16 novembre 2014
Secteur interparoissial d’Orange et Caderousse
Agenda paroissial
Samedi 14 janvier : 10h30, chapelet à l’Hôtel-Dieu.
Jeunes animateurs musique et chants de 10h à 19h à la Nativité.
A 18h, tous sont invités pour un temps de louange, suivi d’un pot de l’amitié.
18h, messe à Saint-Florent. Int. Stéphane et Georges Bénistant, Françoise Combettes.
Dimanche 15 janvier : 9h, messe à Fourchesvieilles. Int. Guy Faure, Jacqueline Collin, famille Lavigne-Jehan.
9h, messe tridentine à l’Hôtel-Dieu (deuxième dimanche après l’Epiphanie).
10h30, messe à la cathédrale. Int. famille Boyer, Hugues de Samie, Jean et Julien Micolet. Maguy (vivante).
11h, messe à Caderousse.
Lundi 16 janvier : 8h30, à Saint-Florent.
Mardi 17 janvier : 8h30, messe à Saint Florent.
A 14h15, salle paroissiale, rencontre SEM.
20h30, presbytère, Conseil d’Administration des «  Amis de la ferme  ».
Mercredi 18 janvier : 8h30 messe à Saint-Florent.
14h30, salle paroissiale des Sables, prière du quartier.
17h, messe au Sacré Coeur.
Jeudi 19 janvier : 7h, messe à l’oratoire de Saint-Florent.
8h30, messe à Saint Florent.
Vendredi 20 janvier : messe à 8h30 à Saint-Florent. Int. Etienne Prost à Petit.
20h30, presbytère de Caderousse, gâteau des rois.
Samedi 21 janvier : 10h30, chapelet à l’Hôtel-Dieu.
18h, messe à Saint-Florent. Int. famille Ceysson-Fleytoux et famille Chastagner-Chareyron.
Dimanche 22 janvier : 9h, messe à Fourchesvieilles. Int. Joséphine Nougier et Bertrand Bertry.
10h30, messe à la cathédrale. Int. Jean et Julien Micolet et leur famille. Maguy (vivante).
9h, messe tridentine à l’Hôtel-Dieu (troisième dimanche après l’Epiphanie).
11h, messe à Caderousse.
Obsèques du lundi 9 janvier au vendredi 13 janvier
Alice Merlin, Fabienne Talmont, Denise Bapdiste, Marie-Louise Maillet,
Claude Campanille, Marie Verdes, Anne-Marie Castellano, Aline Guérin.
Alliance Vita propose, comme les années précédentes, une formation en vidéo-conférences. Le sujet de cette
année : FONDER LA BIOPOLITIQUE. Quatre soirées de deux heures au théâtre municipal. Deuxième soirée le
lundi 16 janvier à 20h30, thème : l’embryon citoyen.
Samedi 27 janvier, 19h30, à la Nativité, soirée sur les vocations : louange, témoignages, Adoration et
convivialité.
La quête annuelle pour venir en aide aux lépreux sera organisée par l’Ordre de Malte vendredi 27,
samedi 28 et dimanche 29 janvier dans toutes les grandes surfaces d’Orange ainsi qu’aux messes dominicales.
Les quêteurs bénévoles volontaires voudront bien s’inscrire à la permanence de la Paroisse en précisant les jours,
les lieux et les créneaux horaires auxquels ils souhaitent quêter. Par votre action charitable, vous pourrez GUERIR
un ou plusieurs lépreux. Merci par avance.
Assemblée générale annuelle de l’APROOR samedi 4 février à 14h30 à la salle paroissiale.
La semaine de prière pour l’unité des chrétiens commence ce mercredi 18 janvier et va
jusqu’au mercredi 25 janvier, fête de la conversion de saint Paul. Ici, à Orange, la soirée
de prière et de rencontre aura le mardi 31 janvier à 18h30 au CEP, chez les évangélistes. La réunion de
préparation aura lieu cette semaine et donc nous parlerons des détails de la soirée du 31 janvier dans le prochain
Contact.
Soirée dansante,
samedi 4 février à 20h30, au Théâtre municipal.
10 euros par famille, plus un gâteau. Personne seule : 5 euros.
Oecuménisme